Marché de gros du gaz naturel : fonctionnement et cours du PEG

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Le gaz naturel est négocié (acheté et vendu) sur le marché de gros, avant d'être livré sur le réseau à destination des clients finaux. Le marché de gros du gaz naturel en France repose sur deux piliers : les contrats à terme qui permettent aux acteurs d’anticiper leur approvisionnement sur le long terme et le marché SPOT utilisé pour ajuster l'offre et la demande sur le court terme. Le Point d'Échange de Gaz (PEG) est la plateforme centrale où s’effectuent les transactions boursières. Ces mécanismes assurent une flexibilité des échanges, et sont soumis à des des variations de prix distinctes.

Schéma marché de gros gaz

Le marché de gros du gaz naturel repose sur deux grands types de mécanismes d'échange :

  • le marché à terme qui permet aux acteurs d’anticiper leur approvisionnement sur plusieurs semaines, mois ou années ;
  • et le marché SPOT utilisé pour les ajustements de court terme en fonction des variations de l’offre et de la demande.

Cette structure permet aux fournisseurs, industriels et traders d’adapter leurs stratégies d’achat et de sécuriser leur approvisionnement en fonction des fluctuations des prix et des besoins en énergie.

Le marché à terme pour anticiper et sécuriser l’approvisionnement

Le marché à terme concerne des transactions où l'achat et la livraison du gaz sont séparés de plusieurs semaines à plusieurs années, voire plusieurs décennies. Il est utilisé par les acteurs pour se prémunir des fluctuations de prix et garantir un approvisionnement stable sur le long terme.

Deux types de contrats structurent ce marché :

  • Les contrats "futures" via la plateforme EEX : ils sont négociés en bourse et standardisés en termes de volume, de durée et de prix. Ces contrats permettent une grande liquidité et offrent une transparence des prix, ce qui facilite leur échange sur les marchés financiers.
  • Les contrats "forwards" en gré-à-gré (aussi appelés « OTC » pour « Over The counter ») : ils sont négociés directement entre deux parties, sans intermédiaire de marché centralisé. Ils offrent une plus grande flexibilité en permettant aux acteurs d’adapter les termes du contrat (quantité, durée, prix), mais présentent un risque de contrepartie plus élevé. Ces contrats de long terme sont souvent directement négociés avec les pays producteurs.

Les fournisseurs y achètent leur gaz à l'avance pour une livraison future. Comme ils ne risquent pas une évolution des prix au moment où le gaz sera livré au consommateur final, ce système leur permet notamment de mettre en place des offres de gaz avec un prix fixe et déterminé à l'avance pour plusieurs années.

Le marché SPOT pour les ajustements

Le marché SPOT permet d’acheter du gaz pour une livraison quasi immédiate ou à très court terme, en fonction des besoins des acheteurs. Ce marché est caractérisé par une forte volatilité des prix, mais permet une flexibilité et une optimisation des approvisionnements afin d'ajuster en permanence l’équilibre entre offre et demande.

Trois principaux segments composent ce marché :

  • Le Day-ahead : les transactions sont effectuées la veille pour une livraison le lendemain. Ce segment permet aux fournisseurs de couvrir les besoins identifiés à J-1.
  • L'Intra-day : il permet des ajustements plus réactifs, avec des négociations jusqu’à 5 minutes avant la livraison. Il est essentiel pour affiner les équilibres entre offre et demande en cours de journée.
  • Le Week-end : spécifique aux journées du samedi et dimanche, ce marché fonctionne le jeudi après-midi pour anticiper l’approvisionnement du week-end, période où certaines infrastructures peuvent être moins flexibles.

Le PEG : la bourse française pour le gaz naturel

Pour les contrats SPOT et les contrats à terme future, les fournisseurs français passent par le PEG, qui est la bourse pour le gaz naturel où les prix évoluent tous les jours.

Qu'est-ce que c'est ?

Le PEG, dont l'acronyme signifie « Point d'Échange de Gaz », est le marché sur lequel s'effectuent les échanges de gaz.

