Energies renouvelables : sources, production en France en 2025

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Les énergies renouvelables sont des sources d'énergie inépuisables à l'échelle humaine, issues de phénomènes naturels comme le soleil, le vent, l'eau, la biomasse, l'air, la géothermie ou les déchets. Elles connaissent un fort développement depuis le début des années 2000, poussé par un impératif environnemental. En 2023, les énergies renouvelables représentaient 388 TWh de la consommation finale brute d'énergie en France, soit 22,2% des sources d'énergie.
Définition et liste des énergies renouvelables
Les énergies dites « renouvelables » se caractérisent par leur capacité à se régénérer naturellement et leur faible impact sur l’environnement. Elles sont issues de ressources inépuisables à l’échelle humaine et contribuent à la lutte contre le changement climatique et à la transition énergétique.
On les distingue ainsi des énergies dites « fossiles ».
On peut catégoriser 7 types d’énergies renouvelables :
- L’énergie hydraulique exploite la force ou le mouvement de l’eau, comme les courants, les chutes d’eau ou les marées, pour produire de l’électricité. Cette énergie renouvelable est convertie via des installations telles que les barrages hydroélectriques, les centrales marémotrices. Les énergies marines venues des vagues, des courants marins avec les hydroliennes et l'énergie thermique des mers exploitent les mouvements et les différences de température des masses d'eau pour produire de l'électricité mais ne sont pas matures.
- L’énergie éolienne utilise la force du vent pour faire tourner des éoliennes, dont le mouvement est transformé en électricité grâce à un générateur. Cette source d’énergie est captée depuis la terre ou en mer. Son rendement dépend de la vitesse et de la régularité des vents.
- L’énergie solaire capte la lumière ou la chaleur du soleil pour produire de l’électricité ou fournir de la chaleur via des panneaux photovoltaïques ou thermiques. Elle est adaptée tant à l’autoconsommation qu'à l’alimentation des réseaux électriques.
- L’énergie biomasse provient de la combustion ou de la transformation de matières organiques comme le bois, les déchets végétaux ou agricoles. Elle est utilisée pour produire de l’électricité, alimenter des systèmes de chauffage ou générer du biogaz via des procédés comme la méthanisation pour être injecté dans les réseaux de gaz naturel ou utilisé comme carburant.
- La géothermie consiste à exploiter la chaleur stockée dans le sous-sol terrestre, soit pour produire de l’électricité, soit pour chauffer des bâtiments. Elle utilise des pompes à chaleur géothermiques ou des centrales géothermiques, selon la profondeur et la température des ressources.
- L’aérothermie capte les calories présentes dans l’air extérieur pour générer de l’énergie thermique grâce à des pompes à chaleur. Ce système est principalement utilisé pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire ou le rafraîchissement des bâtiments.
- Les déchets permettent de produire de l’énergie grâce à leur valorisation, qu’elle soit thermique, mécanique ou biologique. Cette énergie est générée par des procédés comme l’incinération avec récupération de chaleur ou la méthanisation des déchets organiques.
Avantages
À l'heure du réchauffement climatique, les énergies vertes permettent de continuer à alimenter nos sociétés en électricité et en gaz tout en limitant notre impact sur l'environnement. C'est pourquoi l'essentiel des pays s'engagent dans une transition énergétique.
Qui plus est, le vent, le soleil ou les précipitations sont disponibles de manière inépuisable, ce n'est pas le cas des énergies non renouvelables (pétrole, charbon, gaz naturel ou encore uranium).
Elles favorisent en outre l’indépendance énergétique en exploitant des ressources locales, réduisant par la même occasion la dépendance aux importations de combustibles fossiles.
L’impact carbone des énergies renouvelables est faible car elles utilisent des ressources naturelles directement disponibles sans combustion de carbone lors de leur fonctionnement. Cependant, il n’est pas neutre en raison des émissions générées par la fabrication, l’installation, le transport et le recyclage des équipements nécessaires à leur exploitation. Les panneaux solaires, les éoliennes et autres barrages hydrauliques par exemple ont un impact environnemental non négligeable en raison des matériaux nécessaires à leur fabrication (métaux rares, béton, etc.), de l'énergie consommée pour leur production et installation, ainsi que de la perturbation des écosystèmes locaux, notamment pour les barrages qui modifient les habitats aquatiques. Bien qu'ils émettent peu de CO2 en fonctionnement, leur cycle de vie complet engendre une intensité carbone qui, bien que faible comparée aux énergies fossiles, n'est pas totalement neutre.
