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Crise énergétique : combien vous coûteront vos nouveaux équipements ?

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Le 5 septembre dernier, le président de la république Emmanuel Macron appelait tous les Français à « être au rendez-vous de la sobriété ». À quelques jours de l'automne, comment appliquer ce précepte chez soi ? Combien coûtent ces nouveaux équipements économes (pompe à chaleur, chaudière à bois, etc) ? Tour d'horizon de ces alternatives qui promettent des économies sur les factures.

Les Français appelés à réaliser des économies d’énergie

Mobilisation d'un Conseil de défense pour la crise énergétique

La crise énergétique est au centre de l’actualité. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les tensions s’amplifient et le spectre d’une pénurie suscite des inquiétudes légitimes. Blackout pendant l'hiver, rationnement : le gouvernement envisage tous les scénarios pour se préparer à affronter un hiver tendu.

Il faut rappeler que depuis le début la guerre en Ukraine, la Russie utilise le gaz comme un outil de sanction économique envers les pays de l'Union européenne. Ainsi, Gazprom a suspendu ses livraisons de gaz au groupe Engie le 30 août dernier, arguant un « désaccord » sur leur contrat. Un acte symbolique qui vise à sanctionner indirectement l’implication des européens auprès de l’Ukraine. La situation était pourtant prévisible : la coupure intervient à la suite d’une série de réductions progressives et de suspensions des exportations de gaz de Moscou vers les pays de l’Union européenne. Or, le gaz naturel est non seulement consommé tel quel par les foyers et les entreprises, mais il permet aussi de produire de l’électricité. Il est donc un enjeu central pour l'U.E., qui était encore dépendante à près de 45 % du gaz russe en 20211.

Ce contexte inédit a poussé le gouvernement à mobiliser un Conseil de défense pour la crise de l’énergie. Pour rappel, des Conseils de défense avaient été mis en place dans le cadre de la pandémie du Covid-19 et, plus récemment, de la guerre en Ukraine. L’objectif : évaluer l'état des approvisionnements, le remplissage des stocks de gaz et d’électricité et les différents scénarios possibles. Le 2 septembre 2022, le président de la République et plusieurs ministres se sont ainsi réunis pour faire le point sur la hausse des prix de l’énergie en France.

Emmanuel Macron estimait le 5 septembre que la France était « préparée à un scénario de coupure complète du gaz russe ». Il ajoutait alors : « Nous sommes passés de 50 % de gaz russe à 9 % dans notre mix énergétique ». S’il existe d’autres sources d’approvisionnement en gaz et que les stocks se remplissent progressivement, le gouvernement reconnaît toutefois que la situation pourrait se compliquer lors des pics de grand froid.

1Source : L’Europe peut-elle se passer du gaz russe ?, Commission européenne, 25 juillet 2022

Prix de l’énergie : une inflation record

La crise énergétique se traduit notamment par l’explosion des prix de l’énergie. Limitation des exportations de gaz russe, forte demande sur les autres pays producteurs de gaz, complexité des processus d’importation de GNL dans des délais courts : les difficultés d’approvisionnement en gaz entraînent inévitablement l’envolée des cours sur les marchés de gros. Le gaz devient une denrée rare et recherchée qui se monnaie à prix fort. C’est pourquoi les fournisseurs de gaz se retrouvent dans l’obligation d’augmenter drastiquement leurs tarifs.

Les prix de l’électricité subissent également une hausse sans précédent, puisqu’ils sont indexés sur ceux du gaz au niveau européen. Le 26 août 2022, ils ont encore atteint des niveaux records sur le marché de gros (plus de 1 000 €/MWh, alors qu’ils plafonnaient à 85 €/MWh il y a un an) : cela confirme que la situation va perdurer, car il s’agit des prix de l’électricité achetés pour 2023 à l’avance.

L'augmentation des tarifs de l'électricité en France s'explique aussi par l'arrêt de 28 des 56 réacteurs nucléaires du parc français qui entraîne une indisponibilité particulièrement mal venue. Rappelons que 70 % de l’électricité produite en France provient du nucléaire. Cette situation prive donc le pays d’une partie de sa production d'électricité, dans un contexte énergétique déjà tendu par le risque de pénurie en gaz.

