"Vague de froid polaire sur la France" : gagnez jusqu'à 10°C chez vous avec cette routine de 5 secondes
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Le mercure va chuter, et pas seulement de quelques degrés. Dès le lundi 17 novembre 2025, une masse d’air polaire venue du nord va déferler sur la France, avec des maximales qui peineront à franchir la barre des 10 °C dans une grande partie du pays. Radiateurs allumés, vestes remises à l’intérieur, chaque geste pour garder la chaleur va soudain compter. Dans ce contexte, une idée très simple, popularisée au Royaume-Uni, refait surface : une routine de quelques secondes par jour autour des fenêtres et des rideaux, qui promet plusieurs degrés de plus à l’intérieur de chez vous sans toucher aux radiateurs.
Une vague de froid polaire qui teste le confort des logements
La semaine du 17 novembre 2025 marquera un vrai tournant météorologique. Les prévisionnistes annoncent une descente d’air polaire en provenance des hautes latitudes, amorcée vers l’Islande, qui va progressivement envahir la France. Ce type de situation se caractérise par des températures nettement inférieures aux normales de saison, parfois plus de 5 °C en dessous des valeurs habituelles.
Ces derniers jours, les thermomètres affichaient encore plus de 15 °C à Paris et dans plusieurs grandes villes, grâce à un flux de sud très doux. Cette douceur automnale tardive ne se termine donc dès aujourd'hui.
Conséquence : les ménages doivent préserver une température intérieure suffisante pour rester en bonne santé, généralement autour de 19–20 °C dans les pièces de vie, tout en évitant de faire exploser la facture de chauffage. D’où l’intérêt renouvelé pour les astuces capables de grappiller quelques degrés sans consommer davantage d’énergie.
Une astuce de 5 secondes qui fait le buzz au Royaume-Uni
Outre-Manche, où la vague de froid arrive également, une recommandation étonnamment simple circule largement : exploiter pleinement le soleil d’hiver grâce aux rideaux. En effet, une bonne gestion quotidienne des rideaux permet de faire grimper la température d’une pièce de plusieurs degrés, parfois jusqu’à 10 °C dans des configurations très favorables.
L’idée : traiter les fenêtres comme de véritables capteurs solaires passifs. Pendant la journée, lorsque le soleil est présent, la lumière traverse les vitrages et vient chauffer les surfaces intérieures : murs, sols, meubles, textiles. Ces éléments absorbent puis restituent progressivement cette chaleur, exactement comme un mur en pierre qui devient tiède après avoir été exposé au soleil.
Les spécialistes britanniques recommandent donc une “routine” très courte : ouvrir largement les rideaux des fenêtres exposées au soleil en fin de matinée, puis les refermer avant le coucher du soleil. Selon leurs estimations, ce simple va-et-vient permet de réduire les pertes de chaleur d’environ 25 % en fin de journée, en limitant le refroidissement des vitres et de l’air intérieur.
Cette approche repose sur une logique connue des architectes bioclimatiques : le chauffage solaire passif. L’hiver, la lumière solaire pénètre déjà dans les logements sans être vraiment utilisée. Avec quelques gestes bien ciblés, cette énergie gratuite devient un allié pour épauler les radiateurs, au moment où la vague de froid impose une vigilance accrue.
Comment utiliser rideaux et soleil d’hiver pour réchauffer le logement
Transposée aux logements français, cette méthode demande surtout un peu de discipline et d’observation. Tout commence par l’orientation des fenêtres. Les ouvertures au sud, au sud-est et au sud-ouest, puis à l’ouest, reçoivent le plus de soleil en hiver. Elles constituent des candidates idéales pour ce “mini-plan de chauffage solaire”.
La pièce de vie principale représente le terrain d’essai privilégié : séjour, salon ou cuisine ouverte, là où les habitants passent le plus de temps. Après quelques jours d’essai en période ensoleillée, la différence de ressenti entre une pièce baignée de lumière et une pièce restée derrière des rideaux fermés devient généralement manifeste.
- En fin de matinée, ouvrir complètement les rideaux des fenêtres exposées, lorsque le soleil commence à être suffisamment haut.
- Dégager le passage de la lumière : déplacer un fauteuil, une plante, un séchoir à linge qui projette de l’ombre sur le vitrage.
- Favoriser les surfaces claires au sol ou sur les meubles dans la zone ensoleillée, par exemple avec un tapis ou un plaid de couleur claire qui répartit mieux la lumière et la chaleur.
- Juste avant le coucher du soleil, refermer les rideaux et, si possible, les volets, afin de limiter le refroidissement nocturne des vitrages.
- Répéter ces gestes chaque jour d’éclaircie, même lorsque l’air extérieur reste très froid.
