Faire des économies d'énergie en réduisant ses consommations

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Une électricité verte moins chère !
Dans un contexte où la transition énergétique et la maîtrise des dépenses domestiques occupent une place centrale, réaliser des économies d'énergie à la maison est l'affaire de tous. En France, la répartition moyenne de la consommation énergétique domestique est de 65 % pour le chauffage, 12 % pour l'eau chaude sanitaire, 10 % pour les appareils de froid et de lavage, 5 % pour le multimédia et l'informatique, 5 % pour la cuisson et 3 % pour l'éclairage. Les prix moyens des différentes énergies en 2025 sont de 0,097 €/kWh pour les granulés de bois en vrac, 0,1188 €/kWh pour le gaz naturel, 0,13 €/kWh pour le fioul domestique, 0,17 €/kWh pour le propane, 0,2016 €/kWh pour l'électricité et 0,23 €/kWh pour le butane. Concernant l’eau, son coût se situe autour de 4,30 €/m³. Ces moyennes nationales varient en fonction de l’habitat, des comportements des occupants, des villes et des contrats énergétiques.


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Sur le chauffage
Le chauffage constitue – de loin – le poste le plus énergivore dans les foyers français. De manière générale, on estime que le chauffage représente environ 85 % de la consommation totale liée à la production de chaleur, tandis que le chauffe-eau, en charge de fournir l’eau chaude sanitaire, complète ce poste avec environ 15 %.
Régler les températures pour chaque pièce et chaque moment

Dans chaque habitation, il est judicieux d’adapter la température en fonction de l’usage spécifique de la pièce.
- Pièces à vivre (salon, salle à manger, cuisine) : 18°C.
- Chambre à coucher : 16°C pour favoriser un sommeil réparateur.
- Chambre de bébé ou de personne âgée : entre 18 et 20°C, car leur régulation thermique est moins efficace.
- Salle de bains : 22°C lors de l'utilisation pour un confort optimal, et 17°C le reste du temps.
- Pièces inoccupées ou de passage (couloirs, buanderie, WC, entrée) : entre 14 et 17°C, selon la fréquence de passage.
Bien réguler la température de chauffage de son logement est la meilleure façon de faire des économies d'énergie : chaque degré en moins permet de faire 7% d'économies sur ses factures selon l'ADEME. On devine alors l'importance de ne pas trop allumer le chauffage trop souvent, ni trop fort, ni trop longtemps. En outre, l'achat de bon pulls et de plaids sera vite rentabilisé.

Aussi, adapter la température en fonction des moments de la journée est nécessaire. Programmer un chauffage moins intense durant la nuit ou lors des heures de moindre occupation est nécessaire. Cette modulation temporelle, rendue possible grâce aux thermostats programmables et aux systèmes domotiques, permet de synchroniser le fonctionnement du chauffage avec les besoins réels des occupants, évitant ainsi des gaspillages énergétiques inutiles et permet des économies de l'ordre de 15 % par rapport à une chauffe indifférenciée selon l'heure de la journée selon l'ADEME. Là encore, l'achat d'un thermostat peut être vite rentabilisé.
Si vous vous absentez pour une longue durée (plus d'un weekend), il est conseillé de mettre son chauffage en mode hors gel.
Aérer une pièce quelques minutes par jour permet d’évacuer l’humidité, car un air sec chauffe plus facilement qu’un air saturé en eau, ce qui améliore l’efficacité du chauffage.
Enfin, fermer les volets à la tombée de la nuit limite les déperditions de chaleur en créant une barrière isolante contre le froid extérieur.
Régler la température du chauffe-eau et ses cycles de consommation
Maintenir une température excessive entraîne une surconsommation, alors qu’un réglage optimal du chauffe-eau permet de limiter les pertes thermiques tout en garantissant un confort suffisant en eau chaude sanitaire. C’est pourquoi il est conseillé d’abaisser la température de consigne de 60°C à 55°C. Notez qu'au-delà de 60°C, les risques d’entartrage sont plus élevés. Dans tous les cas, pensez à détartrer votre chauffe-eau tous les 2 à 3 ans.