Le PEG sert ainsi à organiser toutes les transactions financières en matière de gaz. Pour les gestionnaires, il permet de gérer l'équilibrage entre le volume de gaz injecté (livraison) et soutiré (consommation) sur le réseau.

On parle aussi de point virtuel du réseau de transport de gaz français, car il n'existe pas d'endroit physique où les différents acteurs peuvent se rencontrer pour acheter et vendre du gaz naturel.

Quel est le prix du PEG aujourd'hui ?

Au 30/05/2025, le prix du PEG pour une livraison :

  • à M+1 () est de €/MWh ;
  • à Q+1 () est de €/MWh ;
  • à Y+1 () est de €/MWh ;
  • à Y+2 () est de €/MWh ;
  • à Y+3 () est de €/MWh.
  • Cotation EEX PEG Futurs Gaz le 29/05/2025
    Futurs mensuels
    Janvier 202636.059 € / MWh
    Février 202635.771 € / MWh
    Mars 202635.45 € / MWh
    Avril 202632.975 € / MWh
    Mai 202530.785 € / MWh
    Mai 202632.643 € / MWh
    Juin 202534.255 € / MWh
    Juillet 202534.377 € / MWh
    Août 202534.499 € / MWh
    Septembre 202535.031 € / MWh
    Octobre 202535.6 € / MWh
    Novembre 202535.243 € / MWh
    Décembre 202536.204 € / MWh
    Futurs trimestriels
    3ème trimestre 202534.631 € / MWh
    4ème trimestre 202535.687 € / MWh
    1er trimestre 202635.76 € / MWh
    2ème trimestre 202632.905 € / MWh
    3ème trimestre 202631.992 € / MWh
    4ème trimestre 202633.043 € / MWh
    1er trimestre 202732.543 € / MWh
    2ème trimestre 202727.756 € / MWh
    3ème trimestre 202727.381 € / MWh
    4ème trimestre 202727.278 € / MWh
    1er trimestre 202829.394 € / MWh
    Futurs annuels
    Année 202633.414 € / MWh
    Année 202728.721 € / MWh
    Année 202825.485 € / MWh
    Année 202923.689 € / MWh
    Année 203024.365 € / MWh
    Année 203125.014 € / MWh

    Source : EEX PEG Futures gaz

    Les projections des marchés prévoient des variations des prix du gaz au fil des prochaines années.

    Source : EEX PEG Futures gaz

    Quels facteurs influencent le PEG ?