Ces augmentations se traduiront donc par un niveau inédit d’augmentation des factures des consommateurs particuliers et professionnels.

Les Français appelés à « être au rendez-vous de la sobriété »

Le 5 septembre dernier, à l’issue d’un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz, Emmanuel Macron a appelé les Français à « être au rendez-vous de la sobriété ». Pour le président de la République, la France vit « la fin de l’abondance ».

10 % d’économies d’énergies pendant l’hiver prochain : c’est l’objectif fixé par le gouvernement. « La solution est dans nos mains », affirme le président de la République. Il s’agit de « changer les comportements » en mettant par exemple « la climatisation un peu moins fort » et « le chauffage un peu moins fort que d’habitude » lorsque l’hiver arrivera.

Il résume la démarche de sobriété en une phrase : « La meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas ».

Cet appel lancé aux citoyens par Olivier Véran en juillet a également été présenté aux entreprises par la Première ministre Elisabeth Borne lors de la conférence d’été du Medef, le 29 août 2022. Cette dernière a alors demandé à toutes les entreprises françaises de présenter leur plan de sobriété dès le mois de septembre pour « surmonter le risque de pénurie de gaz cet hiver ». Elle revendique ainsi la stratégie qui consiste à « préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies ».

Dans le plan du gouvernement, l’appel public à la sobriété est en effet le premier niveau d’action face au risque de pénurie. Les solutions envisagées par le gouvernement sont, dans l’ordre :

  • L’appel à la sobriété, dans le but de réduire de 10 % les consommations énergétiques. Cela se traduirait par des gestes simples comme baisser le chauffage, débrancher sa box wifi lors d’une absence prolongée, privilégier les appareils basse consommation, etc ;
  • Des coupures de fourniture d’électricité pour les entreprises qui consomment le plus ;
  • Une baisse de tension globale sur le réseau national qui diminuerait les performances électriques (chargement du téléphone plus long, intensité lumineuse plus basse, etc) ;
  • Des procédures de rationnement, ultime recours face à une pénurie éventuelle : cela consisterait à plonger certains quartiers dans le noir pendant quelques heures (sans coupure pour les ménages, toutefois).

Une ruée inédite vers les nouveaux modes de chauffage

Des équipements plus économes

Dans ce contexte de crise et d’envolée des prix de l’énergie, de nombreux consommateurs sont tentés d’investir dans de nouveaux équipements moins énergivores. L’objectif ? Limiter l’augmentation de leur facture d’électricité ou de gaz.

Parmi ces nouveaux équipements, on retrouve notamment :

  • La pompe à chaleur, qui utilise les calories de l’air, de l’eau ou de la terre pour chauffer l’intérieur de la maison. Particulièrement performante, elle ne consomme qu’une petite quantité d’électricité pour fonctionner et pomper la chaleur extraite du milieu naturel ;
  • Le poêle ou la chaudière à granulés, solution économique déjà plébiscitée par de nombreux consommateurs et qui ne requiert pas d’électricité pour fonctionner, etc.

L’avantage de ces appareils est qu’ils peuvent aussi bien chauffer l’air de la maison que produire de l’eau chaude sanitaire. Ils sont donc adaptés pour remplacer un système de chauffage de l'eau ou de l'air au gaz, à l'électricité ou au fioul, par exemple.

Vers de nouvelles tensions d’approvisionnement

Mais cette ruée soudaine vers les nouveaux modes de chauffage n’est pas sans conséquence : on pourrait parvenir à un « déficit d’offre de 5 à 15 % » sur les granulés de bois, alertait récemment la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C).

En cause : une demande brutalement et « anormalement élevée », explique la fédération. Concrètement, le marché des granulés de bois pour l’hiver prochain est estimé à 2,4 millions de tonnes, alors qu’il représentait seulement 1,8 million de tonnes l’hiver dernier (chiffres issus de la FF3C).

