Un gel du prix de l’électricité en février 2024 ? La réponse de Bruno Le Maire
Il ne reste plus qu’une poignée de jours avant que les Français n’aient à subir une nouvelle hausse du prix de l’électricité. À partir du 1er février, le tarif réglementé d’EDF devrait en effet grimper en flèche et cette fois-ci, sans véritablement bénéficier de la protection du bouclier tarifaire. Alors pour protéger le portefeuille des consommateurs, faudra t-il compter sur un gel des prix de l’électricité ?
Déjà plus de 30 % d’augmentation sur le prix de l’électricité
Malgré le dispositif de bouclier tarifaire mis en place en 2021, pour protéger les consommateurs hexagonaux face à la flambée des prix de l’énergie, l’électricité a subi une hausse de 30 % de son prix en deux ans. Un constat qui alerte les associations de consommateurs, qui ont récemment appelé à un nouveau geste de la part du Gouvernement. Aussi, ont-elles réclamé un gel ou une limitation de la prochaine augmentation du tarif réglementé de vente de l’électricité, prévue pour le 1er février prochain. Une hausse qui, selon Bruno Le Maire, ne devrait pas excéder les 10 %. Si elle est inférieure aux prévisions de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), elle n’en reste pas moins conséquente pour l’ensemble des clients, qui devront de nouveau mettre la main au porte-monnaie pour s’acquitter de leurs factures. Des factures qui amputeraient leur pouvoir d’achat de 630 euros supplémentaires en moyenne chaque année.
Ce lundi 15 janvier, coup de massue pour les consommateurs. En effet, en déplacement à la centrale nucléaire de Gravelines, l’actuel ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a laissé entendre qu’il ne faudrait pas compter sur un quelconque gel des prix de l’électricité. “Nous allons discuter avec le Premier ministre et le président de la République du chiffre définitif qui sera retenu, mais je répète ce que j’ai toujours dit, c’est que je tiens parole, il n’y aura pas d’augmentation du prix de l’électricité de plus de 10 % dans les jours qui viennent”, a-t-il rappelé. En poursuivant : “J’ai toujours indiqué que nous devions sortir collectivement des boucliers énergétiques, nous avons tous collectivement dépensé plus de 40 milliards d’euros pour payer la facture de gaz et la facture d’électricité des Français pendant la crise inflationniste, aucun autre pays n’a fait ça”.
Le début de la fin du fin du bouclier tarifaire
Une conclusion pas si étonnante compte-tenu du positionnement du Gouvernement depuis de nombreux mois maintenant. En effet, si le bouclier tarifaire a prouvé son efficacité à de nombreuses reprises, il a également représenté une enveloppe considérable pour les fonds publics. Enveloppe qu’il est grand temps - selon Bercy - de résorber, voire même, de rembourser. C’est pourquoi, face à un relatif retour à la normale des prix du gaz et de l’électricité, il est temps pour l’État de refermer les vannes. Dès juillet 2023, celui qui était alors ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, confirmait ainsi que “dès lors qu'on doit faire des économies, il faut notamment sortir des dispositifs spécifiques qu'on a mis en place pendant la crise de l'inflation [...] ça veut dire qu'on va devoir sortir progressivement du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie”.
Côté gaz, le dispositif de protection a ainsi disparu dès l’été dernier. En ce qui concerne l’électricité, le compte à rebours est déjà enclenché, pour une extinction totale prévue à l’horizon 2025. Et en attendant ? Il faudra miser sur des hausses successives des tarifs de l’électricité. Le prochain pic de prix étant traditionnellement prévu pour le mois d’août prochain.
Le ministre de l’Économie a par ailleurs rappelé ce lundi à Gravelines que “cet exceptionnel ne pouvait pas durer, c’est trop coûteux pour nos finances publiques, ça coûte trop cher”, ajoutant que “l’argent ne tombe pas du ciel”. Selon Bruno Le Maire, il est “trop facile de laisser entendre qu’on peut dépenser des milliards et des milliards d’euros” alors qu’il y a “des besoins sur l’hôpital, sur l’école et sur les services publics”.
Peut-on se protéger de la hausse du prix de l’électricité ?
Compte-tenu des déclarations gouvernementales successives, la hausse des prix de l’électricité semble à ce jour inévitable. Il existe toutefois un moyen de s’en prémunir en optant pour une nouvelle offre d’électricité, dite “offre à prix fixes”. Ces offres, d’un genre un peu particulier, présentent la particularité de garantir un tarif (HT) identique, du premier jour de la souscription jusqu’à la fin du contrat, qui peut être d’une durée d’un an, deux ans ou même trois ans. Si elles sont généralement plus coûteuses que les offres d’électricité à prix indexés au moment de la souscription, elles peuvent toutefois s’avérer particulièrement avantageuses en cas de fortes hausses des tarifs.
💡 Notez toutefois que la part “invariable” de ces offres ne concerne pas les taxes. Celles-ci sont identiques pour tous les consommateurs et augmentent de la même façon. L’accise sur le gaz a par exemple augmenté récemment, les consommateurs ayant souscrit une offre de gaz à prix fixes ont donc également subi une augmentation consécutive.
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