Les énergies renouvelables sont devenues financièrement avantageuses grâce à la baisse continue de leurs coûts de production. En 2023 selon l'IRENA, environ 81% des nouvelles installations renouvelables à grande échelle présentaient des coûts inférieurs à ceux des alternatives fossiles. Cette compétitivité accrue, combinée à la volatilité des prix des combustibles fossiles, renforce l'attrait économique des énergies renouvelables.
Inconvénients
A l'exception de la biomasse, des marées et de la géothermie, les énergies renouvelables présentent le désavantage d'être intermittentes, c'est-à-dire qu'elles ne permettent pas une production continue et assurée d'électricité. Or aujourd'hui, les techniques de stockage de l'électricité en grande quantité sont trop onéreuses pour être généralisées.
De plus, la fabrication des infrastructures renouvelables nécessite parfois l'utilisation de métaux rares. Or l'exploitation de ces métaux a un vrai impact sur les environnements.
Notons également que ces métaux stratégiques n'étant pas présents sur le territoire français en quantité suffisante, une souveraineté énergétique totale grâce aux renouvelables reste illusoire.
La production d'énergie renouvelable en France et dans le monde
Les renouvelables dans le mix énergétique
À l’échelle mondiale, la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie primaire a augmenté et est passée de 7,18% en 1990 à 14,21% en 2022, indiquant une adoption progressive mais encore limitée des renouvelables dans le mix énergétique global. En Europe, la progression est plus significative, passant de 5,61% à 16,56%, grâce à des efforts constants pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. En France, bien que la part des renouvelables ait doublé sur cette période (de 6,22 % à 14,62 %), la croissance reste modérée, notamment en raison de l’importance des énergies nucléaires dans le mix énergétique.
La consommation d'énergie primaire désigne l'ensemble des énergies brutes utilisées directement ou transformées pour répondre aux besoins énergétiques d'un pays, avant toute conversion en énergie secondaire (comme l'électricité). Quand elle inclut les énergies fossiles, renouvelables, et nucléaires, elle permet de mesurer la demande énergétique totale d'une économie.
Année | Monde | Europe | France |
---|---|---|---|
1990 | 7,18% | 5,61% | 6,22% |
1991 | 7,30% | 5,80% | 6,27% |
1992 | 7,29% | 6,19% | 7,40% |
1993 | 7,66% | 6,58% | 6,97% |
1994 | 7,64% | 6,99% | 8,56% |
1995 | 7,87% | 7,07% | 7,82% |
1996 | 7,76% | 6,62% | 6,88% |
1997 | 7,85% | 7,04% | 6,80% |
1998 | 7,89% | 7,31% | 6,47% |
1999 | 7,85% | 7,51% | 7,39% |
2000 | 7,82% | 7,80% | 6,74% |
2001 | 7,55% | 7,83% | 7,41% |
2002 | 7,57% | 7,35% | 6,18% |
2003 | 7,34% | 6,96% | 5,96% |
2004 | 7,52% | 7,53% | 5,97% |
2005 | 7,58% | 7,77% | 5,37% |
2006 | 7,72% | 7,77% | 5,97% |
2007 | 7,76% | 8,28% | 6,64% |
2008 | 8,25% | 8,78% | 7,63% |
2009 | 8,57% | 9,67% | 7,71% |
2010 | 8,81% | 10,04% | 8,22% |
2011 | 8,99% | 9,98% | 7,22% |
2012 | 9,42% | 11,05% | 9,08% |
2013 | 9,85% | 12,02% | 10,29% |
2014 | 10,23% | 12,67% | 10,27% |
2015 | 10,51% | 12,98% | 9,99% |
2016 | 10,96% | 13,10% | 10,78% |
2017 | 11,37% | 13,14% | 10,25% |
2018 | 11,77% | 13,80% | 11,96% |
2019 | 12,25% | 14,28% | 12,20% |
2020 | 13,43% | 16,51% | 14,66% |
2021 | 13,45% | 15,87% | 13,57% |
2022 | 14,21% | 16,56% | 14,62% |
Energy Institute - Statistical Review of World Energy (2023)
Le graphique ci-dessous montre l'évolution de la part des énergies renouvelables dans la consommation brute d'énergie en France. La consommation finale brute d'énergie désigne l'énergie totale utilisée par les consommateurs finaux, incluant les secteurs résidentiel, industriel, agricole, tertiaire et des transports. Elle prend en compte l'énergie livrée sous forme d'électricité, de chaleur, de carburants ou de gaz, et inclut les pertes liées à la transformation ou au transport de l'énergie.
