colère litiges factures gaz et électricité

Quand et comment contester une facture abusive d'électricité/gaz ?

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En 2024, le médiateur national de l'énergie a enregistré 7 142 saisines recevables sur 11 678 saisines totales, soit une baisse de 19 % par rapport à l'année précédente. Avec la fin de la crise des prix de l’énergie, les litiges liés aux « prix de l’énergie » ont baissé* mais demeurent l'une des premières causes de saisine du médiateur national de l’énergie, juste derrière les contestations des niveaux de consommations facturées.

81 % de ces saisines proviennent de particuliers (19 % des professionnels, associations, copropriétés, etc.).
*Le rapport 2024 souligne que malgré l'accalmie des prix de l’énergie, les difficultés pour les consommateurs persistent. Plus de 937 000 réductions de puissance ont été réalisées pour cause d’impayés, et 309 000 coupures de courant ont été enregistrées. Le médiateur alerte sur une précarité énergétique encore très présente.

Facture de gaz ou d'électricité trop élevée, que faire ?

Le paiement d’une facture est une obligation, quel que soit son montant

Une facture doit être réglée dans un délai de 14 jours à compter de sa réception. Même si le montant semble injustifié ou contestable, le client a l’obligation légale de payer dans les délais. Une contestation peut être engagée parallèlement, mais elle ne suspend pas l’exigibilité de la somme due.

Étape 1 : Comparer sa consommation avec le montant facturé

Comme on le dit couramment : chaque chose en son temps, alors avant de contacter son fournisseur d'énergie ou le médiateur national de l'énergie, une analyse rapide de la facture d'électricité ou de gaz s'impose. 

Pour ce faire, le plus simple est le compter le nombre de kWh consommés sur la période en soustrayant l'index du relevé de la dernière facture, à l'index de la seconde facture. Multiplier ensuite le nombre de kWh total obtenu par le prix du kWh souscrit au contrat (il est inscrit sur la facture d'électricité ou de gaz). Additionner le prix de l'abonnement mensuel du compteur (également indiqué sur la facture d'énergie), pour obtenir le montant de la facture qui aurait dû être facturé.

Si vous constatez un écart important entre votre résultat et le montant facture, passez à l'étape 2. Dans le cas inverse, la facture trop élevée peut être le résultat de plusieurs situations : 

  • Une consommation plus élevée que d'habitude : la mise en marche des radiateurs, l'installation d'une borne de recharge de véhicule électrique (quoique l'on passe difficilement à côté de ça), l'achat d'un appareil électrique gourmand en énergie peuvent expliquer la hausse de la consommation.
  • Une anomalie provenant du compteur Linky : en cas de dysfonctionnement, le compteur peut transmettre de mauvaises données de comptage, entrainant par la même occasion une surfacturation. Si le compteur clignote très rapidement, s'il émet des bruits inhabituels ou si le relais des heures pleines/heures creuses ne fait pas correctement, passer à l'étape 2. Si ce cas de figure n'est pas à écarter, il reste extrêmement rare, pas de quoi donc incriminer Linky.

Estimation de consommation trop basse, que faire ?

L'estimation de consommation, et les mensualités trop basses qui en découlent, sont aussi un motif légitime pour contacter son fournisseur d'énergie. Sans aller jusqu'à la réclamation écrite, un appel au service client permet dans la majorité des cas de réajuster l'estimation de consommation afin d'éviter une facture de régularisation trop importante en fin de période.

Le Médiateur national de l’énergie observe que de nombreux consommateurs peinent à comprendre leurs factures en raison de la complexité croissante des offres commerciales. Certains tarifs à prix indexé évoluent sans plafonnement, ou intègrent des options mal adaptées (heures creuses inadaptées, services inutiles, frais cachés). Il est donc essentiel de bien vérifier :

  • Le type de tarification (prix fixe ou indexé) ;
  • Les heures pleines/heures creuses réelles appliquées au contrat ;
  • La présence de frais de résiliation anticipée, souvent méconnus.

Étape 2 : Contacter le service client de son fournisseur d'énergie

Si une anomalie est bien détectée, et que le montant de la facture semble anormalement élevé, la seconde chose à faire est de contacter le service client de son fournisseur d'électricité ou de gaz. Expliquer le problème et trouver une solution amiable sont le plus simple pour le client, et pour le fournisseur, qui s'épargnent tous deux de nombreuses démarches administratives.

