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Efficacité Énergétique : calcul et solutions pour moins consommer

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L’efficacité énergétique, ou efficience énergétique, permet de consommer moins d’énergie tout en consommant mieux, en optimisant les performances d'appareils électriques ou de bâtiments. Elle correspond au rapport entre le niveau d'énergie utile délivré par un système et l'énergie consommée pour son fonctionnement. Les secteurs du bâtiment, du transport et de l'industrie sont ceux intégrant le plus de critères et d'actions d'efficience énergétique.

Définition de l’efficacité énergétique

Au carrefour entre des objectifs politiques, écologiques, économiques et sociaux, l’efficacité énergétique répond à une nécessité face à l’urgence climatique dans le monde. L'idée ici est de réduire sa consommation d’énergie, tout en conservant la qualité d'un service. Le gain obtenu concerne généralement le coût d'exploitation ou l'usage sur le long terme et a également un impact positif sur l'environnement.

Pourquoi faut-il faire des économies d’énergie ?

Pour bien comprendre les enjeux qui se jouent lorsque l’on parle d’efficacité énergétique, il faut se pencher sur la conjonction de différents facteurs économiques, écologiques et sociaux :

bilan carbone
  • La dépendance aux énergies fossiles est une contrainte importante que veulent abandonner les différents États, dont la France. Les différents chocs pétroliers depuis les années 70 en sont notamment la preuve ;
  • La raréfaction des énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole…) d'ici à la fin du 21ᵉ siècle annonce de fait qu’il est urgent pour continuer à consommer de consommer mieux ;
  • Il est donc nécessaire de faire de la réduction de la dépendance à l'énergie, une priorité pour les gouvernements en Europe et en France ;
  • Les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux activités humaines de production et de consommation sont responsables du réchauffement climatique mondial ;
  • Une consommation moyenne d'électricité et de gaz de plus en plus élevée chez les ménages ;
  • Une facture de chauffage qui impacte fortement le budget d’un ménage ;
  • L'utilisation d’appareils électroménagers ou industriels énergivores ;
  • L'occupation d’un parc immobilier public et privé en précarité énergétique, voire en état de passoires thermiques.

Tous ces facteurs sont reliés les uns aux autres, l’augmentation de l'un entrainant fatalement un autre à sa suite… et ainsi de suite pour arriver à des situations catastrophiques, tant pour la biodiversité que pour l'économie nationale.

Il était donc urgent de revoir la politique énergétique à plusieurs niveaux, en vue d'une consommation d’énergie responsable et intelligente.

Concrètement, faire des économies d’énergie au niveau d’un pays ou d'un ménage n’engendre pas les mêmes contraintes. Même si l’issue est la même.

Comment se calcule l'efficacité énergétique ?

Quelle formule pour calculer l'efficacité énergétique ?

La formule de l'efficacité énergétique est la suivante :
Quantité d'énergie fournie ÷ quantité d'énergie consommée.

Pour obtenir le pourcentage de rendement, il faut ensuite multiplier le résultat par 100. Si le calcul concerne le secteur du bâtiment, il faut faire le rapport entre l'énergie utilisée et l'énergie totale consommée par les bâtiments. Celle-ci se mesure avec le Diagnostic Performance Énergétique (ou DPE).

La maîtrise de l'efficacité énergétique est absolument indispensable pour tout citoyen souhaitant pouvoir continuer à utiliser son chauffage, se préparer à manger, se déplacer, avoir la lumière chez soi… Tout en faisant des économies sur sa facture d’électricité ou de gaz.

L’État français doit, de son côté, veiller à :

  • Renverser la vapeur par toute une série d'actions et d'obligations à l’attention des particuliers et des entreprises ;
  • Agir pour que la transition énergétique et écologique se fasse dans le respect des engagements pris lors de différentes rencontres comme le Grenelle de l’Environnement. Ces engagements sont à l’heure actuelle, non pas une option, mais la seule issue possible si l’on veut que l’humanité ait un avenir le siècle prochain. Le dernier rapport du GIEC sorti en septembre 2019 donne des pronostics alarmants : une élévation de la température mondiale de +2°C avant la fin du 21° siècle, soit la multiplication de catastrophes écologiques et humanitaires si rien n’est fait !