Graphique: Selectra - Source: Ministère de la Transition Écologique (SDES)
Le tableau ci-dessous montre l'évolution de la part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d'énergie en comparaison aux objectifs fixés pour 2020 et 2030.
Secteur | Part atteinte | Objectif à atteindre | |||
---|---|---|---|---|---|
2021 | 2022 | 2023 | 2020 | 2030 | |
Électricité | 24,8 % | 27,3 % | 29,9 %* | 27 % | 40 % |
Chaleur et froid | 24,5 % | 27,1 % | 29,6 %* | 33 % | 38 % |
Transports | 8,3 % | 9 % | 9,9 %* | 10 % | 15 % |
Total | 19,4 % | 20,5 % | 22,2 % | 23 % | 33 % |
Source : Chiffres clés des énergies renouvelables 2024 - ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires qui réalise aussi une comparaison européenne.
En comparaison au niveau mondial, il peut être observé que si les énergies renouvelables progressent, les énergies fossiles sont toujours massivement plus utilisées.
Source : Energy Institute - Statistical Review of World Energy - Graphique : Selectra
Les renouvelables dans le mix électrique
Si l'on se concentre sur la production d'électricité, au niveau mondial, la part des énergies renouvelables est passée de 19,06% en 1990 à 29,42% en 2022, reflétant là encore une augmentation progressive mais régulière. En Europe, la progression est plus marquée, passant de 15,58% à 35,23%, grâce à des politiques ambitieuses en faveur des énergies renouvelables. En France, bien que la part ait également augmenté (de 13,12% à 24,31%), la progression est moins soutenue.
Année | Monde (%) | Europe (%) | France (%) |
---|---|---|---|
1990 | 19,06% | 15,58% | 13,12% |
1991 | 19,11% | 15,87% | 12,97% |
1992 | 19,01% | 16,74% | 15,18% |
1993 | 19,71% | 17,50% | 13,94% |
1994 | 19,38% | 18,14% | 16,75% |
1995 | 19,72% | 18,05% | 15,05% |
1996 | 19,41% | 16,79% | 13,21% |
1997 | 19,36% | 17,47% | 12,98% |
1998 | 19,06% | 17,99% | 12,54% |
1999 | 18,76% | 18,18% | 14,18% |
2000 | 18,71% | 18,40% | 12,74% |
2001 | 18,04% | 18,55% | 14,02% |
2002 | 17,90% | 17,18% | 11,37% |
2003 | 17,44% | 16,29% | 10,99% |
2004 | 17,97% | 17,58% | 11,02% |
2005 | 18,09% | 17,97% | 9,66% |
2006 | 18,22% | 17,86% | 10,74% |
2007 | 17,96% | 18,60% | 11,44% |
2008 | 18,90% | 19,43% | 12,76% |
2009 | 19,45% | 21,17% | 12,89% |
2010 | 19,71% | 21,83% | 13,64% |
2011 | 20,01% | 21,67% | 11,64% |
2012 | 20,97% | 23,97% | 15,02% |
2013 | 21,70% | 26,40% | 17,24% |
2014 | 22,26% | 27,56% | 16,61% |
2015 | 22,99% | 28,05% | 15,99% |
2016 | 23,75% | 28,56% | 17,72% |
2017 | 24,54% | 28,78% | 16,65% |
2018 | 25,18% | 30,61% | 19,71% |
2019 | 26,19% | 31,70% | 19,98% |
2020 | 28,08% | 35,78% | 23,71% |
2021 | 28,14% | 34,81% | 22,17% |
2022 | 29,42% | 35,23% | 24,31% |
Energy Institute - Statistical Review of World Energy (2023)
Les chiffres clés de chaque source renouvelable en France
La production d'électricité renouvelable en temps réel en France
Le graphique ci-dessous permet de connaitre la part des énergies renouvelables dans la production d'énergie totale française, en temps réel.