Liste des numéros de téléphone des services clients

Aucune solution n'a été trouvée par téléphone ? Si la situation complexe demande une analyse approfondie, le fournisseur peut demander l'envoi d'un dossier écrit. Dans la plupart des cas, il est possible de transmettre la réclamation directement depuis son espace client en ligne. Les clients EDF, par exemple, doivent se rendre dans la rubrique « Aide et contact > En ligne > Facture, règlement et remboursement > Faire ma demande » pour constituer le dossier.

Si l'option d'un dossier en ligne n'est pas donnée, il faut le faire en version papier puis l'envoyer au service client dont l'adresse figure sur la facture d'énergie.

Étape 3 : Contacter le service consommateur ou le médiateur interne de son fournisseur d'énergie

Certains fournisseurs mettent en place un second niveau de médiation, à contacter après le service client. Il ne s'agit pas d'une obligation pour accéder aux services du médiateur national de l'énergie (MNE), mais cela peut aider à résoudre le litige plus rapidement.

Dans tous les cas, dans les deux mois après la première demande, si aucun d'accord amiable n'a été trouvé avec son fournisseur d'énergie, le consommateur peut se tourner vers le MNE.

Étape 4 : Contacter le médiateur national de l'énergie (MNE)

⚠ Au bout de 2 mois seulement ⚠
Une réclamation écrite au fournisseur doit déjà avoir été effectuée

Après deux mois sans avoir trouvé d’accord avec son fournisseur, le consommateur dispose de douze mois pour saisir par écrit le médiateur national de l'énergie. Il faudra fournir autant d’informations que possible afin de faciliter l’étude du dossier : facture, photos, relevés de compteur, contrat, etc.

Le MNE peut être saisi gratuitement en ligne via la plateforme SOLLEN ou par courrier en imprimant ce formulaire et l'envoyant (sans avoir besoin de l’affranchir) à l’adresse suivante : médiateur national de l'énergie, Libre Réponse n°59252, 75443 PARIS Cedex 09.

Le litige ne doit pas être infondé ou abusif, ni faire l'objet d'un examen simultané par un autre médiateur (Médiateur interne d'EDF et Médiateur interne d'Engie) ou tribunal.

Le délai de traitement des dossiers s’est nettement amélioré en 2024

Grâce à une meilleure organisation et à une mobilisation accrue des équipes, le médiateur national de l’énergie est désormais en mesure de respecter de plus en plus souvent le délai réglementaire de 90 jours pour rendre ses recommandations. Cette évolution marque un retour progressif à un service plus réactif, après les retards importants causés par la crise des prix de l’énergie des années précédentes.

Informations complémentaires :

Recevabilité du dossier

Si le litige est recevable, le médiateur en informe le requérant et précise le déroulement et les délais du processus de médiation. Le médiateur échange avec les parties concernées (fournisseur, gestionnaire de réseau, consommateur), afin de comprendre les faits et recueillir les observations et documents utiles.

Les opérateurs disposent d'un délai maximal de trois semaines pour transmettre leurs observations, en fonction de la complexité du dossier.

Non-recevabilité du dossier

En cas de non-recevabilité, le consommateur est informé dans un délai maximum de trois semaines, avec des orientations pour ses démarches futures.

Émission de la réponse

Si une solution amiable est trouvée et acceptée par toutes les parties, le médiateur formalise un accord amiable.

En l'absence d'accord, le médiateur émet une recommandation de solution qu'il transmet aux parties. Les opérateurs doivent informer le médiateur dans un délai d'un mois s'ils acceptent de mettre en œuvre la solution proposée. Le requérant est également invité à donner son avis sur la solution proposée. Le délai réglementaire pour l'émission des recommandations est de 90 jours à compter de la notification de la recevabilité du dossier, avec possibilité de prolongation en cas de litige complexe.

Contacts

Pour toute précision, le service énergie-info est joignable au numéro vert 0 800 112 212.

Autres actions possibles

Le litige peut également être signalé à d'autres institutions telles que :

  • La direction générale de concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) : site SignalConso ;
  • La direction départementale de la DGCCRF du siège social de l’entreprise concernée (voir l’annuaire) ;
  • Une association de consommateur ;
  • Le Comité de règlement des différends et des sanctions (CoRDiS) : si le litige est lié à l’accès ou à l’utilisation du réseau.

Facture d'électricité ou de gaz jugée abusive : dans quels cas peut-on la contester ?