Les foyers à la recherche d’une solution alternative sont prêts à investir dans un nouveau mode de chauffage pour éviter de voir leurs factures exploser : « les installations de poêles ou de chaudières fonctionnant aux granulés de bois se poursuivent à un rythme soutenu ».

Or, la fédération ne possède que 300 distributeurs de granulés sur le territoire de France métropolitaine. Il se pourrait donc que l’offre disponible ne parvienne pas à couvrir cette nouvelle demande. D’autant plus que certains clients anticipent déjà les difficultés à venir : « Les craintes de pénurie énergétique inquiètent les consommateurs qui font des réserves et se ruent sur les granulés de bois avant l’hiver », affirme la fédération.

Cette tension sur l’équilibre de l’offre et de la demande est propice à la montée des prix des granulés de bois. D'ailleurs, « la distribution pourrait être priorisée pour assurer les livraisons aux clients habituels, particulièrement ceux dont le granulé de bois est l’unique source de chauffage », précise la FF3C.

La fédération va même plus loin en demandant aux consommateurs de « différer les projets d’installation neuve qui n’ont pas encore été concrétisés » afin de limiter la demande à l’hiver prochain. Elle recommande aussi de « n’effectuer aucun règlement de commande en ligne avant livraison s’ils ne connaissent pas leur fournisseur ».

Les appareils énergivores dans le collimateur du gouvernement

Les prix de l’énergie flambent, le risque de pénurie énergétique s’amplifie…

Depuis le début de la crise de l’énergie et les premières craintes de manquer de gaz et d’électricité, les appareils les plus énergivores font l’objet de nombreuses critiques.

Climatiseurs, chauffages,… : des équipements qui pourraient coûter cher

Durant l’été, l’attention était concentrée sur les climatiseurs. Ces dispositifs particulièrement gourmands en énergie sont parfois utilisés de façon abusive, sous des températures extérieures pourtant supportables. Pour rappel, la consommation énergétique augmente de 700 MW à chaque degré au-delà de la normale. De plus, le marché des climatiseurs progresse largement depuis plusieurs années, sous l'effet des canicules estivales successives. Ainsi, dans le cadre du lancement de son plan de sobriété énergétique, le ministère de la Transition énergétique a demandé aux institutions de ne pas activer la climatisation en-dessous de 26 °C.

À quelques jours de l’automne, c’est la mise en route imminente des chauffages qui cristallise les inquiétudes. Il faut dire que 23 millions de foyers français se chauffent à l’électricité ou au gaz, les deux énergies soumises à un risque accru de pénurie pour l’hiver prochain (11 millions à l’électricité et 12,2 millions au gaz).

Le chauffage : premier poste de consommation d’énergie d’un foyer

Le chauffage est le premier poste de consommation d’électricité des ménages : il représente en moyenne 27,6 % de l’énergie consommée par un foyer en France (chiffres ADEME, 2019). À titre informatif, voici le classement des postes de consommation dans un foyer en partant du plus énergivore :

  1. Le chauffage : 27,6 % ;
  2. Le froid et le lavage :18,5 % ;
  3. Le multimédia et l’informatique : 13,5 % ;
  4. L’eau chaude sanitaire : 12,8 % ;
  5. Divers (cafetière, aspirateur, etc) : 12,1 % ;
  6. La cuisson : 7,8 % ;
  7. L’éclairage : 5,6 % ;
  8. La ventilation : 1,7 %2.

C’est également le chauffage qui s’impose comme le plus cher sur la facture d'électricité. L’ADEME a dressé le classement moyen des appareils électriques les plus coûteux :

  1. Le chauffage : 733 €/an en moyenne ;
  2. Le ballon d’eau chaude : 285 €/an en moyenne ;
  3. Le climatiseur fixe : 120 €/an en moyenne ;
  4. Le réfrigérateur combiné : 59 €/an en moyenne ;
  5. Le sèche-linge : 51 €/an en moyenne ;
  6. Le téléviseur : 32 €/an en moyenne ;
  7. Le lave-vaisselle (12 couverts) : 28 €/an en moyenne ;
  8. Les lampes, ex-aequo avec la plaque de cuisson vitro-céramique : 25 €/an en moyenne ;
  9. Le four électrique : 23 €/an en moyenne3.