Production d'électricité en France par source
Hier, 14.6 % de l'électricité produite venait de nos barrages, 4 % de nos éoliennes terrestres et offshore, 4.4 % de fermes solaires photovoltaïques et 0.8 % de centrales thermiques de biomasse et déchets.
Production d'énergie en France hier, par source
L'hydraulique coule de source en France
Hier 17 février 2025, la production journalière d'hydroélectricité en France s'est établie à 238 GWh.
L'hydraulique est une technologie ancienne, puisque les premiers barrages voient le jour dès la fin du XIXe siècle, avec le notamment celui de la Bourboule en 1896. La première guerre mondiale marque un véritable tournant dans le développement de l'hydraulique français. L'ennemi occupe les régions charbonnières françaises, il faut donc trouver une alternative. De 1914 à 1918, la puissance hydroélectrique installée augmente de 80 %. Un siècle plus tard, en 2023, la production hydraulique représentait 11,9 % de la production électrique totale, soit 58,8 TWh d'après RTE. Un chiffre qui place la France au deuxième rang européen, derrière la Norvège et devant l'Italie.
Grâce à la présence de nombreux massifs montagneux sur son territoire, la France a déjà exploité l'essentiel de son potentiel d'énergie hydraulique et dispose d'une puissance installée de 25,7 GW, principalement en Auvergne-Rhône-Alpes (44%). Elle possède aussi de la seule usine marémotrice au monde à La Rance dans le nord de la Bretagne.
Production d'électricité hydro fil de l'eau en France (en GWh) - source RTE
On distingue en fait deux types de centrales hydroélectriques :
- les centrales au fil de l’eau : placées sur un cours d’eau, elles exploitent l’énergie hydraulique du cours d’eau ; parfois, leur exploitation rend nécessaire la construction d’un lac artificiel ;
- les stations de transfert d’énergie par pompage : Un lac en amont, un autre en aval, reliés par un barrage. En cas de surplus d'électricité, ce dernier est utilisé pour faire remonter l'eau du lac en aval vers le lac en amont, ce qui revient à stocker de l'électricité. En cas de pic de consommation, il suffit de faire redescendre l'eau du lac en amont vers le lac en aval, à travers les turbines du barrage qui créent de l'électricité. Il s'agit donc d'une source de production d'énergie pilotable.
Production d'électricité hydro (barrage) en France (en GWh) - source RTE
A l'heure actuelle, l'hydraulique demeure la deuxième source de production nationale d'électricité. Si la production hydraulique est en hausse ces dernières années, le réchauffement climatique pourrait toutefois impacter son rendement futur.
Source : https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/investisseurs/performances…
La France fait partie des 10 pays ayant le plus de capacité hydroélectrique installée. Elle est essentiellement devancée par des pays bien plus grands : la Chine, avec une capacité installée de 421 GW, le Brésil (110 GW), es États-Unis (102 GW), la Russie (56 GW) et l'Inde (52 GW).
L'énergie éolienne a le vent en poupe
Hier 17 février 2025, la production journalière d'énergie éolienne en France s'est élevée à 65 GWh.
Comme partout en Europe de l'ouest, l'éolien en France est une énergie en plein développement. 50,6 TWh de production brute d'origine éolienne ont été comptabilisés en 2023, alors qu'elle était de 38,6 TWh en 2022.
