Prix du gaz et de l’électricité, rénovation énergétique, tarifs réglementés… Démêler le vrai du faux en matière d'énergie !
De nombreuses questions gravitent autour du secteur de l’énergie. Quel fournisseur de gaz ou d’électricité choisir, quelle énergie privilégier, comment réaliser des économies ? Retour sur les questions les plus fréquentes liées au secteur de l’énergie.
💰 Prix de l'énergie
Le prix de l’électricité ne fait qu’augmenter
❌ FAUX
Les prix de l’électricité sur les marchés de gros ont subi d’importantes hausses en 2022 et en 2023, à l’image de l’été 2022, au cours duquel le prix du mégawattheure (MWh) a atteint les 700 euros.
Cependant, cette augmentation n’est ni continue ni systématique. En effet, le prix de l’électricité sur les marchés de gros évolue en fonction de différents paramètres. Le niveau de la demande ou le climat peuvent bouleverser les prix. Il faut aussi prendre en compte les mouvements du prix du gaz, auquel est lié celui de l’électricité, puisqu’elle est produite en partie grâce à cette énergie. Enfin, le contexte géopolitique et l’approvisionnement peuvent avoir une incidence sur le prix moyen de vente de l’électricité.
Même si le prix de l’électricité reste élevé pour la France en ce début d’été 2023, il bénéficie toutefois de baisses régulières depuis l’an dernier. Aujourd’hui, le prix sur les marchés spot de l'électricité est par exemple de 103,19 € / MWh. Il était de 82,71 € / MWh le 6 juin dernier, et de 89,22 € / MWh le 6 mai, donc 8 % moins cher un mois plus tard.
Par ailleurs, si le tarif réglementé de l’électricité d’EDF - référence française en matière de prix de l’électricité - évolue traditionnellement deux fois par an, celui-ci peut être revu à la hausse, comme à la baisse.
Se chauffer à l’électricité coûte plus cher que se chauffer au gaz
✅ VRAI et ❌ FAUX
Si le prix du kWh d’électricité est certes plus élevé que celui du gaz, la réponse à cette question dépend néanmoins de plusieurs paramètres, tels que :
- La superficie du logement et son isolation ;
- Le type d’abonnement souscrit pour le gaz et l’électricité (les options du type heures pleins/heures creuses pour l’électricité permettent par exemple de réguler le coût de sa consommation) ;
- Les types d’appareils de chauffage, tous les radiateurs n’ont en effet pas la même efficacité énergétique.
En fonction de ces ajustements, le coût du chauffage, qu’il soit à l’électricité ou au gaz, peut complètement varier. Voici par exemple une simulation des budgets annuels pour différents types de logements, et pour des offres électricité et gaz en option Base :
Profil | Energie utilisée | Facture totale annuelle |
---|---|---|
Studio de 30 m² | Tout électrique Consommation annuelle : 4 700 kWh 6 kVA - Option Base | 1113€ |
Chauffage, eau chaude et cuisson au gaz Consommation annuelle gaz : 5 339 kWh Consommation annuelle élec. : 913 kWh 6 kVA - Option Base | 1117€ Gaz : 662 € Elec. : 332 € Chaudière : 123 € | |
Appartement de 70 m² | Tout électrique Consommation annuelle : 9 950 kWh 6 kVA - Option Base | 2196 € |
Chauffage, eau chaude et cuisson au gaz Consommation annuelle gaz : 9693 kWh Consommation annuelle élec. : 1023 kWh 6 kVA - Option Base | 1520 € Gaz : 1042 € Elec. : 355 € Chaudière : 123 € | |
Maison de 130 m² | Tout électrique Consommation annuelle : 19 753 kWh 9 kVA - Option Base | 4252 € |
Chauffage, eau chaude et cuisson au gaz Consommation annuelle gaz : 19 101 kWh Consommation annuelle élec. : 1 885 kWh 6 kVA - Option Base | 2460 € Gaz : 1804 € Elec. : 533 € Chaudière : 123 € |
Estimations réalisées en juillet 2023. Prix du gaz valable pour Paris (zone tarifaire 2) pour une offre qui serait strictement indexée au prix repère de la CRE. Prix de l’électricité au tarif réglementé d’EDF. Prix moyen pour un entretien annuel de chaudière gaz en juillet 2023 par Engie Home Services, pour un logement de moins de deux ans.