    • La situation géopolitique : le gaz naturel est une ressource stratégique, dont l’approvisionnement repose sur des contrats internationaux et des infrastructures complexes (gazoducs, terminaux méthaniers). Toute instabilité géopolitique dans les régions productrices (Russie, Algérie, Norvège, États-Unis) ou sur les routes d’acheminement peut perturber l’offre et faire monter les prix.
    • Le coût de l’approvisionnement en GNL : transporté par méthaniers depuis des pays producteurs comme les États-Unis ou le Qatar, il est plus coûteux que le gaz transporté par gazoducs. Son prix inclut les coûts de liquéfaction, de transport maritime et de regazéification dans les terminaux méthaniers avant d’être injecté dans le réseau.
    • L'influence des autres marchés européens, notamment le TTF : le Title Transfer Facility (TTF) aux Pays-Bas est la référence principale pour la fixation des prix du gaz en Europe. Le prix du MWh de gaz sur le marché français est fortement influencé par les fluctuations du TTF, qui reflète l'offre et la demande à l'échelle européenne. Lorsque les prix augmentent sur le TTF, cela crée une pression haussière sur le marché français, et inversement. Ce lien est renforcé par les interconnexions entre réseaux gaziers et la fluidité des échanges entre pays européens.
    • L'impact de la météo : la météo influence directement la demande en chauffage et en climatisation, qui représentent une part importante de la consommation de gaz. Un hiver doux réduit la consommation de gaz pour le chauffage, provoquant une baisse des prix sur le marché de gros. À l’inverse, un hiver rigoureux augmente la demande, tirant les prix vers le haut. De la même manière, des vagues de chaleur en été peuvent accroître l’utilisation de gaz pour produire de l’électricité (via les centrales thermiques), exerçant une pression haussière sur les prix.
    • Le coût du CO₂ sur le marché des quotas d’émissions : Le Système d'Échange de Quotas d’Émissions de l'UE (EU ETS) impose aux producteurs d'électricité et aux industries fortement émettrices de CO₂ d’acheter des quotas d'émission. Lorsque le prix de ces quotas augmente, le coût marginal de production des centrales à gaz s’élève, car elles doivent acheter davantage de quotas pour compenser leurs émissions. Cette hausse des coûts de production se répercute sur le prix du gaz sur le marché de gros, notamment en période de forte consommation où ces centrales jouent un rôle clé dans l’équilibre du réseau électrique.
    • La demande en gaz des entreprises : les industriels représentent une part significative de la consommation de gaz naturel, notamment dans des secteurs comme la chimie, la sidérurgie ou l’agroalimentaire. Lorsque l’activité ralentit (par exemple, en période de crise économique ou de baisse de compétitivité), leur consommation de gaz diminue, réduisant ainsi la pression sur la demande globale. Cela peut entraîner une baisse des prix sur le marché de gros, rendant l’offre plus excédentaire par rapport aux besoins réels.
    • Les niveaux de stocks en gaz naturel : s'ils sont bas, les acteurs du marché anticipent une tension sur l’approvisionnement, ce qui fait monter les prix.
    • Les politiques gouvernementales de réduction du recours au gaz naturel : les subventions pour l'installation de pompes à chaleur qui remplacent les chaudières à gaz dans les logements, le développement du solaire photovoltaïque et de l’éolien réduisant la part du gaz dans la production d’électricité et les plans d’efficacité énergétique pour l'industrie et les bâtiments qui diminuent la consommation globale de gaz.
    • Le taux de change euro/dollar : les transactions sur le marché international du gaz sont majoritairement libellées en dollars. Un euro faible par rapport au dollar augmente le coût des importations de gaz pour les pays de la zone euro, ce qui peut entraîner une hausse des prix sur les marchés européens.
    • L'essor du biogaz : l’augmentation de la production du biométhane réduit progressivement la dépendance au gaz naturel fossile. Une part croissante de la consommation de gaz étant remplacée par du biogaz local, la demande de gaz importé diminue, exerçant ainsi une pression baissière sur les prix du gaz naturel sur le marché de gros.
    • Les acteurs du marché : des producteurs aux fournisseurs de gaz

      Le marché de gros est composé de nombreux acteurs :

      • Les producteurs de gaz naturel qui vendent leur énergie et écoulent ainsi leur production ;
      • Les fournisseurs de gaz naturel qui achètent l'énergie et la revendent à leurs clients finaux (particuliers, entreprises et collectivités) ;
      • Les expéditeurs d'équilibre dont le rôle est d'équilibrer quotidiennement les sites qu'ils livrent. Pour ce faire, ils doivent par exemple revendre le surplus si les sites qu'ils ont en portefeuille n'ont pas consommé la somme du gaz alloué pour la journée. En général, les expéditeurs d'équilibre sont les fournisseurs d'énergie, mais les industriels commencent également à jour ce rôle afin d'accéder au marché de gros où les prix sont plus transparents ;
      • Les négociants dont le rôle est d'acheter et de vendre du gaz naturel, sans le livrer à des consommateurs finaux, dans le but d'augmenter la liquidité du marché et de réaliser des bénéfices ;
      • Les gestionnaires de réseaux de transport du gaz qui assurent l'équilibre de l'injection et du soutirage sur leurs réseaux ;
      • Les opérateurs de stockage de gaz permettant d’absorber les excédents en période de faible consommation et de garantir l’approvisionnement en cas de pic de demande ou de tension sur les prix.
      • La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) qui s'occupe de superviser son bon fonctionnement et garantir la transparence.