Source : Ministère de la Transition Écologique et RTE - Graphique : Selectra
Un gisement éolien terrestre est une zone régulièrement et fortement ventée. Ils se trouvent principalement dans le Nord de la France, de la Vendée au Pas-de-Calais, mais aussi dans la vallée du Rhône et sur la côte languedocienne.
Production d'électricité éolienne terrestre en France (en GWh) - source RTE
En France, les parcs éoliens offshore raccordés au réseau sont :
- Saint-Nazaire : raccordé progressivement à partir de juin 2022, officiellement en service depuis le 23 novembre 2022.
- Fécamp : a commencé sa production en juillet 2023, avec une installation complète des éoliennes fin mars 2024.
- Saint-Brieuc : a été mis en service fin 2023.
D'autres projets sont en cours, notamment le parc éolien en mer du Calvados, dont la mise en service est prévue pour le troisième trimestre 2025.
Production d'électricité éolienne en mer en France (en GWh) - source RTE
La France a travaillé à faire progresser son potentiel éolien ces dernières années. Au niveau européen, la France est 3ᵉ du podium européen, derrière l'Allemagne et l'Espagne.
Données en TWh de la production brute d'électricité d'origine éolienne - Source : EurObserv'ER, 2023 et 2024 - Graphique : Selectra
La position géographique et la taille du territoire français font de lui le deuxième potentiel européen derrière le Royaume-Uni. L'avenir des éoliennes françaises semble plutôt prospère car les gisements français ne sont pas tous exploités de manière optimale. Pour faciliter le développement du parc éolien français, l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) publie une carte des gisements éoliens français, qu'ils soient terrestres ou off-shore.
Si le mât des éoliennes est si haut (entre 10 et 100m), c'est parce que les vents soufflent plus fort en hauteur. Le rotor, mis en mouvement par ses pales, entraîne ensuite un axe dans la nacelle, lui-même relié à un alternateur qui produit l'électricité.
Energie solaire : le début d'un rayonnement
Hier 17 février 2025, la production journalière d'énergie solaire en France fut de 72 GWh.
En France, l'énergie solaire photovoltaïque représentait 4,3 % du mix électrique en 2023.
Production d'électricité solaire en France (en GWh) - source RTE
Notons la croissance exponentielle de la production photovoltaïque depuis son développement dans les années 2010.
Source : RTE - Graphique : Selectra
Cela ne prend pas en compte l'autoconsommation, qui croît elle aussi fortement.
[template : fr_ener_installations_solaire_autoconso]La France se situe au 6 ème rang des pays producteurs européens d'électricité solaire, derrière l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas et la Pologne. Or, si l'Italie et l'Espagne bénéficient d'un meilleur ensoleillement tout au long de l'année, on ne peut pas en dire autant de l'Allemagne et des Pays-Bas. Le potentiel photovoltaïque reste donc largement à développer en France.
Son développement a débuté peu avant les années 2010. Aujourd'hui, la majorité des parcs photovoltaïques se trouvent dans le sud et principalement le sud ouest.
En 2023, les pays produisant le plus d'énergie photovoltaïque par habitant sont l'Australie (1 359 W/habitant), les Pays-Bas (1 299 W/habitant), l'Allemagne (996 W/habitant), la Belgique (846 W/habitant) et le Danemark (828 W/habitant).
L'effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par Antoine Becquerel : certains matériaux deviennent semi-conducteurs quand ils reçoivent un rayonnement solaire. Ils génèrent ensuite une tension électrique. Le matériau le plus utilisé actuellement pour les panneaux solaires est le silicium.
La biomasse et les déchets : ça chauffe
La biomasse et les déchets permettent de produire de l’électricité en exploitant leur potentiel énergétique. Les matières organiques (bois, résidus agricoles, déchets alimentaires) ou les déchets combustibles sont brûlés dans des centrales thermiques à flamme pour générer de la chaleur, transformant de l’eau en vapeur. Cette vapeur actionne des turbines reliées à des alternateurs, qui convertissent l’énergie mécanique en électricité. Une autre méthode consiste à utiliser des biogaz issus de la fermentation de déchets pour alimenter des moteurs ou turbines électriques.