Les prix du gaz vont bondir avec la fin des tarifs réglementés
❌ FAUX
Depuis le 1er juillet 2023, les tarifs réglementés de vente du gaz (TRVG) ont disparu. Pour beaucoup, la disparition de ce tarif de référence fixé par les pouvoirs publics va nécessairement se traduire par une flambée des prix du gaz. Pourtant, rien n’est moins sûr.
En effet, le TRVG est remplacé par le prix repère du gaz, un indice de prix du kWh de gaz publié mensuellement par la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE). Ce prix repère, qui sert de balise référence, sera vraisemblablement utilisé par les fournisseurs d’énergie pour élaborer leurs offres commerciales. Une bonne partie des fournisseurs ont d’ailleurs d’ores et déjà indexé leurs offres de gaz sur le prix repère de la CRE, en proposant parfois des réductions par rapport à cet indice. Par ailleurs, puisqu’il est construit par la CRE selon la même méthode, ce prix repère remplace le TRVG dans son rôle d’indicateur pour les consommateurs, les aidant à comparer les différentes offres de gaz.
Il faut également noter que la fin du TRVG ne représente pas un bouleversement du marché du gaz. En effet, ce tarif n’était déjà plus disponible à la souscription depuis 2019, et concernait au 1er juillet seulement 2,5 millions de ménages. La majorité des ménages français avaient donc déjà fait le choix d’autres formules tarifaires. Selon la CRE, au 30 mars 2022, 60% des consommateurs français disposaient ainsi d’une offre de marché, et 14% d’entre eux d’une offre indexée aux TRVG. Il est d’ailleurs à noter qu’en ce mois de juillet, la grille repère proposée par la CRE présente un prix inférieur à celui de l’ancien tarif réglementé du gaz d’Engie.
📝 Offres et contrats
Je peux souscrire l’offre “Passerelle” proposée par Engie
❌ FAUX
L’offre Gaz Passerelle est une offre de marché proposée uniquement aux derniers abonnés aux TRVG chez Engie, qui n’auraient pas changé de contrat au moment de la disparition du tarif réglementé de gaz. Ces clients ont basculé automatiquement vers l’offre Passerelle le 1er juillet.
Il est impossible de souscrire cette offre, car elle a vocation à rester une offre transitoire, laissant le temps aux consommateurs de comparer les offres de gaz pour se tourner vers l’offre de leur choix. Les clients qui en bénéficient peuvent en revanche la résilier à tout moment sans frais.
Avec une offre de gaz ou d'électricité à prix fixe, je suis protégé contre les hausses de prix
✅ VRAI
Un contrat d’énergie à prix fixe est souscrit pour une durée allant de 1 à 4 ans. Le client et le fournisseur négocient au début du contrat un prix de l’abonnement et/ou du kWh de gaz ou d’électricité, qui restera le même pour toute la durée du contrat. Le fournisseur s’engage ainsi à facturer son client au même prix pendant 1 à 4 ans, et ce même si les prix de l’électricité ou du gaz sur les marchés de gros subissent des augmentations importantes pendant cette période. À l’issue du contrat, le tarif peut ensuite être renégocié.
Ce type de contrats protège donc le consommateur contre les flambées de prix. En revanche, ces offres affichent en général un prix plus élevé que les offres à prix indexés, et ne permettent pas de bénéficier des éventuelles baisses de prix. Par ailleurs, les taxes ne sont pas comprises dans la garantie de fixité des prix, une augmentation des taxes se traduit donc par une augmentation de la facture.