Le choix des rideaux joue aussi un rôle. Des tissus suffisamment épais, bien ajustés, réduisent les déperditions la nuit, en particulier devant des fenêtres anciennes ou mal isolées. À l’intérieur de la pièce, des teintes claires contribuent à diffuser plus largement la lumière qui traverse le vitrage.
Vitres propres, soleil optimisé : ne pas laisser filer la lumière d’hiver
Un point souvent négligé concerne la propreté des vitres. Une fine pellicule de poussière ou des traces persistantes diminuent sensiblement la quantité de lumière qui pénètre dans le logement. Un nettoyage soigné, une à deux fois par saison, suffit souvent à améliorer la luminosité et donc la part d’énergie solaire effectivement captée.
Dans les immeubles où les façades sont proches et l’horizon partiellement bouché, cette méthode conserve un intérêt, même si l’ensoleillement direct reste limité. Une à deux heures de soleil hivernal sur une baie vitrée de salon peuvent déjà alléger légèrement le travail des radiateurs, à condition de refermer les rideaux dès que la luminosité baisse.
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Quel impact sur la facture de chauffage ? Des gains modestes mais bien réels
La question clé demeure : cette astuce, aussi logique soit-elle, pèse-t-elle réellement sur le budget ? La réponse tient dans l’addition de petits gains, répétée chaque jour de froid mais ensoleillé. Chaque kilowattheure de chauffage économisé correspond à autant d’électricité, de gaz, de fioul ou de bois qui ne sera pas consommé.
Pour un logement électrique moyen, une saison de chauffage représente plusieurs milliers de kilowattheures. Une baisse de 5 à 10 % des besoins grâce à un meilleur usage du soleil, à un thermostat bien réglé et à d’autres gestes de sobriété peut déjà se traduire par plusieurs dizaines d’euros économisés par hiver. Dans une maison bien exposée et correctement isolée, l’effet combiné peut devenir encore plus tangible.
La “routine des rideaux” ne se suffit pas à elle-même, mais elle complète efficacement d’autres leviers : optimiser la température de consigne, entretenir les radiateurs, limiter le chauffage dans les pièces peu utilisées, ou encore comparer régulièrement les offres d’énergie pour réduire le coût de chaque kilowattheure consommé.
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La vague de froid annoncée rappelle à quel point le choix du contrat d’énergie influe lui aussi sur la facture finale. Une même consommation peut coûter plus ou moins cher selon le fournisseur, le type de tarif (fixe ou indexé) et les options souscrites. En associant une offre bien adaptée à son profil de consommation et des gestes gratuits comme l’utilisation du soleil d’hiver, chaque foyer gagne en marge de manœuvre sans renoncer au confort.
Un complément utile, mais jamais un substitut au chauffage
Malgré ses atouts, cette méthode possède des limites claires. Dans les régions peu ensoleillées, lors d’épisodes de ciel couvert durable, ou dans les logements orientés principalement au nord, les apports solaires restent faibles. La température intérieure évolue alors très peu, même avec les rideaux ouverts en continu.
Le principal risque serait de considérer ces quelques degrés gagnés comme une solution de remplacement du chauffage. Un intérieur trop froid accroît le risque d’infections respiratoires, d’aggravation de pathologies existantes et de chutes liées à la rigidité musculaire.
Logements mal isolés : prudence renforcée
Dans les bâtiments peu ou pas isolés, la chaleur accumulée grâce au soleil se dissipe très vite dès la tombée de la nuit, surtout à travers des fenêtres simple vitrage ou des murs non isolés. Fermer les rideaux et les volets reste indispensable, mais ne compense pas un déficit d’isolation structurelle.
En cas de froid marqué, un chauffage minimal, même coûteux, demeure nécessaire pour préserver la santé des occupants et éviter les dégâts liés au gel, notamment sur les canalisations.
Autre point de vigilance : des rideaux très épais plaqués directement contre des vitrages froids favorisent parfois la condensation et, à terme, l’apparition de moisissures derrière le tissu. Laisser un léger espace entre le rideau et la fenêtre, et aérer quotidiennement les pièces, permet de limiter ce phénomène tout en conservant l’avantage thermique.
La “routine des rideaux” ne transformera pas un logement en serre tropicale au cœur de l’hiver. Elle fonctionne plutôt comme un renfort discret, qui valorise une ressource gratuite : la lumière du soleil.
Dans un pays sur le point d’affronter une nouvelle séquence de froid polaire, ce type de geste, simple et répétable, aide à traverser la saison avec un peu plus de chaleur et un peu moins d’inquiétude au moment de l’arrivée de la facture.
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