La décision du gendarme de l'énergie qui va bouleverser la facture de 35 millions de foyers en 2026

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Il est temps de réexaminer votre contrat d'électricité, et ce n'est pas une simple suggestion. Une décision de la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) s'apprête à revoir de fond en comble la rentabilité de la plupart des contrats dès février 2026. L'heure à laquelle vous consommez votre électricité aura désormais une importance capitale. Un bouleversement qui promet de récompenser les ménages qui sauront s'adapter et de faire payer aux autres leur manque d'agilité.
Le paradoxe des heures creuses
Pour comprendre le séisme qui se prépare, il faut revenir sur une situation devenue absurde. L'option heures creuses (HP/HC), conçue pour faire des économies, était devenue un véritable casse-tête.
En 2021, la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) révélait qu'il fallait décaler jusqu'à 60 % de sa consommation la nuit pour que l'option soit rentable. Un seuil si élevé qu'il rendait, de fait, l'option Base plus intéressante pour une majorité de foyers, même ceux qui faisaient des efforts.
La crise énergétique de 2022 a temporairement inversé la tendance en rendant les heures creuses de nouveau attractives, mais le problème de fond persistait. La méthode de calcul des tarifs, héritée d'un autre temps, ne reflétait plus la réalité du marché et ne récompensait plus assez les efforts de flexibilité des consommateurs. Un constat qui a poussé le régulateur à tout remettre à plat.

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2026 : le grand retour de la rentabilité pour les heures creuses
Dans sa délibération, à partir du 1er février 2026, les heures creuses devraient redevenir très rentables à condition pour le consommateur de déplacer une part importante de ses consommations pendant ces 8 heures. La nouvelle méthode de calcul, dite "par option cible", va recréer un écart de prix important entre les heures pleines et les heures creuses.
L'objectif est d'inciter les Français à consommer quand l'électricité est la moins chère, c'est-à-dire la nuit et, de plus en plus, en milieu de journée. Pour les foyers capables de programmer leurs appareils les plus énergivores (chauffe-eau, machine à laver, recharge de voiture électrique), l'opportunité financière sera considérable.
En 2026, la flexibilité ne sera plus une simple option, elle sera la clé d'une facture maîtrisée.
Bientôt la fin du "monopole" de l'option Base pour les petits compteurs ?
Jusqu'à présent, l'option heures creuses était réservée aux compteurs d'une puissance de 6 kVA ou plus, excluant de fait les petits logements comme les studios. La CRE a conscience que cette barrière est un frein. Elle a donc annoncé son intention de proposer l'ouverture de l'option heures creuses aux compteurs de 3 kVA à partir d'août 2026.
Une excellente nouvelle pour les millions d'étudiants ou de personnes vivant seules qui pourront, eux aussi, profiter de cette nouvelle rentabilité.
Les clients en option Base : les grands perdants annoncés de la réforme
Si les clients en heures creuses ont tout à gagner, la réforme s'annonce bien moins favorable pour les abonnés au tarif Base. En rendant l'option heures pleines / heures creuses beaucoup plus attractive, le régulateur rend mécaniquement l'option Base moins pertinente, voire pénalisante pour une grande partie de la population.
Ceux qui seront le plus durement touchés sont les clients en Base qui, sans le savoir, ont un profil de consommation "flexible". Par exemple, ceux qui chauffent leur eau la nuit ou qui pourraient facilement décaler leurs machines. En restant en option Base, ils paieront leur électricité au prix fort, alors qu'ils pourraient bénéficier de tarifs très bas en changeant simplement d'option tarifaire. L'immobilisme deviendra une erreur coûteuse.
Et l'option Tempo dans tout ça ?
Le document de la CRE ne le mentionne pas explicitement, mais ce rééquilibrage aura très probablement des conséquences sur l'option Tempo d'EDF. Il est fort probable que la CRE profite de la réforme pour rendre l'option Tempo moins avantageuse.
L'offre Tempo resterait attractive, mais demanderait un effort d'effacement les jours rouges encore plus rigoureux pour être pleinement rentabilisée.
Concrètement, que faut-il faire avant 2026 ?
Ce changement doit vous inciter à une réflexion stratégique sur votre contrat d'électricité. La question n'est plus de savoir si vous devez changer, mais quand et pour quoi faire.
- Si vous êtes en heures creuses : Bravo, votre choix sera encore plus pertinent en 2026. Continuez de déplacer un maximum de vos consommations pendant les heures creuses et assurez-vous d'avoir l'offre heures pleines / heures creuses la plus compétitive.
- Si vous êtes en Base (et que vous êtes flexible) : 2026 sera l'année du grand basculement. Commencez dès maintenant à analyser vos habitudes. Si vous pouvez décaler au moins 30% de votre consommation, le passage en heures creuses deviendra une évidence financière.
- Si vous êtes en Base (et pas du tout flexible) : L'option Base restera votre refuge, mais il sera plus que jamais crucial de trouver le fournisseur qui propose le tarif Base le plus compétitif du marché pour limiter l'impact de la réforme.
Le message est clair : une nouvelle ère tarifaire commence. Seuls les consommateurs qui analyseront leur profil et compareront les offres en tireront un réel avantage.

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