Je reste engagé pour toute la durée du contrat lorsque je souscris une offre à prix fixes
❌ FAUX
Un client n’est jamais engagé auprès d’une offre ou d’un fournisseur d’énergie. Il peut changer d’offre ou changer de fournisseur à tout moment, sans justification et gratuitement. C’est donc également le cas pour les offres à prix fixes.
La confusion peut venir du fait que le fournisseur est quant à lui bien engagé pour un contrat à prix fixes : il doit en effet maintenir un prix du kWh d’électricité ou de gaz égal à celui qui a été fixé, et ce pour toute la durée du contrat.
Si un consommateur n’est pas satisfait de son offre à prix fixe, souhaite changer de fournisseur ou doit déménager, il peut donc rompre son contrat sans contrainte. En revanche, il convient de souligner qu’en se désengageant, il ne peut plus bénéficier du tarif négocié dans le cadre de ce contrat.
Changer de fournisseur implique de changer de compteur
❌ FAUX
Il n’est pas nécessaire pour les consommateurs de changer de compteur lorsqu’ils optent pour un nouveau fournisseur d’énergie. En souscrivant une offre auprès d’un autre fournisseur d’énergie, il n’y a de toute façon aucune démarche à réaliser, si ce n’est indiquer son adresse et ses informations personnelles. Le nouveau fournisseur se charge des démarches de résiliation de l’ancien contrat.
🔧 Rénovation énergétique
Je peux solliciter une aide financière de rénovation énergétique pour réaliser mes travaux moi-même
❌ FAUX
Les dispositifs d’aides aux travaux de rénovation énergétique sont soumis à un cahier des charges précis. Il est impossible de bénéficier d’une aide financière en effectuant soi-même des travaux pour améliorer les performances énergétiques de son domicile. L’obtention de ce type d’aide dépend en effet de la présentation d’un devis de réalisation de travaux ou d’achat d’équipements par un professionnel “Reconnu Garant de l’Environnement” (RGE).
Recourir à un artisan RGE est l’assurance d’obtenir un travail de qualité, durable et offrant un rendement énergétique suffisant. C’est aussi le meilleur moyen de se protéger contre d’éventuelles escroqueries.
Pour bénéficier du dispositif MaPrimeRénov’, je peux effectuer mes travaux auprès de n’importe quel professionnel
❌ FAUX
Le dispositif MaPrimeRénov’ suit les mêmes obligations que celles citées précédemment. Pour obtenir un coup de pouce financier dans le cadre de MaPrimeRénov’, il est indispensable de confier ses travaux de rénovation énergétique à un artisan RGE.
Cette obligation s’applique pour MaPrimeRénov’ Sérénité, MaPrimeRénov’ Copropriétés ou encore pour le forfait “Rénovations Globales”. Pour trouver un professionnel RGE près de chez soi, il est possible de consulter un annuaire en ligne sur le site france-renov.gouv.fr, qui recense les professionnels certifiés RGE dans toute la France.
Je peux payer mes travaux de rénovation énergétique avec mon chèque énergie
✅ VRAI
Le chèque énergie permet de soutenir les ménages les plus fragiles dans leurs dépenses énergétiques, en les aidant à payer leurs factures d’énergie. Mais il offre également la possibilité de financer certains travaux de rénovation énergétique. Son utilisation dans ce cadre dépend toutefois de certaines conditions :
- Les travaux doivent être facturés avant la date de fin de validité inscrite sur le chèque énergie. La durée d’un chèque énergie est d’une année à partir de sa date d’émission ;
- Il reste possible de financer des travaux prévus après la date de fin de validité, mais il faudra alors convertir le chèque en chèque travaux du même montant. Ce format de chèque dispose de deux ans de délai supplémentaire. Mais attention, une fois transformé, le chèque ne peut plus servir à régler ses factures d’énergie ;
- Les chèques travaux ne peuvent par ailleurs être utilisés et cumulés que sur une durée maximale de trois ans.