Le branchement d'un contacteur jour/nuit pour ne lancer les cycles que lors des heures creuses électriques peut générer des économies de l’ordre de 10 % sur la facture d’énergie liée à l’eau chaude. De surcroît, la programmation intelligente des cycles de chauffe avec une horloge, en synchronisation avec les périodes de moindre demande, permet d’optimiser l’efficacité de l’appareil.
Entretenir régulièrement sa chaudière, son poêle ou sa cheminée
Le décret n°2009-649 du 9 juin 2009 impose une révision annuelle pour toutes les chaudières dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW. Que vous ayez une chaudière au fioul, au gaz ou encore multi combustibles, vous devez la faire réviser une fois par an. Cette opération comprend la vérification des régulateurs de combustion, le nettoyage des échangeurs de chaleur et la révision des systèmes de sécurité.
Lorsqu’une chaudière est correctement entretenue, ses performances optimales se traduisent par une combustion plus propre et une utilisation plus rationnelle du combustible. Un entretien régulier du système de chauffage diminue de 10 % la consommation d’énergie selon l'ADEME. Cette révision permet de garantir son efficacité, sa longévité, mais aussi votre sécurité.
De même, le décret n° 2023-641 du 20 juillet 2023 impose un entretien annuel obligatoire pour les foyers et appareils de chauffage, de cuisine et de production d'eau chaude à combustion (poêles à bois, inserts, chaudières biomasse), ainsi que le ramonage des conduits de fumée. Le nettoyage régulier du foyer et la vérification de l’état des conduits d’évacuation permettent de garantir une combustion optimale et de prévenir tout risque de surconsommation, et des économies de l'ordre de 10 %. Des gestes simples à réaliser de temps en temps, tels que le déblaiement des cendres et la vérification de la ventilation, peuvent améliorer encore davantage le rendement de l'appareil.
Entretenir ses radiateurs
Les radiateurs, en tant qu’émetteurs de chaleur dans un logement, requièrent un entretien minutieux pour garantir leur rendement optimal.
Un nettoyage périodique permet d’éliminer la poussière et les dépôts qui s’accumulent sur les ailettes, réduisant ainsi leur capacité à diffuser la chaleur de manière homogène dans les pièces. En outre, pour les radiateurs à eau, vérifier régulièrement l’équilibre hydraulique et purger l’air qui peut s’accumuler dans le circuit de chauffage contribue à maximiser l’efficacité de l’installation. Ces gestes simples, qui ne demandent que quelques minutes d’intervention, permettent de réaliser des économies d’énergie pouvant atteindre approximativement 5 % du total de la consommation liée au chauffage.
Conseils de pro !
Veillez à ne pas placer d’objet trop près de vos radiateurs afin de ne pas réduire leur rayonnement. En construction, on évitera si possible de les installer proches des portes et fenêtres. Aussi, en plaçant des panneaux réfléchissants derrière les radiateurs sur les murs non isolés, vous pourrez améliorer la performance de vos radiateurs de 5 à 10 %.
Sur l'électroménager, les appareils électroniques et électriques

L’électroménager et les appareils électroniques occupent une place croissante dans le bilan énergétique des foyers. Selon l'ADEME, les appareils électriques les plus gourmands en énergie dans la maison sont en moyenne le congélateur (16 %), le sèche-linge (15 %), le lave-vaisselle (10 %), le téléviseur (10 %), le réfrigérateur (9 %), la plaque de cuisson (8 %), le four électrique (7 %), l’éclairage (7 %), la box internet (5 %), le lave-linge (5 %), le décodeur TV (4 %), le micro-ondes (2 %) et l’ordinateur portable, la tablette et le smartphone (1 %).
Cuisiner intelligemment
Adopter une approche réfléchie en cuisine est un levier ludique pour réaliser des économies d’énergie tout en préservant la qualité des repas.