Quels objectifs en France et en Europe ?

planète carbone

La France et l’Europe se sont fixés plusieurs objectifs afin de sortir des énergies fossiles et réduire leur consommation énergétique. Ces objectifs s’inscrivent dans le cadre de la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte pour la France et l’Accord de Paris (issu de la COP 21) sur le climat pour l’Europe :

  • Réduire de 30 % sa consommation d’énergies fossiles d'ici à 2030 ;
  • Réduire de 50 % sa consommation d’énergie globale d'ici à 2050.

Pour atteindre ces objectifs très ambitieux, plusieurs secteurs d’activité sont inscrits sur la feuille de route finale "énergie propre" fixée par l’Union européenne :

  • Mettre l'accent sur le développement des énergies renouvelables. En 2023, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français représente à peine 14 %. Au niveau européen, quelques pays ont atteint, voire dépassé leurs objectifs respectifs : 54 % pour la Suède (objectif à 49 %) et 41 % pour la Finlande (objectif à 38 %) ;
  • Améliorer l'empreinte écologique dans le secteur immobilier où l’absence/la dégradation d’isolation thermique engendre près de 25 % d’émissions de GES au niveau national et 40 % au niveau européen. Ce secteur d’activité particulièrement énergivore et polluant est un axe de priorité pour l’Union européenne. Cette dernière a, à ce titre, débloqué près de 97 millions d’euros pour le projet de Mécanisme européen d'assistance technique pour les projets énergétiques locaux (ELENA). Ce programme vise à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments résidentiels par des stratégies nationales de rénovation du parc immobilier ;
  • Mettre en place des mesures transversales pour l’efficacité énergétique, comme les certificats d’économie d’énergie (CEE), l’écoconception des produits et la réglementation sur l’étiquetage énergétique des produits.

Graphique : Selectra - Source : Chiffres clés de l'énergie - Édition 2023 - Ministère de la Transition Énergétique

Comment calculer son bilan carbone ?

Les entreprises et particuliers peuvent calculer leur bilan carbone, afin d’évaluer leurs émissions de gaz à effet de serre (directes ou indirectes).

Efficacité énergétique saisonnière et autres mesures

Grâce à des outils de mesure de la performance énergétique, il est possible d’avoir une estimation sur les efforts à fournir pour améliorer l’impact environnemental de certains secteurs d’activité en France et en Europe.

Le diagnostic de performance énergétique des bâtiments

Axe de priorité de l’Union européenne, la rénovation de parcs immobiliers vétustes, en l’état de passoires thermiques, responsables d’émissions de GES importants, passe par un outil de mesure comme le diagnostic de performance énergétique (DPE). Cet indicateur se compose de différentes classes de A à G. Il permet à tout futur locataire ou propriétaire de connaître l’état d’isolation thermique de son logement. Ce diagnostic est obligatoire pour tous les logements mis en location ou en vente.

En parallèle de ce diagnostic, les pouvoirs publics encouragent fortement la construction de nouveaux logements selon la norme bâtiment basse consommation (BBC). Ces constructions consomment peu d’énergie et représentent un formidable levier pour accélérer l’efficacité énergétique en France et en Europe. Encore faut-il que les programmes de rénovation suivent. En 2022, d'après le ministère de la Transition écologique, près de 5,2 millions de logements (17 % du parc) sont qualifiés de « passoires énergétiques » (étiquettes F et G du DPE), sur les 30 millions de résidences principales en France.

L'étiquette énergie pour les appareils électriques

La consommation d’énergie des appareils électriques a pendant longtemps été une estimation hasardeuse, plutôt qu'une estimation basée sur des mesures fiables. Laissant ainsi le consommateur avec des appareils non adaptés à leur consommation – merci la facture d’électricité !

L'étiquette énergie vient pallier cette incertitude en indiquant clairement le niveau de performance énergétique de l’appareil. Classée de A+++ (pour un rendement énergétique maximal) à G. Ainsi, le particulier a toutes les cartes en main sur les risques éventuels par rapport à certains choix de produits et fait son achat en toute conscience.

