Compensation Carbone : agir sur ses émissions de CO2

Un devis moins cher pour l’électricité ou le gaz ?
Contactez Selectra pour faire votre choix :

L'offre du moment à -15 % (HT) par rapport au tarif réglementé
Une offre verte d'électricité moins chère !
La compensation carbone permet de contrebalancer ses émissions de CO2 en finançant des projets de réduction ou de séquestration du carbone. La démarche implique d’abord de calculer son empreinte carbone, puis de financer un projet compensatoire adapté, de préférence certifié par un label reconnu. Si elle contribue à la neutralité carbone, elle doit être accompagnée d’une réduction directe des émissions. Contrairement au marché carbone, qui repose sur des quotas d’émissions réglementés, la compensation est volontaire.
Qu’est-ce que la compensation carbone ?
La compensation carbone est un mécanisme permettant de contrebalancer ses émissions de CO2 en finançant des projets réduisant ou capturant du carbone ailleurs. Elle implique la réduction, la capture ou l'élimination d'une quantité équivalente de dioxyde de carbone de l'atmosphère, afin de compenser les émissions générées par les activités humaines.
Cela repose sur trois grands principes :
- la décarbonation, qui vise à réduire les émissions à la source ;
- la séquestration du CO2, qui consiste à capturer et stocker durablement le carbone dans des puits naturels ou technologiques ;
- et les marchés carbone, qui permettent aux entreprises d’acheter des crédits compensatoires.
Compenser ses émissions de CO2 est crucial car l’accumulation excessive de gaz à effet de serre dans l’atmosphère contribue au réchauffement climatique. Si la réduction des émissions reste la priorité, certaines émissions sont inévitables à court terme. La compensation offre donc une solution transitoire, permettant d’agir immédiatement sur le bilan carbone global.
L’une des façons d’atteindre la neutralité carbone
Atteindre la neutralité carbone signifie équilibrer les émissions de gaz à effet de serre émises et absorbées. La compensation carbone est une stratégie clé pour y parvenir, car elle finance des projets de séquestration ou de réduction d’émissions, comme le reboisement ou l’installation de technologies propres. Elle complète les efforts de réduction directe des émissions.
Il est toutefois essentiel de réduire ses consommations avant de compenser. Les activités les plus émettrices incluent les transports (aviation, voitures thermiques), l’industrie lourde (ciment, acier), la production d’énergie fossile, l’agriculture intensive et la déforestation. Réduire ces émissions passe par des actions concrètes : consommation sobre, efficacité énergétique, électrification des transports et des modes de chauffage, et transition vers les énergies décarbonées.
Les certifications et principaux labels
Les labels garantissent la crédibilité des projets de compensation carbone en vérifiant leur efficacité et leur impact réel. Ils assurent que les crédits carbone générés sont authentiques, mesurables et supplémentaires.
- Gold Standard exige d certifie des réductions d’émissions vérifiées.
- Plan Vivo : se concentre sur les communautés locales et la reforestation.
- Label Bas-Carbone : est une certification française encourageant des projets nationaux.
- American Carbon Registry : est le premier programme volontaire de crédits carbone aux États-Unis.
Compenser ses émissions de carbone pas à pas
Compenser son empreinte carbone implique d’abord de la mesurer avec précision, puis de financer un projet fiable et certifié. Ce processus nécessite une démarche rigoureuse pour garantir un réel impact.
Calculer son empreinte carbone / faire son bilan carbone
Pour un particulier, l’empreinte carbone englobe toutes les émissions liées à ses consommations : transports, alimentation, logement et consommation de biens et services. Des calculateurs en ligne (comme le nôtre) permettent d’estimer cette empreinte en fonction de divers critères (kilomètres parcourus, type de chauffage, habitudes alimentaires).
En 2022, l'empreinte carbone d'un citoyen français était estimée à 9,2 tonnes de CO2.
Pour une entreprise, le bilan carbone repose sur une analyse plus poussée, englobant les émissions directes (Scope 1), indirectes liées à l’énergie (Scope 2) et celles issues de la chaîne de valeur (Scope 3). Cette évaluation est souvent encadrée par des méthodologies reconnues comme le GHG Protocol.
Choisir le projet que l’on souhaite financer
Les principaux projets compensatoires sont généralement :
- Reforestation et gestion des forêts pour capter le CO2.
- Projets d’énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectrique).
- Restauration des sols et des mangroves pour le stockage naturel du carbone.
- Captage et stockage du carbone (CCS).
- Amélioration de l’efficacité énergétique industrielle.
Les projets de compensation reposent ainsi le plus souvent souvent sur des programmes de reforestation, de préservation des écosystèmes et le remplacement de centrales à charbon, mode de production d'électricité le plus polluant, par des énergies renouvelables qui n'émettent pas directement de carbone.
Ils peuvent avoir lieu partout dans le monde. Pour rappel, les émissions de GES ne sont pas localisées dans l’atmosphère : une fois produites, elles ne concernent pas un endroit précis du globe, mais bien l’ensemble de notre planète.
Actuellement, Selectra propose 3 projets de compensation carbone parmi lesquels choisir :
- Projet Hamparan – Indonésie :
- Valorisation des eaux usées domestiques de 333 000 habitants à Sumatra pour produire de l’électricité verte.
- Capture du méthane des effluents industriels d’une usine d’amidon de manioc pour conversion en énergie renouvelable.
- Alimentation de 19 villages et réduction de 30 327 tonnes de CO2 par an.
- Projet Cerro de Hula – Honduras :
- Construction du premier parc éolien connecté au réseau national du Honduras (63 turbines, 126 MW).
- Production d’énergie renouvelable, création d’emplois locaux et réduction de 227 197 tonnes de CO2 par an.
- Projet Mouje Village Shivlakha – Inde :
- Installation d’une centrale photovoltaïque de 20 MW dans le district de Kutch, Gujarat.
- Réduction de la dépendance aux énergies fossiles, soutien au développement local et réduction de 29 253 tonnes de CO2 par an.
Ainsi ces projets améliorent au passage l'empreinte écologique des pays qui en bénéficient, puisque cela permet dans le même temps d'augmenter le nombre de ressources naturelles et de réduire les émissions de GES.