- Utiliser un couvercle lors de la cuisson à la casserole permet de limiter les pertes de chaleur et de chauffer plus rapidement, réduisant ainsi le temps et l’énergie nécessaires. De plus, il permet de garder l'eau qui se dégage lors de la cuisson pour éviter que les aliments ne s'assèchent.
- Lors de l’utilisation du four, éviter le préchauffage systématique, sauf pour des préparations nécessitant une montée rapide en température, et privilégier le mode chaleur tournante, qui permet une cuisson plus homogène et rapide. Un minuteur peut également aider à mieux gérer les temps de cuisson et éviter les gaspillages d’énergie.
- De plus, éteindre le four et les plaques quelques minutes avant la fin et profiter de la chaleur résiduelle permet d’économiser.
- Privilégier la cuisson en lot, en préparant plusieurs plats à la fois au four ou en réchauffant des aliments avec la chaleur résiduelle, contribue aussi à une gestion plus intelligente de l’énergie en cuisine.
- Pour la cuisson sur plaque, préférer les plaques à induction, plus efficaces que les vitrocéramiques ou électriques, et choisir un feu adapté à la taille des casseroles pour éviter les pertes thermiques.
L'application de ces recommandations permet de réaliser jusqu'à 50 % d'économies sur ce poste de dépenses.
Laver de façon optimale
Une règle de base qui s'applique à tous ces appareils est de toujours les faire tourner à plein.
- Lave-linge : en évitant le prélavage, en faisant le choix de cycles de lavage à basse température et en veillant à remplir correctement la machine, il est possible de réduire la consommation d’énergie et d’eau de jusqu’à 30 % par cycle.
- Lave-vaisselle : même conseils.
- Sèche-linge : le recours à des cycles adaptés à la charge et l’optimisation de la ventilation interne sont utiles. Essayez de ne l'utiliser qu'en dernier recours.
Appliquer les conseils pour les appareils de froid
- Réfrigérateur : placez-le loin des sources de chaleur comme un radiateur, un four ou une fenêtre, et privilégiez une installation dans une pièce non chauffée si possible. Réglez sa température à +5°C, et pensez à dégivrer dès qu’une couche de givre se forme pour éviter une surconsommation. Un rangement optimisé améliore la circulation de l’air froid et permet de mieux conserver les aliments tout en réduisant l’effort du moteur. Pour cela, placez les aliments les plus périssables (viandes, poissons, produits laitiers entamés) dans la zone la plus froide (en général, en bas au-dessus du bac à légumes). Les plats cuisinés et produits laitiers peuvent aller sur les étagères du milieu, tandis que les fruits et légumes se conservent dans les bacs dédiés. Les boissons, condiments et œufs trouvent leur place dans la porte, qui est la zone la moins froide. Nettoyez la grille arrière une fois par an pour éviter l’accumulation de poussière, et ne mettez jamais de plats chauds au frais : laissez-les refroidir à température ambiante avant de les ranger au réfrigérateur. A l'inverse, faites décongeler vos aliments à l'intérieur du réfrigérateur plutôt qu'en dehors.
- Congélateur : la température idéale d’un congélateur est de -18°C, ce qui permet une bonne conservation des aliments sans surconsommation d’énergie. Il est important de dégivrer régulièrement, car une couche de givre de 5 mm augmente la consommation d’environ 50 %.
Limiter les consommations des appareils électroniques
- Branchez votre box internet sur une minuterie pour qu’elle s’éteigne automatiquement la nuit ou en journée lorsqu’elle n’est pas nécessaire. Cela participera à réduire votre talon de consommation.
- Utilisez des multiprises avec interrupteur pour éviter que vos appareils restent en veille et gaspillent de l’énergie.
- Pensez aussi à débrancher vos chargeurs lorsque vous ne les utilisez pas et à éteindre complètement votre ordinateur plutôt que de le laisser en veille, ce qui permet d’économiser de l’électricité et de prolonger la durée de vie du disque dur.
Vous réduirez ainsi vos consommations de l'ordre de 40 %.
