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Climat : les décideurs économiques optimistes, les citoyens pessimistes

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Les dirigeants et dirigeantes d'entreprise sont favorables aux mesures politique en faveur du climat. C'est ce qu'affirme le 19ème baromètre de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) sur les représentations sociales liées à l’effet de serre et du changement climatique. 

Climat et pollution : les chef(fe)s d'entreprise d'accord pour s'engager 

Malgré le coût et les contraintes que les mesures pourraient représenter, les entreprises sont prêtes à jouer le jeu pour améliorer leur consommation énergétique et réduire leur empreinte carbone. En effet, les propositions de l'ADEME inscrites dans le baromètre ont été plutôt bien accueillies puisqu'elles dépassent toutes, 84% de  "très" ou de "plutôt favorable" 

  • 91% des chefs d’entreprises pensent que les performances climat devraient avoir un impact dans l'accès au financement ;
  • 90% souhaitent que le reporting environnemental des entreprises soit rendu obligatoire ;
  • 89% sont en faveur d'un durcissement de la réglementation sur les émissions de gaz à effet de serre ;
  • 88% accepteraient de corréler la fiscalité à l’impact carbone des entreprises ;
  • 85% voudraient que l'on affiche l’impact environnemental des biens produits ;
  • 84% sont favorables à un prix élevé du carbone afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique.

Quelles réticences sur les mesures pour le climat de la part des entreprises ?

Si sur le papier, les entreprises semblent d'accord, plusieurs éléments tendent à freiner leurs actions et démarches en faveur du climat. En premier lieu, les mesures proposées semblent trop lourdes à porter administrativement pour 35% des dirigeants d'entreprises. Par ailleurs, 19 % des chefs d'entreprises pensent également que l'Etat est trop présent dans la vie économique.

En revanche, les dirigeants ne semblent pas penser que les engagements pour le climat constitueraient un problème en matière de compétitivité (7%) ou de difficulté d'adaptation (8%).

Une disparité importante entre les Français et les entrepreneurs

Si les dirigeants sont optimistes et que 56% d’entre eux sont convaincus que le changement climatique sera limité à horizon 2100, il n'en est rien pour les Français. Pour la même échéance, 58% d'entre eux pensent que  le changement climatique atteindra des niveaux record à la fin du siècle.

Sur les décisions à prendre pour limiter le réchauffement climatique, il en va de même. A titre d'exemple, 69% des chefs d'entreprises sont en faveur de la taxe carbone, mais seuls 59% des citoyens français l'acceptent. Concernant la mobilité, 79% des décideurs sont en faveur de la mise en place d'une taxe sur les véhicules les plus polluants contre 48% des Français. 

Des modes de vie plus responsables et conscients de la part des citoyens

Toutefois, malgré le pessimisme, les Français sont prêts à changer leurs habitudes de consommation pour adopter un mode de vie plus écologiques. Ainsi, 47% des citoyens interrogés déclarent consommer en moindre mesure, 45% ont choisi de réduire leur consommation de viande et 34% préfèrent acheter des produits plus éco-responsables. Un sondage IFOP effectué en novembre 2018 démontre d'ailleurs que la transition énergétique est au coeur des préocupations des consommateurs puisque 69% d'entre eux souhaitent consommer des énergies renouvelables. Un geste facile à mettre en place en changeant de fournisseur pour une offre 100% verte parfois même plus économiques que les offres "classiques". En effet, il existe des opérateurs spécialisés dans les énergies vertes low-cost comme Mint Energie ou Ekwateur

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