♻️ Énergies renouvelables
Les offres d’énergie verte sont toutes les mêmes
❌ FAUX
L’électricité verte et le biogaz, une fois injectés dans le réseau d’électricité et de gaz, sont indistinguables de l’électricité et du gaz non renouvelables. Ce n’est pas pour autant que toutes les offres d’énergie verte se valent.
La qualité d’une offre d’électricité verte est mesuré par le système des garanties d’origine, qui permet de prouver que le fournisseur proposant une offre d’électricité verte a bien acheté de l’électricité d’origine renouvelable à hauteur des consommations de ses clients.
En fonction de la méthode d’obtention des garanties d’origine par le fournisseur, l’offre d’électricité peut être :
- Une offre d’électricité verte premium, lorsque l’électricité et la garantie d’origine qui y est rattachée ont été achetés auprès du même producteur ;
- Une offre d’électricité verte standard, lorsque l’électricité est achetée auprès d’un producteur et la garantie d’origine auprès d’un autre. Le fournisseur peut alors choisir d’acheter de l’électricité renouvelable ou non.
La traçabilité de l’électricité verte est meilleure pour les offres premium, car l’électricité est achetée auprès du même producteur que les garanties d'origine. Par ailleurs, ces offres accordent de meilleures conditions de rémunération aux producteurs, par le biais de contrats à long terme, ce qui permet de pérenniser les installations de production.
À ce dispositif s’ajoute le label VertVolt, une certification distribuée par l’Agence de la transition écologique (Ademe) aux fournisseurs qui proposent des offres vraiment vertes, et ce afin de limiter les pratiques de greenwashing. Ce label se décline en deux paliers :
- Le label de niveau 1 “Engagé” ⭐, pour les fournisseurs qui achètent tous les mois leur électricité et ses Garanties d'Origine auprès d'une installation située en France dont l'électricité produite est issue d'énergies renouvelables, et qui achètent en quantité égale à la consommation de leurs clients ;
- Le label de niveau 2 “Très engagé” ⭐⭐, pour les fournisseurs qui répondent à toutes les exigences du niveau 1, en plus de garantir que 25% de l'électricité fournie est produite / achetée auprès d'une installation récente raccordée après le 1ᵉʳ Janvier 2015, et ne bénéficiant pas d'un soutien public, ou d'une installation faisant l'objet d'une gouvernance partagée.
Pour le biométhane, on distingue également deux types d’offres :
- Les offres standard. Le fournisseur indique la proportion de gaz vert distribué à ses clients, le producteur de biométhane et le pays d’origine de l’énergie distribuée ;
- Les offres dites “compensées carbone”. Dans ce cas, le fournisseur achète en plus des crédits carbone auprès d’associations habilitées pour compenser les émissions de CO2 produites par la combustion du gaz.
Les particuliers peuvent revendre leur production d'énergie solaire
✅ VRAI
Les particuliers disposant de panneaux photovoltaïques chez eux sont autorisés à revendre la totalité ou une partie de leur production d’énergie solaire.
Pour ce faire, plusieurs démarches sont nécessaires. Le moyen le plus connu pour revendre sa production d’énergie solaire est l’obligation d’achat. Ce processus est encadré par l’article L314 du Code de l’Énergie et par des arrêtés tarifaires.
Il faut tout d’abord faire poser des panneaux photovoltaïques chez soi, si ce n’est pas déjà fait. Ensuite, il est nécessaire :
- De demander un raccordement au réseau à Enedis ;
- D’obtenir une attestation de conformité intitulée “Consuel” permettant de vérifier la qualité et les normes de l’installation ;
- De signer un contrat d’obligation d’achat (OA). Ce contrat lie le revendeur particulier à EDF OA, une entreprise locale de distribution ou un autre fournisseur d’électricité ;
- Mettre en place un système de facturation en s’inscrivant sur la plateforme du fournisseur d’énergie choisi avec son numéro OA ou le numéro Contrat de raccordement d'accès et d'exploitation ;
- Facturer une à deux fois par an la surproduction que l’on souhaite revendre au fournisseur.