Opter pour un éclairage économe

L’installation d’ampoules LED, qui consomment jusqu’à 80 % moins d’électricité que les ampoules traditionnelles, permet de réduire significativement la consommation d’énergie tout en offrant une durée de vie beaucoup plus longue.
En outre, l’utilisation de détecteurs de présence permet d’optimiser l’utilisation de la lumière en fonction des besoins réels, notamment en extérieur.
Enfin, comme la meilleure énergie est celle qu'on ne consomme pas, agencez votre intérieur de manière à privilégier l’éclairage naturel à l’éclairage artificiel. Par exemple, placez votre bureau ou votre coin de lecture à proximité d’une fenêtre - d'autant plus que la lumière naturelle est meilleure pour l’œil. Aussi, il est préférable d’utiliser des couleurs claires sur les murs et pour les luminaires. Ainsi, la lumière sera répartie uniformément dans l’espace grâce à des jeux de réflexion de paroi à paroi. De même, ouvrez les rideaux et les volets de votre habitation dès qu’il fait jour et veillez à ce qu’il n’y ait pas d’arbres qui obstruent vos fenêtres. Nettoyez les ampoules et les abat-jours régulièrement afin d’éliminer la poussière et récupérer de la luminosité.
Sur l’eau
La consommation d’eau dans un foyer représente un poste tout aussi crucial, tant en termes d’impact environnemental que de coût. Dans la répartition des usages, le chauffe-eau – qui alimente la douche, l’évier et le lavabo – constitue environ 60 % de la consommation d’eau domestique, tandis que le lave-linge représente environ 25 % et le lave-vaisselle environ 15 %.
Par ailleurs, la consommation moyenne d’eau pour l’arrosage du jardin varie en fonction de la superficie et des besoins hydriques des plantations, avec une estimation d’environ 5 litres par m2 sur une base régulière, ce qui incite à adopter des solutions d’arrosage économes et adaptées aux conditions climatiques locales.
Économiser l’eau chaude sanitaire au quotidien

Tout d'abord, on évitera de prendre des bains trop souvent, ainsi que des douches trop chaudes et trop longues.
Pour faire la vaisselle de manière économe, privilégiez le lave-vaisselle, qui consomme jusqu'à 5 fois moins d'eau qu’un lavage à la main, à condition de le faire fonctionner plein et en mode éco. Si vous lavez à la main, remplissez un bac d’eau pour le lavage plutôt que de laisser couler l’eau en continu et rincez avec une faible pression pour limiter la consommation. Pour les plats incrustés, ne pas hésiter à laisse tremper un bon moment avant le lavage.
Les conseils et techniques évoqués précédemment pour la réduction de la consommation électrique du lave-linge et du lave-vaisselle s’appliquent également à la consommation d’eau.
Faire attention aux toilettes
Vérifier régulièrement l’état de votre tuyauterie afin de détecter d’éventuelles fuites. Par exemple, une fuite de chasse d’eau représente un gaspillage d’environ 25 litres à l’heure, ce qui représente 219 m3 par an, soit un coût moyen supérieur à 600 € par an !
En installant une chasse d’eau à double débit ou en décidant de réduire le volume de la chasse d’eau en y mettant une éco-plaquette, ou bien une petite bouteille d’eau remplie de sable, vous pouvez faire des économies substantielles ! Si vous êtes en confiance, faites comme dans les zones en stress hydrique fréquent ou non raccordées au tout à l'égout et ne tirez pas la chasse pour la petite commission.
Installer des mousseurs d’eau
Ces dispositifs, en introduisant de l’air dans le flux d’eau, permettent de diminuer le débit effectif tout en maintenant une pression adéquate pour les tâches quotidiennes. Grâce aux mousseurs, il est possible d’observer des économies pouvant atteindre environ 20 % sur la consommation d’eau dans les usages domestiques, notamment lors du lavage des mains et de la vaisselle.