La production thermique renouvelable et issue des déchets s’élevait à 10,4 TWh en 2023, représentant 2,1 % du mix énergétique total.
Production d'électricité à base de biomasse en France (en GWh) - source RTE
Production d'électricité à base de déchets en France (en GWh) - source RTE
Les déchets organiques et la biomasse permettent aussi de produire du gaz naturel renouvelable, appelé biométhane, grâce à la digestion anaérobie. Ce processus se déroule en l’absence d’oxygène, où des bactéries décomposent les matières organiques (déchets agricoles, boues d’épuration, déchets alimentaires), générant du biogaz, un mélange de méthane et de dioxyde de carbone. Après épuration, ce biogaz devient du biométhane, ayant les mêmes propriétés que le gaz naturel fossile, et peut être injecté dans les réseaux de gaz.
En 2023, le taux de biogaz injecté au réseau en France est de 9,1TWh. Cette énergie représente 6 % de la production d'énergie renouvelable. Il s'agit toutefois d'un secteur en forte croissance, comme le montre le graphique ci-dessous :
Graphique: Selectra - Source: Ministère de la Transition Écologique (SDES)
Il s'inscrit parfaitement dans une logique d'économie circulaire : les déchets agricoles sont réutilisés pour produire de l'énergie, ce qui limite l'impact environnemental de la filière et peut être produit en France. Il pourrait subvenir aux besoins de la France en gaz d'ici 2050 d'après une étude de l'ADEME et réduirait de plusieurs milliards d'euros la facture énergétique française.
Enfin, la biomasse et les déchets sont utilisés pour générer de la chaleur dans des installations spécifiques comme les chaudières biomasse ou les incinérateurs. Les matières organiques ou déchets combustibles sont brûlés pour produire directement de la chaleur, utilisée pour le chauffage des bâtiments, l’eau chaude sanitaire ou des procédés industriels.
L'aérothermie : une énergie qui aspire à plus
L’aérothermie utilise les calories présentes dans l’air pour produire du chauffage, de l’eau chaude sanitaire ou du rafraîchissement. Une pompe à chaleur (PAC) capte les calories de l’air extérieur, même à basse température, et les transfère à un fluide frigorigène. Ce fluide, une fois comprimé, augmente sa température et cède la chaleur au circuit de chauffage ou à un ballon d’eau chaude. L’aérothermie est particulièrement utilisée pour les systèmes de chauffage central, comme les planchers chauffants ou les radiateurs basse température, et peut aussi offrir un mode réversible pour rafraîchir les habitations en été.
En 2022, les pompes à chaleur air-eau et air-air ont produit environ 16 TWh de chaleur renouvelable en France. Le pays compte plus de 1,4 million de pompes à chaleur installées, dont une majorité dédiée au chauffage résidentiel. Ce secteur connaît une croissance rapide grâce aux incitations financières, comme MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie (CEE), qui encouragent les ménages à opter pour ces systèmes moins énergivores et plus respectueux de l’environnement.
La géothermie : une énergie bouillante
La géothermie exploite la chaleur naturelle du sous-sol pour produire du chauffage, de l’eau chaude sanitaire et parfois de l’électricité. Un système géothermique utilise des capteurs enfouis dans le sol ou des forages pour extraire la chaleur terrestre via un fluide caloporteur. Cette chaleur est ensuite amplifiée par une pompe à chaleur géothermique, qui la redistribue dans un circuit de chauffage ou un ballon d’eau chaude. La géothermie est idéale pour les systèmes de chauffage central et convient aussi bien aux logements individuels qu’aux réseaux de chaleur collectifs.
En France, la géothermie a généré environ 2,7 TWh de chaleur en 2022, majoritairement grâce à des réseaux de chaleur collectifs alimentés par des centrales géothermiques profondes. Environ 60 000 installations de géothermie individuelle, comme les pompes à chaleur géothermiques, contribuent également à cette production. L’Île-de-France est un leader en matière de géothermie profonde, alimentant des milliers de logements collectifs et infrastructures publiques. Grâce à son faible impact environnemental et à sa fiabilité, la géothermie joue un rôle clé dans la transition énergétique française.