☢️ Énergie nucléaire
L'énergie nucléaire est une énergie renouvelable
❌ FAUX, mais...
L’énergie nucléaire n’est pas considérée comme une énergie renouvelable, car le combustible utilisé dans les centrales, l’uranium, n’est disponible qu’en quantité limitée sur Terre. On considère une filière de production d’énergie comme renouvelable si la source d’énergie utilisée est inépuisable (le vent pour les éoliennes par exemple) ou se renouvelle rapidement (le bois pour la biomasse).
L’énergie nucléaire est produite par le biais d’une fission d’atomes lourds et instables d’uranium grâce à l’impact d’un neutron. Cette division donnera naissance à deux ou trois neutrons qui pourront alors casser d’autres noyaux d’uranium. Durant ce procédé, de la chaleur est dégagée et est utilisée pour chauffer de l’eau et la transformer en vapeur, qui actionne ensuite une turbine et produit ainsi de l’électricité. Bien qu’il ne soit pas le minerai le plus rare (il est 1 000 fois plus commun que l’or), l’uranium est toutefois disponible en quantité limitée sur Terre.
En revanche, l’énergie nucléaire peut être considérée à certains points de vue comme une énergie verte, car elle émet très peu de gaz à effet de serre. Le 2 février 2022, la Commission européenne a ainsi décidé d’accorder un label "vert" à l'énergie nucléaire, en considérant qu’elle permet de contribuer à la transition énergétique en tant qu’énergie décarbonée. Cette décision ne fait toutefois pas consensus en Europe, et de nombreux acteurs (pays européens, associations…) s’opposent à la considération du nucléaire comme une énergie verte.
Les réacteurs nucléaires consomment énormément d’eau
✅ VRAI et ❌ FAUX
Un des enjeux centraux liés à l’énergie nucléaire concerne la gestion de l’eau. En effet, de grandes quantités d’eau sont nécessaires au refroidissement des réacteurs, une étape indispensable pour leur bon fonctionnement et leur sûreté. En revanche, une confusion fréquente est de penser que l’ensemble de l’eau pompée est utilisée. Ce n’est pas le cas, du moins cela dépend du type de réacteur.
On distingue en France deux types de réacteurs nucléaires :
- Les réacteurs en circuit ouvert : l’eau est pompée en surface, depuis un cours d’eau au débit suffisant ou depuis la mer, puis est entièrement restituée à la source. Les volumes d’eau pompés et refroidis sont conséquents (55 à 200 m³ par seconde, d’après un rapport d’information du Sénat), mais l’eau est ensuite entièrement restituée dans son milieu d’origine, à une température supérieure de 2 ou 3 °C. En France, on trouve 14 réacteurs de ce type en bord de mer et 12 autres en bord de fleuve.
- Les réacteurs en circuit fermé : l’eau du circuit de refroidissement est refroidie grâce à une tour aéroréfrigérante (les fameuses grandes cheminées), puis rejetée en partie dans son milieu d’origine et en partie dans l'atmosphère sous forme de vapeur d’eau. Il n’est pas nécessaire de prélever autant d’eau, ce qui permet d’installer les centrales à proximité d’un cours d’eau à faible débit. Ce type de circuit concerne 30 réacteurs en France.
Concrètement, les réacteurs en circuit ouvert pompent beaucoup d’eau mais n’en consomment pas, puisqu’elle est entièrement restituée (même si elle est alors plus chaude). Quant aux réacteurs en circuit fermé, ils pompent peu d’eau mais en consomment une grande partie (l’eau rejetée dans l’atmosphère n’est pas restituée).
Il faut toutefois noter que d’après la Société française d’énergie nucléaire, la production nucléaire représente en moyenne entre 5 à 10 % de la consommation d’eau annuelle du pays.