Récupérer l’eau de pluie pour le jardin
Installer un récupérateur d’eau de pluie relié à une gouttière pour stocker l’eau dans une cuve. Ensuite, l’arrosage peut se faire directement avec un arrosoir, une pompe ou un système d’irrigation.
Faire jouer la concurrence pour baisser la facture d'énergie
La concurrence entre fournisseurs offre aux consommateurs la possibilité de bénéficier d’offres plus avantageuses. Cette démarche proactive passe par l’utilisation d’outils de comparaison en ligne, avant de demander le changement d'offre d'énergie, qui ne prend généralement qu'une dizaine de minutes et n'engendre jamais de coupure de l'alimentation ni de frais de résiliation.
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Suivre ses consommations pour mieux les baisser
Mettre en place un suivi régulier de ses consommations énergétiques est une étape cruciale pour identifier les postes de gaspillage et ajuster ses habitudes de consommation. L’utilisation de compteurs intelligents et d’applications de monitoring en ligne ou déportées permet d’obtenir des données précises et parfois en temps réel sur l’usage de l’énergie, facilitant ainsi la mise en œuvre de stratégies d’économie ciblées.
En visualisant ses consommations de manière détaillée, chaque foyer peut repérer les pics de dépenses et adopter des comportements plus responsables, menant parfois à des réductions pouvant atteindre 23 % des consommations totales, selon le CNRS.


Moins et mieux consommer : aller plus loin pour la planète et le porte-monnaie
Adopter une démarche de consommation raisonnée est souvent synonyme d’économies financières tout en ayant un impact positif sur l’environnement.
Mieux consommer, c’est privilégier des usages adaptés et éviter le gaspillage en optimisant chaque poste de dépense. Une telle approche s’appuie sur des principes d’efficacité et de sobriété, qui, outre la réduction des factures, participent à la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Cette double dynamique – financière et écologique – constitue la base d’une transition énergétique réussie et d’un avenir plus durable pour tous.
La phrase « L'énergie est notre avenir, économisons-la ! » est le slogan officiel du ministère de la Transition écologique en France. Il a été instauré pour sensibiliser les citoyens à l'importance des économies d'énergie et promouvoir des comportements plus responsables face aux défis environnementaux et à la transition énergétique. Ce message est régulièrement utilisé dans les campagnes de communication gouvernementales pour inciter à la réduction de la consommation énergétique, notamment dans les domaines du logement, des transports et de l'industrie.
Consommer lorsque la demande électrique est faible
La notion de consommation lors des périodes de faible demande s’inscrit dans le principe du "merit order", qui consiste à hiérarchiser la production d’électricité en fonction de son coût marginal de production. En période de faible demande, les centrales les moins coûteuses et les plus propres sont sollicitées. Ainsi, la nuit quand tout le monde dort, ou en milieu d'après-midi les jours ensoleillés et que les centrales photovoltaïques tournent à plein régime sont des moments idéaux pour lancer ses appareils électroménagers ou recharger sa voiture.
La météo Ecowatt permet de connaître les heures vertueuses chaque jour de l'année, c’est-à-dire les heures durant lesquelles la consommation nationale est entièrement couverte par nos sources de production sans carbone.
Pour le consommateur, profiter de ces moments creux en adaptant ses usages en reportant certaines opérations énergivores ou en programmant le fonctionnement d’appareils électroménagers pendant les heures creuses permet de réaliser des économies appréciables. Adosser ses consommations sur les plages horaires les plus économiques, représente une opportunité de participer activement à l’équilibre du système énergétique tout en optimisant son budget. En outre, consommer lorsque la demande est faible permet de réduire la pression sur les infrastructures de production et de transport d’électricité, favorisant ainsi une meilleure intégration des énergies renouvelables intermittentes.
Souscrire à une solution d’effacement
Les offres d’électricité d’effacement, telles que le tarif Tempo d'EDF, constituent une solution innovante permettant aux consommateurs de réduire leur consommation lors des pics de demande. Ces offres proposent des tarifs modulables en fonction de l’heure de la journée et/ou du jour de l'année, incitant les usagers à décaler certaines utilisations énergivores vers des plages horaires moins sollicitées. En participant à ce mécanisme, les consommateurs peuvent réaliser des économies substantielles, à la hauteur de leurs décalages.