En 2024, une part importante des saisines adressées au Médiateur national de l’énergie concerne la facturation : près de 15 % des litiges recevables. Les consommateurs contestent souvent des montants jugés excessifs ou incohérents avec leur consommation réelle. Si certaines situations ne relèvent pas formellement d’un litige (comme une régularisation élevée mais conforme), d’autres, en revanche, constituent des anomalies recevables : absence d’information sur une hausse de prix, facturation hors délai légal, consommation facturée sans contrat, etc.

Voici les principaux cas de facturation problématique identifiés par le MNE, avec des conseils pratiques pour y faire face.

Problèmes fréquents de facturation et recours possibles

Régularisations très élevées : quand les mensualités ont été mal calculées

Une plainte récurrente chez les consommateurs : une facture de régularisation très élevée, résultant de mensualités trop basses fixées par le fournisseur. Ces mensualités sont censées être ajustées selon la consommation réelle, surtout avec les compteurs communicants Linky ou Gazpar. Or, le Médiateur a constaté que certains fournisseurs négligent cette mise à jour, ou acceptent trop facilement une baisse artificielle de mensualités.

Le consommateur peut demander un ajustement à la hausse si sa consommation augmente, afin d’éviter les mauvaises surprises en fin d’année. Un refus injustifié du fournisseur peut être signalé.

Ce que Selectra vous conseille :

  1. Ne pas sous-estimer volontairement les mensualités, au risque d’une régularisation importante.
  2. Demander un ajustement annuel des échéances en fonction des données réelles de consommation.
  3. Opter pour la facturation au réel si l'on souhaite payer ce qui est effectivement consommé, mois par mois.

Hausse de prix non signalée : que dit la réglementation ?

Plusieurs fournisseurs ont été mis en cause en 2024 pour avoir appliqué des hausses de prix sans information préalable claire. L’article L. 224-10 du Code de la consommation oblige les fournisseurs à informer leurs clients, par écrit, d’une évolution tarifaire au moins un mois avant son application, de façon compréhensible et détaillée.

Le Médiateur a dénoncé les pratiques de certains acteurs (notamment OHM Énergie, ENGIE ou ENI), qui se contentaient d’un courriel obscur ou d’un lien vers un PDF sans préciser l’impact financier de la hausse.

Ce que Selectra vous conseille :

  1. Demander la grille tarifaire complète, passée et actuelle, pour identifier toute augmentation non signalée.
  2. Contester les hausses appliquées sans préavis clair ou compréhensible.
  3. Conserver tous les courriels et courriers pour prouver le manquement à l'obligation d'information.

Consommation facturée sans contrat : que faire ?

Dans certains cas, des consommateurs se voient facturer de l’énergie alors qu’ils ne disposent d’aucun contrat actif. Ces situations peuvent survenir lors d’un déménagement, d’un problème de mise en service ou d’une erreur administrative. Le gestionnaire de réseau facture alors les kWh au tarif de marché, souvent bien plus élevé.

Le MNE juge ce type de facturation injuste s’il résulte d’un défaut de traitement du fournisseur ou du distributeur (cas observés avec EDF, TotalEnergies, ENGIE, etc.).

Ce que Selectra vous conseille :

  1. Vérifier que le contrat a bien été activé après souscription et que le bon PDL/PRM est utilisé.
  2. Demander une régularisation et contester la facture « sans contrat » si la situation est due à une erreur externe.
  3. Conserver tous les échanges et confirmations de souscription pour prouver sa bonne foi.

Facture rétroactive : au-delà de 14 mois, c’est illégal

Le Médiateur a reçu en 2024 de nombreux signalements de factures de rattrapage tardives, parfois sur plusieurs années. Pourtant, l’article L. 224-11 du Code de la consommation interdit de facturer une consommation de plus de 14 mois, sauf cas très précis (obstacle au relevé ou fraude).

Ces retards sont parfois dus à des dysfonctionnements informatiques, notamment chez ENEDIS, ou à un défaut de relève du compteur.

Ce que Selectra vous conseille :

  1. Examiner les périodes de consommation indiquées sur la facture de régularisation.
  2. Contester toute facture qui inclut une période de plus de 14 mois, sauf justification exceptionnelle.
  3. Faire valoir la prescription même si la consommation est avérée.