Power-to-gaz : quel avenir pour l'hydrogène ?
Le power-to-gaz, et plus particulièrement la production d’hydrogène vert via l’électrolyse de l’eau alimentée par des énergies renouvelables, offre un avenir prometteur pour décarboner plusieurs secteurs. L’hydrogène est un vecteur énergétique clé pour stocker l’électricité excédentaire produite par le solaire ou l’éolien, et il peut être utilisé dans l’industrie, les transports lourds (trains, camions, avions) et pour produire de l’électricité ou de la chaleur.
En France, les objectifs nationaux visent une production de 6,5 GW d’électrolyseurs d’ici 2030, soutenus par des investissements massifs dans les infrastructures et les projets pilotes. Cependant, son avenir dépendra de la baisse des coûts de production, de l’augmentation des capacités de transport et de stockage, et du développement d’un cadre réglementaire favorable à son adoption à grande échelle.
Les producteurs et fournisseurs d'énergie renouvelable en France
Producteurs d'énergie verte
En France, plusieurs entreprises se distinguent par leur contribution significative à la production d'énergies renouvelables. Voici quelques-unes des principales :
- EDF Renouvelables : Filiale du groupe EDF, elle est un acteur majeur dans le développement et l'exploitation de barrages et de parcs éoliens et solaires, avec une capacité installée notable en France et à l'international.
- Engie : Engie est un leader dans le secteur des énergies renouvelables, développant des projets dans l'éolien, le solaire et l'hydroélectricité.
- TotalEnergies : Bien que traditionnellement axée sur les énergies fossiles, TotalEnergies a intensifié ses investissements dans les énergies renouvelables, notamment dans le solaire et l'éolien, visant à augmenter sa capacité de production verte.
- Neoen : Spécialisée dans le développement et l'exploitation de projets d'énergies renouvelables, Neoen est un acteur clé en France, avec des installations solaires et éoliennes de grande envergure.
- Tenergie : Cette entreprise se concentre sur le développement de projets solaires et éoliens.
Offres d'électricité renouvelable
Un certain nombre de fournisseurs proposent des offres d'électricité verte. Tous les fournisseurs n'adoptent pas le même positionnement, puisque certains s'approvisionnent en énergie nucléaire et achètent des garanties d'origine émises par des producteurs verts européens en parallèle, d'autres investissent ou disposent déjà de leurs propres sources de production et d'autres signent des partenariats avec de petits producteurs locaux.
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![]() NOVAFIXE ÉLEC
2.5 sur 5 -
91 avis clients
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Mensualité estimée
106 € Vous gagnez 8.1 € |
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Vérifié le 01/02/2025 | |
![]() ONLINE & GREEN
2.8 sur 5 -
1538 avis clients
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Mensualité estimée
107 € Vous gagnez 8.1 € |
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Souscrire en ligne | Vérifié le 12/02/2025 |
Simulations effectuées pour une consommation domestique de 6000 kWh par an et une puissance de 6 kVA à Lyon. En savoir plus sur notre Selectra Score.
Pour débusquer les meilleures offres d'électricité verte, il est possible de faire appel au Comparateur de Selectra.
Offres de gaz vert
Les fournisseurs de gaz qui proposent des offres de biogaz sont moins nombreux, mais ils existent.
Offre | Caractéristiques | Tarif | Score | Contact | |
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![]() BIOGAZ ONLINE
2.8 sur 5 -
1538 avis clients
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Mensualité estimée
114 € Vous gagnez 8.2 € |
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Vérifié le 31/01/2025 |
![]() VERTE FIXE GAZ
2.6 sur 5 -
2875 avis clients
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Mensualité estimée
117 € Vous gagnez 5 € |
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Souscrire en ligne | Vérifié le 06/02/2025 |
![]() NOVAFIXE BIOGAZ
2.5 sur 5 -
91 avis clients
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Mensualité estimée
120 € Vous gagnez 1.8 € |
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Vérifié le 03/02/2025 |
Simulations effectuées pour une consommation domestique de 10000 kWh de gaz par an à Lyon. En savoir plus sur notre Selectra Score.