Parallèlement, les solutions d’effacement telles que celles proposées par des acteurs comme Voltalis offrent des dispositifs techniques permettant de réduire automatiquement la consommation d’appareils connectés en période de forte demande. Ces solutions, intégrées aux systèmes domotiques et aux compteurs intelligents, optimisent le fonctionnement des équipements sans nécessiter d’intervention manuelle. En favorisant une gestion dynamique de la consommation, elles permettent aux foyers d’atteindre des économies supplémentaires et d'éviter de faire fonctionner les centrales thermiques les plus polluantes pour répondre à la demande globale. Certains gestionnaires d'effacement proposent même de rémunérer les particuliers prêts à participer au soulagement périodique du réseau.
L’autoconsommation intelligente
Lorsque la production solaire atteint son maximum, l’autoconsommation intelligente devient une solution particulièrement attractive. Grâce à l’intégration d’un système ERL via le compteur Linky, il est possible de consommer en priorité quand de l’énergie est produite par ses panneaux solaires.
Ce mode de fonctionnement permet d’optimiser le rendement des installations photovoltaïques en adaptant en temps réel la consommation aux pics de production solaire, ce qui se traduit par une réduction notable de la facture d’électricité et une valorisation de son investissement dans le solaire.
Changer de mode de chauffage
Le gaz naturel se positionne souvent comme l’option la plus compétitive en termes de coût par kilowattheure, tandis que l’électricité reste relativement élevée sans dispositifs de production locale. Le coût pour le fioul et le bois, selon leur qualité et leur provenance, peuvent varier considérablement, même si le bois qui présente souvent un avantage très économique dans les zones rurales.
Toutefois, il est essentiel de classer les énergies de chauffage selon leur rendement énergétique. La comparaison entre le classement par prix et celui par rendement énergétique révèle des disparités intéressantes. En effet, une énergie moins chère à l’achat peut s’avérer moins performante en termes de rendement, ce qui compense en partie l’avantage du tarif initial. À l’inverse, des systèmes plus onéreux, comme les pompes à chaleur ou certaines solutions électriques avancées, offrent souvent des rendements élevés et une durabilité accrue, permettant de réaliser des économies sur le long terme.
Le rendement varie ainsi significativement d’une source à l’autre : les pompes à chaleur, par exemple, affichent des coefficients de performance pouvant dépasser 3, tandis que les systèmes à combustion directe, comme le fioul ou le gaz, présentent généralement des rendements inférieurs en raison des pertes inhérentes aux transformations thermiques. Le bois, quant à lui, offre une efficacité variable selon les technologies utilisées (poêle, chaudière à bois, etc.), et l’électricité reste souvent pénalisée par des pertes de conversion.
Parmi les solutions de chauffage, la pompe à chaleur (PAC) se distingue par son principe de fonctionnement qui permet de capter les calories présentes dans l’air ou le sol pour les restituer à l’intérieur du logement. Ce système, en déplaçant l’énergie plutôt qu’en la produisant directement, affiche une performance énergétique remarquable, souvent traduite par un coefficient de performance élevé. En analysant les coûts d’achat, les aides financières disponibles, la consommation énergétique annuelle et les factures moyennes de chauffage et de climatisation, on estime que le retour sur investissement, bien que variable selon la configuration du logement et les conditions climatiques, s’avère particulièrement intéressant sur le long terme.
Aussi, le chauffage au bois est souvent la façon la plus économique de chauffer sa maison, et sûrement la plus agréable. Utiliser sa cheminée ouverte pour se chauffer n’est pas optimal à cause des courants d’airs de la cheminée, son rendement est relativement faible. En revanche, l’utilisation d’un poêle à bois à plein régime permet un très bon rendement. Aussi, en privilégiant du bois sec de plus de 2 ans (taux d’humidité inférieur à 20 %), le rendement énergétique est bien plus élevé que celui du bois humide.
