Hausse de l'électricité en 2026 : préparez-vous à payer 150 € de plus pour financer la transition énergétique

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Un décret technique, publié au Journal Officiel, vient de poser les fondations d'un changement qui va toucher le portefeuille de millions de Français dès 2026. Le gouvernement a décidé de renforcer les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) pour la période 2026-2030. L'objectif est de financer davantage de pompes à chaleur et de rénovations. Mais cette ambition a un coût, financé indirectement par l'ensemble des ménages français. Les effets se feront ressentir lors de la prochaine évolution du tarif réglementé d'électricité en février 2026.
Les CEE, cette machine à financer la transition que vous utilisez sans le savoir
Pour comprendre l'enjeu, il faut d'abord éclaircir ce que sont les CEE. Créé en 2005, ce mécanisme oblige les vendeurs d'énergie (électricité, gaz, carburants) à promouvoir et financer activement les économies d'énergie auprès de leurs clients. En clair, quand un fournisseur vous verse une "prime énergie" pour des travaux, il ne le fait pas par pure générosité. Il remplit une obligation légale.
Ce système fonctionne comme un budget parallèle à celui de l'État. Il est devenu une manne financière colossale, pesant déjà 6 milliards d'euros en 2025. Un nouveau décret vient de confirmer que pour la période 2026-2030, cette enveloppe va encore gonfler pour atteindre plus de 8 milliards d'euros par an.
L'objectif est d'accélérer la sortie des énergies fossiles en finançant plus les rénovations d'ampleur et les pompes à chaleur, tout en soutenant l'essor de la voiture électrique. Ce dispositif permet au gouvernement de mobiliser des fonds privés pour la transition écologique sans creuser davantage le déficit public.
Mais cette mécanique vertueuse a un revers : son coût n'est pas absorbé par les fournisseurs d'énergie. Il est dilué, puis répercuté sur l'ensemble des factures payées par les ménages et les entreprises.
L'impact sur la facture : vers une hausse de 150 € par an ?
La question n'est donc pas de savoir si ce renforcement aura un coût pour le consommateur, mais plutôt de combien. Chaque euro versé en prime CEE par un fournisseur est intégré dans ses charges, et se retrouve in fine dans le prix du kilowattheure d'électricité, de gaz ou dans le litre de carburant à la pompe. C'est un surcoût indirect mais bien réel.
Sur la période actuelle, les experts estiment que ce dispositif représente déjà une hausse de 4 à 5 % de la facture énergétique globale d'un ménage. Avec une augmentation des obligations de 27 % à partir de 2026, la hausse sera mathématique.
Selon les calculs du cabinet Colombus Consulting, l'impact de ce tour de vis pourrait se traduire par une augmentation moyenne de 150 € par an et par ménage.
Du côté de Bercy, on se veut rassurant, en évoquant un "impact marginal" et en promettant une "grande vigilance". L'argument est que l'élargissement des actions possibles (notamment dans la mobilité) devrait fluidifier le marché des CEE et en limiter le coût.
Pour les associations de consommateurs, cependant, la pilule est amère. La CLCV dénonce une "fiscalité écologique qui ne dit pas son nom", une charge supplémentaire qui s'ajoute à des prix de l'énergie déjà très élevés.

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Ce qui change concrètement en 2026 : des aides plus ciblées
Le décret ne se contente pas d'augmenter les volumes. Il précise les règles du jeu pour rendre le dispositif plus lisible et, en théorie, plus efficace. L'idée est de concentrer l'argent sur les opérations qui génèrent le plus d'économies d'énergie mesurables.
Concrètement, attendez-vous à voir des primes plus visibles et potentiellement renforcées sur les gestes à fort impact. Les rénovations d'ampleur (combinant plusieurs travaux), l'installation de pompes à chaleur performantes en remplacement de chaudières fossiles et les projets d'isolation sérieux seront les grands gagnants de cette nouvelle période. À l'inverse, les "petits gestes isolés" pourraient être moins valorisés.
Un système puissant mais toujours sous surveillance
Si personne ne conteste la capacité des CEE à mobiliser des fonds, son efficacité et sa probité restent des sujets de débat. La Cour des comptes a épinglé à plusieurs reprises un dispositif "miné par la suspicion et les fraudes persistantes". Les arnaques à la rénovation à 1 €, bien que largement endiguées, ont laissé des traces.
Une efficacité réelle en question
Au-delà de la fraude, la Cour des comptes questionne l'efficacité réelle du système. Dans un rapport de 2024, ils estimaient qu'au mieux, "seul un tiers des certificats délivrés se traduirait par des économies d'énergie" qui n'auraient pas eu lieu sans l'aide. Une critique sévère qui interroge sur la pertinence de faire supporter ce coût à l'ensemble des consommateurs.
En réponse, le gouvernement promet un renforcement des contrôles, avec un doublement des effectifs dédiés à la lutte contre la fraude. L'enjeu est de taille : s'assurer que l'inévitable surcoût sur les factures d'énergie finance bien des travaux réels et efficaces, et non un système entaché par les abus. La crédibilité de tout le dispositif en dépend.

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