Mauvais compteur ou mauvais logement : une erreur lourde de conséquences

Le MNE traite régulièrement des cas où le contrat a été activé sur le mauvais compteur : erreur sur le PDL (Point de Livraison) ou PRM, confusion entre deux logements d’un même immeuble, etc. Cela peut conduire à des factures incohérentes ou à des coupures injustifiées.

Ces erreurs sont le plus souvent imputables au fournisseur lors de la souscription.

Ce que Selectra vous conseille :

  1. Comparer le numéro de compteur (ou PDL/PRM) sur la facture avec celui affiché sur le compteur physique.
  2. Signaler immédiatement toute discordance au fournisseur.
  3. Demander le remboursement ou l’annulation des sommes facturées à tort.

Compteur suspect : comment savoir s’il est défectueux ?

Si votre compteur Linky ou Gazpar affiche une consommation inhabituelle ou un comportement étrange (bip, clignotements rapides, index irréalistes), il peut s’agir d’un dysfonctionnement. Une vérification par ENEDIS (électricité) ou GRDF (gaz) est alors nécessaire.

Attention : si aucune anomalie n’est détectée, les frais de vérification seront à votre charge et facturés directement.

Tarifs d'intervention pour contrôler un compteur (ENEDIS et GRDF)
Intervention Compteur électrique Compteur gaz
Vérification visuelle du compteur 42,81 € 18,80 €
Contrôle en laboratoire 386,46 € 355,69 €

Ce que Selectra vous conseille :

  1. Débrancher tous les appareils pour vérifier si le compteur continue de tourner.
  2. Comparer les index sur le compteur avec ceux de la facture.
  3. En cas de doute réel, demander une vérification technique par le gestionnaire du réseau.

Quels fournisseurs ont le moins de litiges ?

Le taux de saisines est un bon indicateur à regarder. Il est calculé sur une période de 12 mois et reflète le nombre de saisines formelles du médiateur national de l’énergie (qu’elles soient jugées recevables ou non) pour 100 000 contrats de fourniture de gaz ou d’électricité, et ce pour chaque fournisseur.

Pour toute l'année 2024, les trois fournisseurs avec le taux de saisines le plus faible auprès du médiateur sont Ilek, Octopus Energy et Enercoop, avec respectivement 8, 11 et 12 saisines pour 100 000 contrats.

Sur cette période, le fournisseur historique EDF se place en 6ᵉ position avec 22 pour 100 000 contrats. La moyenne des taux de saisines s'établit quant à elle à 32 pour 100 000 contrats.

  1. Ilek
  2. Octopus Energy
  3. Enercoop

Un autre indicateur vers lequel vous pouvez vous tourner est le Selectra Score, qui évalue les offres d'énergie en combinant deux critères principaux : le prix et la qualité du service client. Chaque offre reçoit un centile « prix », qui indique sa position relative par rapport aux autres offres en termes de coût, et un centile "qualité", basé sur des indicateurs tels que la satisfaction client et le taux de litiges auprès du médiateur national de l'énergie. La moyenne de ces deux centiles détermine une note globale, convertie en une lettre allant de A (meilleur rapport qualité-prix) à E (rapport qualité-prix moins compétitif).

Top 5 des offres d'électricité en juin 2025 classées par Selectra Score

Le signe    à côté du numéro indique que le fournisseur est partenaire de Selectra.

Offre Caractéristiques Tarif Score Contact
NovaFixe Élec
NOVAFIXE ÉLEC
2.6 sur 5 - 105 avis clients
  • Electricité verte Standard : Garanties d'Origine
  • Electricité à prix fixes 2 ans
Budget annuel
1277 €
Vous gagnez
97 €
Selectra Score A
Vérifié le 02/06/2025
Électricité Stable 100% verte
ÉLECTRICITÉ STABLE 100% VERTE
3.2 sur 5 - 120 avis clients
  • Electricité verte Standard : Garanties d'Origine
  • Electricité à prix fixes 1 an
Budget annuel
1314 €
Vous gagnez
61 €
Selectra Score A
Souscrire en ligne Vérifié le 02/06/2025
Plenifix 1 an Électricité
PLENIFIX 1 AN ÉLECTRICITÉ
  • Electricité verte Standard : Garanties d'Origine
  • Electricité à prix fixes 1 an
Budget annuel
1255 €
Vous gagnez
120 €
Selectra Score B
Souscrire en ligne Vérifié le 03/06/2025
Standard Fixe Électricité
STANDARD FIXE ÉLECTRICITÉ
  • Prix Selectra 2024
  • Electricité à prix fixes 1 an
Budget annuel
1273 €
Vous gagnez
101 €
Selectra Score B
Souscrire en ligne Vérifié le 02/06/2025
Électricité Stable
ÉLECTRICITÉ STABLE
3.2 sur 5 - 120 avis clients
  • Electricité à prix fixes 1 an
Budget annuel
1278 €
Vous gagnez
97 €
Selectra Score B
Souscrire en ligne Vérifié le 02/06/2025

Simulations effectuées pour une consommation domestique de 6000 kWh par an et une puissance de 6 kVA à Lyon. En savoir plus sur notre Selectra Score.