2Source : ADEME, 2019.

3Source : Étude ADEME Panel ElecDom 2020, prix basés sur les tarifs réglementés d’EDF en vigueur au mois de juillet 2022.

Les conseils de l’ADEME pour réduire sa consommation

Le chauffage est donc un élément décisif dans le montant de la facture d’énergie des Français. Voilà qui explique pourquoi c’est l’équipement qui suscite actuellement le plus d’intérêt et de questionnements.

Les recommandations émises par l’ADEME pour limiter la hausse de la facture d’électricité et de gaz sont simples :

  • Remplacer ses anciens appareils en panne par un modèle peu énergivore ;
  • Entretenir ses appareils électroménagers pour qu’ils maintiennent leur niveau de performances (par exemple, dégivrer son réfrigérateur combiné ou faire réviser sa chaudière) ;
  • Installer un système de programmation et de régulation du chauffage électrique ou à gaz ;
  • Isoler les circuits de chauffage et d’eau chaude sanitaire dans les lieux non chauffés ;
  • Faire réaliser des travaux d’isolation et de rénovation énergétique dans le logement pour réduire la facture de chauffage. Il existe des aides d’État pour contribuer au financement de ces travaux.

Quel budget pour investir dans de nouveaux équipements plus perfomants ?

Les nouveaux équipements basse consommation de chauffage de l'air, de production d'eau chaude sanitaire, mais aussi les dispositifs de refroidissement de l'air et de recharge pour véhicule électrique représentent un investissement financier non négligeable.

Les prix d’un chauffage traditionnel ou basse consommation

Combien coûte une chaudière à gaz ?

De nombreux foyers français sont équipés d'une chaudière à gaz. Si la plupart des modèles traditionnels s'avèrent énergivores, il existe aussi des systèmes offrant de meilleures performances énergétiques. Il est donc possible de remplacer une vieille chaudière à gaz par une chaudière gaz à condensation, par exemple.

Les prix moyens constatés sur le marché sont les suivants :

  • Prix moyen : 2 629,13 € ;
  • Prix le plus bas : 699,99 € ;
  • Prix le plus haut : 8 029 €.
Le prix d'une chaudière à gaz
  Prix le plus bas Prix le plus haut Prix moyen
Modèle standard 699,99 € 4 737,60 € 2 042,30 €
Modèle à condensation 999,99 € 8 029 € 2 874,02 €
Modèle à basse température 1 561 € 4 303 € 3 013,78 €
Modèle hybride 7 187 € 7 353 € 7 270 €
Modèle mural 838 € 7 353 € 2 650,97 €
Modèle au sol 1 199,99 € 8 029 € 4 065,92 €

Tarifs TTC hors promotion, coût hors installation pour un équipement neuf, chauffage mixte ou seul. Sources : Analyse de 451 fiches produits. Prix constatés le 19 août 2022.

Combien coûte un chauffage au fioul ?

Si le gouvernement a annoncé la fin des nouvelles chaudières au fioul et au charbon dès le 1er juillet 2022 (sauf s'il est impossible d'utiliser une autre source énergie), les appareils déjà installés pourront rester en place.

À titre de comparaison avec les autres types de chauffage, voici les prix moyens d'une chaudière au fioul :

  • Prix moyen (tous modèles confondus) : 5 481,92 € ;
  • Prix le plus bas : 1 209 € ;
  • Prix le plus haut : 12 645 €.
Le prix d'une chaudière fioul
  Prix le plus bas Prix le plus haut Prix moyen
Modèle standard 1 561 € 6 229 € 4 220,29 €
Modèle à condensation 1 536 € 12 645 € 7 250,35 €
Modèle à basse température 1 209 € 8 512 € 4 063,36 €
Modèle au sol 1 536 € 12 645 € 6 776,44 €

Tarifs TTC hors promotion, coût hors installation pour un équipement neuf, chauffage mixte ou seul. Analyse de 66 fiches produits. Prix constatés le 19 août 2022.

Combien coûte un chauffage à bois ?