Améliorer l’isolation de son logement
Les déperditions d'énergie varient énormément selon la qualité de l'isolation d'un logement. Elles se font principalement par la toiture, les murs, les portes et les fenêtres.
Les travaux d’isolation, bien que parfois coûteux à court terme, se traduisent par une baisse significative des consommations énergétiques et des factures de chauffage sur le long terme. En prenant en compte le coût des travaux, les aides financières et les économies réalisées sur une période de plusieurs années, il est possible d’établir un retour sur investissement intéressant, qui sera calculé par les professionnels réalisant les travaux.
Un logement bien isolé peut voir sa consommation réduite de manière notable par rapport à un logement mal isolé, avec une amélioration de sa performance énergétique évaluée grâce au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
Acheter des équipements neufs plus économes
Quand un appareil ne marche plus, le réflexe est de chercher à le réparer plutôt que de le jeter.
Si ce n'est pas possible, ou que le prix est trop élevé, alors il faudra en acheter un nouveau, et en profiter pour opter pour un modèle économe. Pour cela, il est possible de se fier à l'étiquette énergie.
Catégorie | Appareil | Consommation annuelle | En pourcentage | Coût annuel | Consommation appareils neufs | Gain avec un appareil neuf |
---|---|---|---|---|---|---|
Cuisine | Réfrigérateur 1 porte | 174 kWh | 11,18 % | 30 € | 65 kWh (classe C) | 19 € |
Réfrigérateur combiné | 346 kWh | 22,22 % | 59 € | 100 kWh (classe 1) | 42 € | |
Congélateur | 308 kWh | 19,78 % | 52 € | 140 kWh (classe D) | 29 € | |
Cave à vin | 193 kWh | 12,40 % | 33 € | 90 kWh (classe E) | 18 € | |
Lave-vaisselle (12 couverts) | 192 kWh | 12,33 % | 28 € | 100 kWh (classe B) | 11 € | |
Plaque de cuisson vitrocéramique | 159 kWh | 10,21 % | 25 € | 135 kWh (induction) | 4 € | |
Four électrique (64 litres) | 146 kWh | 9,38 % | 23 € | 100 kWh (classe A++) | 8 € | |
Four à micro-ondes | 39 kWh | 2,50 % | 7 € | / | / | |
Salon | Téléviseur | 187 kWh | 39,45 % | 32 € | 90 kWh (classe E) | 16 € |
Box internet | 97 kWh | 20,46 % | 16 € | / | / | |
Décodeur TV | 87 kWh | 18,35 % | 15 € | / | / | |
Console de jeux | 103 kWh | 21,73 % | 18 € | / | / | |
Bureau | Ordinateur portable | 22 kWh | 14,86 % | 4 € | / | / |
Ordinateur fixe | 123 kWh | 83,11 % | 21 € | / | / | |
Tablette / smartphone | 3 kWh | 2,03 % | 1 € | / | / | |
Buanderie | Lave-linge (7 kg) | 101 kWh | 25,2O % | 17 € | 45 kWh (classe A) | 10 € |
Sèche-linge (7 kg) | 301 kWh | 74,80 % | 51 € | 100 kWh (classe A) | 34 € | |
Éclairage | 31 points lumineux | 147 kWh | 1,78 % | 25 € | 45 kWh (classe C) | 17 € |
Chauffage et Rafraichissement | Chauffage électrique (maison) | / | 4 312 kWh | 53,16 % | 733 € | 750 kWh (classe A+) |
Ballon d'eau chaude électrique (200 litres) | / | 1 676 kWh | 20,66 % | 285 € | 750 kWh (classe A+) | |
Climatiseur | / | 400 kWh | 4,93 % | 73.5 € | / | |
Ventilateur | / | 5 kWh | 0,06 % | 1 € | / |
Données de l'ADEME. Pour les appareils ayant une fourchette de consommation, la valeur médiane a été utilisée pour les calculs.