Compensez vos émissions carbone à partir de 2,99€/mois
Luttez contre le réchauffement climatique en soutenant un projet environnemental avec Selectra

Notre call center est fermé
Demandez à vous faire rappeler pour compenser votre empreinte carbone.
Quelles différences avec le marché carbone ?
Le marché carbone est un mécanisme régulé qui impose des quotas d’émissions aux entreprises. Celles qui dépassent ces quotas doivent acheter des crédits carbone, tandis que celles qui émettent moins peuvent vendre leurs crédits excédentaires. En Europe, le Système d’Échange de Quotas d’Émission (SEQE-UE) encadre ce marché.
Contrairement aux initiatives volontaires de compensation carbone, le marché carbone repose sur une contrainte réglementaire. Il vise à inciter les industries à réduire leurs émissions plutôt que de simplement les compenser. Son efficacité dépend du prix des quotas, qui doit être suffisamment élevé pour encourager la transition énergétique.
Critiques et réserves sur la compensation du carbone
Compenser ne suffit pas à résoudre le problème climatique, car réduire les émissions à la source reste la priorité.
Certains projets de compensation sont critiqués pour leur manque d’additionnalité : ils auraient été réalisés même sans financement extérieur, rendant leur impact discutable.
D'autres encore se baseraient sur des méthodes de calcul des émissions peu scrupuleuses.
De plus, la compensation carbone ne prend pas en compte d’autres gaz à effet de serre comme le méthane (CH4) et les hydrofluorocarbures (HFC), qui ont un potentiel de réchauffement global bien plus élevé que le CO2.
Par ailleurs, des impacts environnementaux indirects existent : monocultures d’arbres nuisibles à la biodiversité, accaparement de terres au détriment des populations locales.