Comme expliqué précédemment, le chauffage à bois connaît actuellement un succès inédit. De nombreux consommateurs se tournent vers cette solution plus économique dans le but de réduire leur facture d'énergie face à l'envolée des prix de l'électricité et du gaz.

Voici les prix globaux moyens constatés pour les différents types de chauffage au bois :

  • Prix moyen (tous modèles confondus) : 3 804,15 € ;
  • Prix le plus bas : 326 € ;
  • Prix le plus haut : 31 030 €.
Le prix d'un chauffage à bois
  Prix le plus bas Prix le plus haut Prix moyen
Chaudière biomasse à bûches 1 507,12 € 12 061 € 6 353,89 €
Chaudière biomasse à granulés 1 045,89 € 31 030 € 10 332,87 €
Poêle à granulés 639 € 7 128 € 2 739,11 €
Poêles à bûches 326 € 9 091 € 1 736,75 €
Cheminée 355 € 4 281 € 1 767,31 €

Tarifs TTC hors promotion, coût hors installation pour un équipement neuf, chauffage mixte ou seul. Analyse de 671 fiches produits. Prix constatés le 19 août 2022.

Combien coûte une pompe à chaleur ?

La pompe à chaleur apparaît comme l'une des solutions idéales pour remplacer une chaudière énergivore dans le cadre d'une rénovation énergétique. L'État propose d'ailleurs plusieurs aides financières pour l'installation de certains types de pompe à chaleur (comme pour celle d'autres dispositifs à basse consommation).

Le prix d'une pompe à chaleur varie selon les modèles, mais voici la fourchette moyenne constatée :

  • Prix moyen (global) : 8 339,53 € ;
  • Prix le plus bas : 596 € ;
  • Prix le plus haut : 20 858 €.
Le prix d'une pompe à chaleur
  Prix le plus bas Prix le plus haut Prix moyen
Modèle air-air 590 € 4 553 € 1 762,43 €
Modèle air-eau 2 244 € 20 858 € 9 359,22 €
Modèle aérothermique 7 187 € 7 353 € 4 298 €

Tarifs TTC hors promotion, coût hors installation pour un équipement neuf, chauffage mixte ou seul. Analyse de 132 fiches produits. Prix constatés le 19 août 2022.

Les prix d’un chauffe-eau traditionnel ou basse consommation

Le chauffe-eau représente également un poste de consommation énergétique non négligeable. Il peut donc être intéressant de le remplacer par un modèle plus performant afin de limiter l'augmentation de la facture d'électricité ou de gaz.

Si le budget à prévoir dépend du modèle choisi, voici le budget moyen à prévoir pour l'achat d'un chauffe-eau :

  • Prix moyen (tous modèles confondus) : 1 015,92 € ;
  • Prix le plus bas : 130,95 € ;
  • Prix le plus haut : 8 457 €.
Le prix d'un chauffe-eau
  Prix le plus bas Prix le plus haut Prix moyen
Chauffe-eau électrique 130,95 € 1 569 € 605,34 €
Chauffe-eau à gaz 295 € 3 063,60 € 929,69 €
Chauffe-eau thermodynamique
(pompe à chaleur et ballon)
698,99 € 5 979 € 2 408,35 €
Chauffe-eau solaire
(ballon et système solaire)
1 138 € 8 457 € 3 510,16 €
Chauffe-eau instantané 130,95 € 5 979 € 1 480,90 €
Chauffe-eau à accumulation
(ballon d'eau chaude)
229 € 8 457 € 2 236,47 €

Tarifs TTC hors promotion, coût hors installation pour un équipement neuf. Analyse de 631 fiches produits. Prix constatés le 22 août 2022.

Le budget d’une borne de recharge pour véhicule électrique

Face à l'augmentation du prix du carburant depuis le début de l'année, le véhicule électrique apparaît comme une solution moins chère au quotidien. Cette alternative est d'ailleurs encouragée par les pouvoirs publics à travers les aides financières mises en place pour l'achat d'une voiture électrique.

Toutefois, la forte augmentation des prix de l’électricité tend à remettre en question la rentabilité de la voiture électrique, et ce malgré la hausse simultanée du prix du carburant.