Top 5 des offres de gaz en juin 2025 classées par Selectra Score

Le signe    à côté du numéro indique que le fournisseur est partenaire de Selectra.

Offre Caractéristiques Tarif Score Contact
Eco-conso Gaz
ECO-CONSO GAZ
2.4 sur 5 - 67 avis clients
  • Gaz à prix fixes 2 ans
Budget annuel
1299 €
Vous gagnez
78 €
Selectra Score A
Souscrire en ligne Vérifié le 05/05/2025
Extra Eco Gaz
EXTRA ECO GAZ
  • Gaz à prix fixes 1 an
Budget annuel
1313 €
Vous gagnez
65 €
Selectra Score B
Souscrire en ligne Vérifié le 29/05/2025
Biogaz Online
BIOGAZ ONLINE
  • Offre indexée sur le prix repère gaz
  • Gaz vert Standard (GO partielles)
  • Prix indexés
Budget annuel
1333 €
Vous gagnez
44 €
Selectra Score B
Souscrire en ligne Vérifié le 23/05/2025
Gaz Référence 3 ans
GAZ RÉFÉRENCE 3 ANS
  • Gaz vert Standard (GO partielles)
  • Gaz à prix fixes 3 ans
Budget annuel
1357 €
Vous gagnez
21 €
Selectra Score B
Souscrire en ligne Vérifié le 02/06/2025
Gaz Zen 1 an
GAZ ZEN 1 AN
2.3 sur 5 - 45 avis clients
  • Prix Selectra 2024
  • Gaz à prix fixes 1 an
Budget annuel
1364 €
Vous gagnez
14 €
Selectra Score B
Vérifié le 02/06/2025

Simulations effectuées pour une consommation domestique de 10000 kWh de gaz par an à Lyon. En savoir plus sur notre Selectra Score.

Fournisseurs à surveiller : en 2024, le Médiateur a attribué un « carton rouge » à trois opérateurs pour des pratiques gravement préjudiciables :

  • Wekiwi : taux de litiges 25 fois supérieur à la moyenne, pratiques commerciales agressives, modifications contractuelles illégales.
  • Primagaz : système de facturation bloqué pendant plusieurs mois, clients sans livraison ni réponse.
  • JP Energie Environnement (JPME) : non-paiement des producteurs photovoltaïques particuliers, tentative d’éviction du Médiateur.

Quels fournisseurs rencontrent les taux de saisines les plus hauts ?

Au contraire, certains fournisseurs trainent un boulet, pouvant impacter leur image de marque auprès des consommateurs. Parmi eux (toujours pour toute l'année 2024), Wekiwi avec 810 saisines pour 100 000 contrats, soit près de 25 fois la moyenne nationale. On remarque aussi Plenitude ou Ekwateur avec respectivement 99 et 54 saisines pour 100 000 contrats.

Selon une étude Selectra, on observe une corrélation entre les taux de saisines auprès du médiateur de l'énergie et les avis clients sur les plateformes en ligne. Les fournisseurs ayant des taux de saisines plus élevés tendent souvent à afficher des avis clients plus bas, ce qui peut refléter une insatisfaction générale vis-à-vis de la qualité du service.

Une tendance apparaît où une mauvaise expérience client, souvent liée à des pratiques commerciales peu transparentes (selon le médiateur national de l'énergie), se traduit par une hausse des saisines, illustrant un lien entre l'insatisfaction des consommateurs et les recours fréquents au MNE.

Même en milieu de litige, changer d'offre d’énergie pour un fournisseur plus fiable peut être avantageux, car cela vous permet de bénéficier d’un service client de meilleure qualité et d’éviter des erreurs répétées ou des pratiques discutables. Bien entendu, cela n’annule pas le litige en cours ou à venir avec le fournisseur actuel.