Du gaz fabriqué avec du vent et du maïs : l'incroyable usine que TotalEnergies va construire aux USA

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Imaginez produire du gaz sans extraire une seule goutte d'hydrocarbure du sol, en utilisant simplement du vent, du soleil et... des déchets agricoles. C'est le pari audacieux que vient de lancer TotalEnergies au cœur des États-Unis. Le géant français s'allie à des partenaires japonais pour construire une usine futuriste dans le Nebraska, capable de fabriquer un gaz de synthèse presque "magique" : l'e-gaz. Une énergie qui pourrait décarboner notre chauffage sans changer nos chaudières.
L'e-gaz : la recette miracle de TotalEnergies
Le projet, baptisé Live Oak, ressemble à une expérience de chimie à grande échelle. Pour fabriquer ce gaz de nouvelle génération, TotalEnergies et ses partenaires (TES, Osaka Gas, Toho Gas et Itochu) vont utiliser une recette en deux ingrédients.
D'un côté, de l'hydrogène vert, produit en cassant des molécules d'eau grâce à de l'électricité renouvelable (éolienne et solaire), abondante et bon marché dans le Nebraska. De l'autre, du CO2 biogénique, récupéré à la sortie des cheminées des usines de bioéthanol locales, qui traitent le maïs de cet État agricole.
En combinant les deux, on obtient du méthane de synthèse (CH4), chimiquement identique au gaz naturel fossile, mais avec un bilan carbone bien meilleur puisqu'il recycle du CO2 existant.
Pourquoi le Nebraska ?
Le choix de cet État américain n'est pas anodin. Le Nebraska offre un cocktail parfait : c'est le deuxième producteur américain de bioéthanol (donc beaucoup de CO2 disponible) et une terre très venteuse (32% de l'électricité est éolienne).
De plus, l'électricité verte y est bradée : environ 7 € du mégawattheure pour les industriels, soit un prix dérisoire comparé aux standards européens.
E-gaz : une énergie "caméléon" pour le Japon
L'atout majeur de l'e-gaz, c'est qu'il est "transparent". Une fois produit, il peut être injecté dans les tuyaux existants, liquéfié, transporté par méthanier et brûlé dans votre chaudière sans changer la moindre pièce.
Pourtant, ce gaz ne chauffera pas les foyers américains, qui disposent déjà de gaz de schiste abondant. La production, estimée à 75.000 tonnes par an, est destinée à l'exportation vers le Japon. Les partenaires japonais du projet (Osaka Gas et Toho Gas) ont un besoin vital de décarboner leur réseau gazier pour atteindre leurs objectifs climatiques à l'horizon 2030.

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Un pari à un milliard de dollars encore incertain pour TotalEnergies
Malgré l'enthousiasme, la route est encore longue. La décision finale d'investissement, initialement prévue pour fin 2024, a été repoussée à 2027. La mise en production n'est pas attendue avant 2030.
Pourquoi ce retard ? La complexité technique est réelle. Il faut synchroniser la production d'électricité verte, l'électrolyse de l'eau et la capture du CO2 à une échelle industrielle inédite. De plus, l'équation économique reste tendue : l'e-gaz coûte aujourd'hui beaucoup plus cher à produire que le gaz naturel classique. C'est un pari sur l'avenir, où le prix du carbone rendra ces solutions compétitives.
Pour TotalEnergies, c'est une brique de plus dans sa stratégie multi-énergies, prouvant qu'on peut être un géant du pétrole et investir dans les molécules vertes de demain, même si elles doivent traverser le Pacifique pour trouver preneur.

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