Les pays fortement touchés par l’envolée des tarifs de l’électricité se retrouvent déjà dans une situation inédite. Ainsi, dès le 1er octobre, certains Britanniques paieront plus cher pour recharger leur voiture électrique que pour faire le plein de carburant (cette estimation est valable pour les automobilistes roulant environ 400 km dans un SUV Jaguar, par exemple). En effet, le prix de l’électricité augmentera ce jour-là de 80 %. Cependant, la France parvient à éviter ce type de situation extrême, notamment grâce au système de bouclier tarifaire qui protège les consommateurs.

Il peut néanmoins être intéressant de connaître le prix d'achat d'une borne de recharge pour évaluer la rentabilité de cet investissement. La fourchette de prix est la suivante :

  • Prix moyen global : 2 847,55 € ;
  • Prix le plus bas : 549 € ;
  • Prix le plus haut : 13 386 €.
Le prix d'une borne de recharge pour véhicule électrique
  Prix le plus bas Prix le plus haut Prix moyen
Monophasé 549 € 1 336 € 860,91 €
Triphasé 731,40 € 1 857 € 1 066,64 €
Murale 1 269 € 1 660 € 1 448 €
Portable 741 € 1 436 € 1 033,08 €

Tarifs HT hors promotion, coût hors installation pour un consommateur particulier. Analyse de 81 fiches produits. Prix constatés le 22 août 2022.

Le coût d’un climatiseur ou ventilateur

L'été 2022 est le plus chaud jamais enregistré en Europe. Dans un climat caniculaire, les climatiseurs et autres ventilateurs ont eu le vent en poupe. Cependant, les pouvoirs publics et associations n'ont pas tardé à appeler les consommateurs à limiter l'usage de ces appareils particulièrement énergivores.

Mais pour ceux qui souhaiteraient s'équiper d'un climatiseur pour un usage raisonné, voici ce qu'il leur en coûtera en moyenne :

  • Prix moyen global : 778,66 € ;
  • Prix le plus bas : 49 € ;
  • Prix le plus haut : 44 637 €.
Le prix d'un climatiseur
  Prix le plus bas Prix le plus haut Prix moyen
Mobile 49 € 19 299 € 617,90 €
Fixe
(monobloc, sans unité extérieure)
135 € 4 354 € 1 015,02 €
Fixe
(avec une unité extérieure)
229 € 19 299 € 2 061,37 €
Réversible
(froid et chaud)
263 € 4 354 € 907,60 €

Tarifs TTC hors promotion, coût hors installation pour un équipement neuf, chauffage mixte ou seul. Analyse de 1022 fiches produits. Prix constatés le 24 août 2022.

Les prix des ventilateurs, quant à eux, demeurent plus abordables :

  • Prix moyen global : 224,74 € ;
  • Prix le plus bas : 19,90 € ;
  • Prix le plus haut : 1 485 €.
Le prix d'un ventilateur
  Prix le plus bas Prix le plus haut Prix moyen
Plafond 38 € 1 203,75 € 304,08 €
Mini-ventilateur
(USB et à main exclus)
19,90 € 1 485 € 98,83 €
Sur pied 19,90 € 1 105 € 113,08 €
Brumisateur 89 € 1 485 € 266,25 €

Tarifs TTC hors promotion, coût hors installation pour un équipement neuf, chauffage mixte ou seul. Analyse de 1870 fiches produits. Prix constatés le 24 août 2022.

Le ventilateur : un coût non négligeable Allumer un ventilateur est un geste qui semble anodin. Pourtant, faire fonctionner un ventilateur toute la nuit peut représenter une somme non négligeable à la fin du mois, surtout s’il y a plusieurs appareils dans le logement. Ainsi, un ventilateur de 200 Watts allumé pendant 12 heures consommera 41 centimes d’euros en moyenne. Cela représente un total de 25 € par ventilateur pour les deux mois d’été4.

4Estimation budgétaire réalisée sur la base du tarif réglementé de vente d'EDF en vigueur en août 2022 pour un client équipé d'un compteur d'une puissance de 6 kVA en option base (0,1740 € TTC).

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