Zoom sur les nouvelles étiquettes énergie

Depuis 2021, certains appareils électroménagers sont caractérisés par une étiquette énergie allant de A à G (exemple : lave-vaisselle, machine à laver, frigo, télévision). Ce classement est surévalué par rapport à l'original et la classification opère désormais de A +++ à D. Ainsi, un appareil A +++ équivaut à un B ou C. Concrètement, ces nouvelles étiquettes permettent d'obtenir plus de transparence et également de stimuler les progrès technologiques.

L'éco-conception des produits

La règlementation sur les produits ne s’arrête pas à l’étiquette énergie, elle concerne aussi le cycle de vie d’un produit. Explications.

Toute la phase de production d’un produit doit être repensée en intégrant les impacts environnementaux qu’elle peut engendrer. De l'extraction des matières premières à leur transformation jusqu’à la phase de production et de consommation.

co2 électricité

Ce nouvel angle permet de prendre en compte l’intégralité du cycle de vie d’un produit : la consommation d’énergie pour faire marcher les machines de production, l’utilisation des matières premières, la production de déchets industriels, les émissions de GES et l’impact sur la biodiversité ; Tout est pris en compte pour une amélioration de l’efficacité énergétique, mais pas seulement.

Le produit doit donc avoir une utilisation économe en énergie et un impact environnemental réduit, tout en conservant des performances optimales. Les bénéfices sont nombreux autant pour le consommateur qui jouit d’un produit plus performant tout en consommant moins, mais aussi pour l’entreprise qui produit. Celle-ci voit émerger de nouvelles façons de travailler, poussée par l’innovation, de créer le même produit, en réduisant son impact carbone. Choix de matières premières plus écologiques, de technologies plus innovantes… La liste des atouts est longue.

Concrètement, différentes solutions du quotidien ont vu le jour, afin d'aider les consommateurs à mieux maîtriser leur consommation d’énergie :

  • Des solutions dites "actives", permettant d’avoir une meilleure gestion de la consommation. Nous pouvons par exemple citer les programmateurs à distance pour le chauffage, ou les compteurs intelligents pour l’électricité ou le gaz (Linky et Gazpar
  • Des solutions dites "passives", pour améliorer le rendement énergétique de certains produits ou bâtiments. Dans le domaine des appareils de chauffe par exemple, la chaudière à condensation ou la pompe à chaleur. Les ampoules à LED peuvent aussi être citées, cette fois-ci dans le secteur de l’électricité.

L'amélioration de l'efficience énergétique en entreprise

Les entreprises doivent aussi être actrices de la transition énergétique. Lieux de savoir-faire, de modes de production ou de services, elles jouent un rôle-clé dans la stratégie d’efficacité énergétique mis en place par le gouvernement en France.

Le secteur du transport routier en ligne de mire

co2 voiture

En 2022, le secteur du transport représente 34 % de la consommation énergétique finale en France (1532 TWh) et dont près de 80 % sont dus au transport routier. C’est sur ce secteur-là en particulier que doivent se concentrer les efforts des pouvoirs publics s’ils veulent respecter les accords de la directive efficacité énergétique en France.

Des efforts sont faits autour de plusieurs actions majeures :

  • Les transporteurs routiers et maritimes font partie des plus grands émetteurs de GES (gaz à effet de serre). Les entreprises recourant à leurs services pour leur flux de marchandises sont donc invitées à privilégier des modes de transport plus économiques ; c'est que l’on appelle le report modal ;
  • Le développement de moyens de transport plus écologiques et performants, comme la voiture électrique ou hybride, le développement de carburants plus efficaces ;
  • Le développement de l’urbanisme pour revoir le mode d’utilisation des véhicules. Exemples : construction de parkings à la périphérie des villes, développer les transports en commun et les liaisons inter-gares ;
  • Accroitre la pression fiscale sur certains véhicules : bonus/malus, vignette Crit'air, etc.

L’entreprise joue un rôle essentiel dans la promotion de modes de transport alternatifs vis-à-vis de ses employés. Son action s’inscrit d’ailleurs dans un cadre réglementaire et obligatoire (pour les entreprises de +100 salariés) promulguée au travers de l'article 51 de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) : C’est le Plan De Mobilité (PDM).

À travers cette mesure, l’entreprise a toute liberté pour encourager ses salariés à abandonner leur véhicule : promotion du vélo, mise en place d'un local et de douches, prise en charge financière de la moitié de la carte d’abonnement à un transport public, développement du télétravail et d’horaires flexibles, incitation au covoiturage, etc.