      Retour sur la crise des prix du gaz en 2021-2023

      L'augmentation des prix du gaz qui a été observée durant la crise a été le résultat d'une conjonction de nombreux facteurs économiques, géopolitiques et météorologiques.

      Prix relevés en mai 2025 - Graphique: Selectra - Source: EEX

      La reprise économique suite à la crise sanitaire

      L'année 2021 a été marquée par une forte augmentation des besoins en énergie en Asie, due à la reprise économique qui a suivi la fin de la pandémie de Covid-19.

      Les conditions météorologiques en Europe n'avaient d'ailleurs pas amélioré les choses, car l'hiver 2020-2021 s'était avéré particulièrement froid et long, augmentant encore plus la demande alors que l'offre se tendait.

      Le conflit entre l'Ukraine et la Russie

      L'invasion de l'Ukraine a nettement renforcé l'augmentation des prix sur l'année 2022. Alors qu'environ 45 % du gaz en Europe et 17 % du gaz en France provenait jusqu'alors de Russie, Moscou a réduit ses exportations vers les pays européens pour faire pression, alors que l'UE a établi de son côté des sanctions sur le gaz russe.

      L'Europe est depuis contrainte de se tourner vers le gaz naturel liquéfié (GNL) pour augmenter son offre, mais celui-ci est plus cher et plus polluant.

      Baisse de la production électrique éolienne et nucléaire

      La production éolienne d'électricité fut limitée du fait de l'absence de vent en mer du Nord et un problème de corrosion a mis à l'arrêt près de la moitié du parc nucléaire français.

      Pour compenser, cela a entraîné une utilisation plus importante de gaz pour produire de l'électricité

      .

      L'augmentation des quotas d'émission de CO2 en Europe

      Les quotas de CO2 correspondent au marché européen des "droits à polluer", c'est-à-dire que les industriels doivent payer pour compenser leurs émissions de CO₂ une fois leur quota de pollution atteint.

      Le prix des quotas d'émissions de CO2 en Europe a fortement augmenté sur la période, ce qui a impacté le prix du gaz et a au passage incité les producteurs à utiliser davantage de gaz que de charbon (beaucoup plus polluant) pour produire de l'électricité.

      En octobre 2021, son prix se situait autour de 60€ la tonne. Il a franchi la barre des 80€ début de 2022 et a frôlé les 100 €/ en 2023.

      Le Conseil de l'Union européenne met en place une législation pour protéger les marchés de gros de l'énergie des manipulations

      La crise énergétique a révélé des défaillances sur le marché de gros. Afin d'éviter les manipulations et fraudes sur ce marché, l'Union européenne met en place de nouvelles règles :

      • Il est imposé aux acteurs du marché de l'Union européenne vivant dans un pays tiers mais ayant des activités sur le marché de gros de l'énergie avec un pays membre de désigner un représentant. Celui-ci doit notamment résider dans l'État membre en question ;
      • L'Agence de l'Union européenne pour la coopération des régulateurs de l'énergie (ACER) se réserve le droit de mener des enquêtes également lorsqu'elles sont transfrontières, c'et-à-dire qu'elles concernent au moins deux pays. Si l'un des deux États membres refuse, il doit pouvoir prouver qu'une enquête est déjà en cours à l'échelle nationale ;
      • L'ACER a aussi développé de nouveaux outils d'inspection. Ainsi, l'organisme a la possibilité de :
        • Effectuer des inspections sur place ;
        • Demander des informations ;
        • Recueillir des informations.

      En cas de non-respect de ces règles, l'ACER ne pourra imposer que des astreintes, mais les prises de décisions d'amendes en cas d'infractions restent aux États membres.

      Pourquoi suivre les évolutions de prix du gaz sur les marchés de gros en tant que particulier ?