En janvier 2019, selon ADEME, seulement 8 % des entreprises assujetties étaient conformes à la réglementation en vigueur, quant à la transmission d’un plan de mobilité propre à leur entreprise. Il y a donc du pain sur la planche pour les entreprises !

Loi LOM : quels changements ?

Avant décembre 2019, seules les entreprises de plus de 100 salariés avaient l’obligation de mettre en place un plan de mobilité employeur (PDM). Avec l'entrée en vigueur de la loi LOM, cette obligation a été étendue aux entreprises comptant plus de 50 salariés.

Les fournisseurs d’énergie et de carburants mettent la main à la poche

Sur le principe du pollueur = payeur, les énergéticiens sont en première ligne quant aux mesures à mettre en place dans la transition énergétique. Les engagements de l’État français vont en ce sens et obligent les fournisseurs d’énergie et de carburants à s’amender quant à leurs émissions de CO2. C’est le principe du dispositif Certificat Économies Energie (CEE), où les énergéticiens doivent :

  • Réduire leur consommation d’énergie ;
  • Inciter les particuliers et les entreprises à le faire en se concentrant sur des travaux visant à améliorer les performances énergétiques de bâtiments ou de machines industrielles/appareils électriques, etc.

Ces mesures incitatives prennent la forme d'aides financières prenant en charge tout ou une partie de l’opération de rénovation de l’efficacité énergétique. On peut ainsi nommer les primes coup de pouce (chauffage ou isolation par exemple, la prime énergie, les crédits d’impôt CITE.

Comment rendre l'industrie moins polluante ?

Le secteur de l’industrie représente près de 20 % de la consommation finale d'énergie en France d’après l’ADEME – l’agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. C’est donc un terrain d’actions idéal pour mettre en place des procédures pour une efficience énergétique globale à l’échelle d’un pays.

Les actions des entreprises répondent au même questionnement que les particuliers : comment réduire ma facture énergétique et pouvoir utiliser mes appareils électriques – modes de production industriels – avec la même efficacité ?

Plusieurs solutions existent, permettant d'améliorer son retour sur investissement, si celles sont mises en place de concert :

  • Le remplacement de machines industrielles obsolètes et énergivores par des modèles plus économiques ;
  • Un travail général sur les process de production et leur mode d’utilisation via des audits énergétiques permet de dégager des axes d'amélioration, comme : réduire l’utilisation de la climatisation, par exemple, éteindre les lumières le weekend, revoir l’organisation d’un service pour réduire le recours aux ressources d’énergie, ou encore négocier des contrats d’électricité ou gaz adaptés aux besoins énergétiques réels ;
  • Entreprendre des travaux de performance et de rénovation énergétique : de la même façon que dans le secteur résidentiel, les entreprises industrielles peuvent revoir l'isolation thermique de leurs bâtiments afin de réduire les déperditions d’énergie. Des aides financières existent en ce sens pour lancer les entreprises hésitantes, le dispositif Certificat d’Économie d’Energie CEE en fait partie. De plus, la consommation de combustibles par les machines industrielles engendre une production de chaleur qui est rejetée à l’extérieur. Cette énergie, si elle était récupérée, pourrait limiter le recours aux énergies fossiles.

Démarche RSE dans les entreprises de services

La Responsabilité Sociétale des Entreprises – RSE – est une démarche visant à prendre en compte différents aspects pour agir en faveur du développement durable : économique, sociale et respectueuse de l’environnement. Le respect de ce triptyque est essentiel dans un projet d’entreprise en faveur d’une réduction de ses gaz à effet de serre et une efficacité énergétique. Concrètement, les actions peuvent être mises en place dans une entreprise :

  • Populariser le recyclage dans l’entreprise ;
  • Instaurer une pédagogie et des programmes de sensibilisation auprès des consommateurs ;
  • Mettre en place un programme de mobilité (MDP) - comme abordé plus haut - qui peut aussi être intégré dans une démarche RSE ;
  • Faire appel à des fournisseurs d'énergie ayant déjà une démarche écologique et responsable (offres d'électricité verte, de biogaz, ou encore des actions de compensation carbone).

Comment réduire son empreinte énergétique ?

À l’image du consommateur et de son empreinte carbone sur la planète - soit la mesure de ses émissions de CO2 sur une période donnée - l’empreinte énergétique prend en compte comme seul indice de mesure la consommation d’énergie sur une période donnée.

En cumulant plusieurs éco-gestes, applicables dans leur quotidien, le particulier peut réduire sa consommation, et ainsi faire des économies d’énergie de manière significative. La somme de ces petites choses peut au final représenter une avancée importante, si l’on applique des mesures de bon sens.

Acheter de manière responsable

émissions de co2 liées à la nourriture

Faire de sa consommation un geste militant en faveur d’une société responsable et écologique est une bonne motivation pour changer ses habitudes. Comme par exemple : adopter l’achat locavore et prendre ainsi en considération l’ensemble du cycle de vie des denrées alimentaires pour privilégier les produits en circuits courts (moins de transport, donc une consommation de carburant moindre).

Réduire sa consommation

Il est évident que réduire sa consommation permet, à son échelle, de profiter à la planète. Cela n'est toutefois pas suffisant, et les consommateurs doivent également consommer mieux. Pour apporter la pierre à l'édifice de la transition énergétique, ils peuvent notamment :

  • Faire appel à des sources d'énergies renouvelables pour chauffer ou éclairer son logement. Le particulier peut ainsi changer de fournisseur d’électricité ou de gaz et opter pour un contrat d'un fournisseur d’énergie renouvelable. Ces énergies sont produites à partir de sources naturelles (solaire, hydraulique, éolienne) ;
  • Adopter des écogestes au quotidien : par exemple utiliser son lave-linge durant les Heures Creuses ou opter pour un mode de chauffage plus économique ;
  • Réduire sa consommation de viande, la filière agricole étant responsable des deux tiers des émissions de GES en France et dans le monde ;
  • Et de fait, réduire le gaspillage alimentaire dont les répercussions sont catastrophiques (traitement des déchets et emballages).

Le tableau ci-dessous permet de se rendre compte de la quantité d'émissions de CO2 émise par les différents types de chauffage. En choisissant un mode de chauffage économique, il est donc possible de réduire sa consommation d'énergie, et par la même occasion ses factures d'énergie :

Données valables par années, pour un logement de 63 m2 - Source : ADEME - Graphique : Selectra

Qui sont les fournisseurs d'énergie verts les moins chers en avril 2024 ?

Souscrire un contrat d'électricité verte ou de biogaz permet d'agir en faveur de la transition énergétique. Toutefois, offre verte va parfois de pair avec budget élevé. Ci-dessous, les offres vertes les moins chères au 19 avril 2024, pour profiter d'une meilleur efficacité énergétique sans pour autant voir ses factures grimper :

Payer moins cher son électricité verte

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❓ FAQ

Où trouver l'efficacité énergétique saisonnière ?

L'efficacité énergétique saisonnière (ETAS) est un indicateur calculé via le ratio entre la demande (par exemple le chauffage nécessaire durant une saison) et la consommation d'énergie réelle nécessaire durant un an pour répondre à la demande (ici, chauffer une habitation).

Pour connaître l'ETAS d'un appareil électrique, il faut se référer à l'étiquette énergie. Celle-ci résume les caractéristiques énergétiques du produit et prend la forme d’un graphique horizontal de couleur rouge, orange et vert. Comme évoqué plus haut dans l'article, les valleurs peuvent aller de A+++ à D, ou de A à G pour les anciennes étiquettes.

Comment calculer un rendement énergétique ?

Le rendement énergétique se calcule en divisant la quantité d'énergie obtenue (énergie utile) par la quantité d'énergie initiale consommée (énergie absorbée). Il peut se calculer pour une machine, un appareil, ou encore un matériau. Pour obtenir le résultat obtenu en pourcentage, il suffit de le multiplier par 100.

C'est quoi l'efficacité énergétique des bâtiments ?

L'efficacité énergétique d'un bâtiment correspond au rapport entre l'énergie utilisée et l'énergie consommée. Pour rendre un bâtiment moins énergivore, il faut tenter d'améliorer cette efficacité énergétique par diverses actions : rénovation énergétique, changement des matériaux, amélioration de l'isolation, etc. Ainsi, l'énergie produite et servant à alimenter ces bâtiments ne sera plus gaspillée comme auparavant.