      Les fournisseurs d'énergie achètent du gaz naturel sur les marché de gros dans le but de le revendre aux consommateurs. Les marchés de gros et de détail du gaz sont donc connectés.

      En tant que consommateur particulier, le prix du gaz que vous payez est directement influencé par les fluctuations du prix sur ces marchés.

      Mon offre de gaz est indexée sur le Prix Repère du Gaz de la CRE

      La CRE utilise le Prix Repère du Gaz pour définir un coût de référence applicable aux fournisseurs d'énergie. Ce prix sert d'indicateur central pour le calcul des prix de l'approvisionnement en gaz naturel sur le marché français. Or, le Prix Repère est en partie basé sur le PEG. Il reflète ainsi l'évolution des conditions de marché, comme l'offre, la demande et les prix internationaux.

      Lorsqu'une offre de gaz est indexée sur le Prix Repère du Gaz de la CRE, cela signifie que le prix auquel vous consommez votre gaz évolue notamment en fonction des variations du PEG. Ce mécanisme assure une certaine transparence : il permet également aux consommateurs de bénéficier de prix ajustés en fonction de l'évolution des conditions de marché, tout en ayant une référence claire et régulée par la CRE pour leur contrat de fourniture.

      Vous avez souscrit une offre à prix fixes

      Avec une offre de gaz à prix fixe, vous êtes à l’abri des variations difficilement prévisibles du marché du gaz. Pendant la durée de votre contrat, votre tarif reste stable, peu importe les hausses ou baisses des prix sur les marchés de gros. C'est un choix rassurant pour ceux qui valorisent la sécurité et la prévisibilité dans leur facture d'énergie.

      Cependant, si les prix du marché chutent, vous ne pourrez pas bénéficier de ces baisses, et vous pourriez vous retrouver à payer plus que ceux ayant opté pour un tarif variable.

      Une offre à prix fixe, c’est donc une garantie contre la hausse, mais aussi une occasion manquée de profiter des bonnes affaires du marché. Surveiller les prix du gaz sur les marchés de gros vous permet de choisir le bon type de contrat : si les prix sont bas, un contrat à prix fixe peut être intéressant pour sécuriser un tarif avantageux. À l'inverse, si les prix baissent régulièrement, un contrat à prix variable peut vous permettre de faire des économies.

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      Votre offre de gaz est indexée sur le marché de gros

      Ici, le lien entre les prix du gaz sur les marchés de gros et sur la facture est clair : quand les prix chutent, vous profitez immédiatement de la baisse ; mais en cas de hausse, votre facture de gaz suivra la même trajectoire.

      Ce type d’offre est adapté aux consommateur audacieux prêts à jouer la carte de la volatilité pour tirer profit des baisses, tout en acceptant le risque des hausses.

      Liste des offres indexées sur le marché de gros ou sur un indice mixte incluant les prix du marché de gros pour les particuliers
      Fournisseur / Offre Prix annuel Caractéristiques de l'offre

      Tarif TTC à jour en mai 2025 et valable pour un ménage moyen consommant 10000 kWh par an à Lyon.

      Vous n'avez pas de gaz ? Vous devriez quand même surveiller les prix de gros

      Même si vous ne consommez pas directement de gaz pour votre chauffage ou votre cuisine, il est important de suivre les prix de gros du gaz. En effet, une partie de l’électricité que vous consommez est produite à partir de gaz naturel, notamment dans les centrales à cycle combiné, où le gaz est utilisé pour générer de la vapeur et produire de l’électricité.

      Production d'électricité à base de gaz naturel en France (en GWh) - source RTE

      Lorsque les prix du gaz augmentent, cela peut entraîner une hausse des coûts de production d’électricité, ce qui se répercute sur les factures d’électricité. À l'inverse, si les prix du gaz baissent, cela peut avoir un effet bénéfique sur le prix de l’électricité. Suivre l’évolution du prix du gaz vous permet donc d'anticiper d'éventuelles hausses ou baisses sur votre facture d’énergie, même si vous n'êtes pas directement consommateur de gaz.