Grève du 18 septembre : Électricité, gaz, SNCF, RATP, pharmacies... Le point secteur par secteur

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Après une première journée de mobilisation le 10 septembre à l'appel du mouvement citoyen "Bloquons tout", la contestation sociale franchit un nouveau cap. Ce jeudi 18 septembre, c'est l'ensemble de l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) qui appelle à une grève nationale interprofessionnelle. Transports, éducation, santé et énergie : de très nombreux secteurs seront touchés par ce qui s'annonce comme une journée de fortes perturbations, voire une "journée noire" selon le gouvernement. Selectra fait le point, secteur par secteur, sur les impacts à prévoir.
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Électricité et gaz : un mouvement de fond qui rejoint la mobilisation nationale
Le secteur de l'énergie est en première ligne de la contestation. À l'appel de la CGT, les agents de l'électricité et du gaz sont déjà engagés dans une grève reconductible depuis le 2 septembre, avec des revendications portant sur une revalorisation des salaires et une baisse de la fiscalité sur l'énergie.
Ce mouvement de fond a décidé de faire la jonction avec l'appel national. EDF a ainsi confirmé avoir reçu un préavis de grève officiel pour une durée de 24 heures, courant du mercredi 17 septembre à 21h jusqu'au jeudi 18 septembre à 21h.
Si cette grève pourrait avoir une incidence sur l'approvisionnement en électricité, les précédentes mobilisations au sein de la filière énergétique ont eu des effets limités pour les consommateurs. Peu de coupures d'électricité à prévoir donc. Cependant, une baisse de la production électrique dans le pays pourrait avoir lieu.
Grève également chez EDF en Guadeloupe
En Guadeloupe, la mobilisation nationale prend une couleur locale avec l'appel à la grève reconductible de la Fédération de l’énergie CGTG, à compter du 18 septembre.
Parmi les revendications : une augmentation de 9 % des salaires, de meilleures conditions d'embauche pour les postes techniques et l'arrêt de ce qu'il qualifie de "représailles disciplinaires" envers des représentants syndicaux. La tension est telle que le syndicat a assigné l'entreprise en référé, avec une audience prévue dès le 19 septembre.
Le caractère reconductible du mouvement fait peser une menace sur la continuité de l'approvisionnement électrique de l'île si les négociations n'aboutissent pas. Ce risque est pris très au sérieux par la population, qui garde en mémoire le souvenir d'une précédente grève en octobre 2024, laquelle avait provoqué un black-out de grande ampleur sur tout le territoire.

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Transports : vers une "journée noire" sur l'ensemble du territoire
C'est le secteur où les perturbations s'annoncent les plus massives. Le ministre des Transports démissionnaire, Philippe Tabarot, a lui-même prévenu que la journée du 18 septembre serait "très probablement une journée noire".
- SNCF : Le trafic ferroviaire devrait être très fortement perturbé. Les quatre principaux syndicats (CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT-Cheminots), représentant une large majorité des agents, ont lancé un appel commun à la grève. Les prévisions de trafic détaillées seront publiées mardi 16 septembre en fin de journée.
- RATP (Île-de-France) : La situation s'annonce également très compliquée à Paris et en banlieue. Les quatre syndicats majoritaires (CGT, FO, Unsa, CFE-CGC), représentant 90% des agents, appellent à une mobilisation massive. Bus, métros et tramways devraient être fortement impactés. Seules les lignes de métro automatisées (1, 4, 14, etc.) pourraient circuler quasi-normalement, mais risquent d'être prises d'assaut.
- Aérien : Le ciel devrait être moins touché. Le SNCTA, syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, a reporté sa grève à début octobre, faute d'interlocuteur au gouvernement. Cependant, des perturbations restent possibles sur certains vols, notamment chez Air France où plusieurs syndicats (FO, CGT, CFDT) ont maintenu leur préavis. Il est conseillé aux voyageurs de vérifier le statut de leur vol.
- Routes et VTC : Aucune opération de blocage n'est annoncée pour l'instant. En revanche, le syndicat FO-INV appelle les chauffeurs de VTC à "se déconnecter" des applications. Trouver un véhicule pourrait donc s'avérer très difficile.
Santé : rideau baissé pour les pharmacies et les kinés
Le secteur de la santé sera également fortement mobilisé. Les syndicats de pharmaciens (Uspo, FSPF, etc.) appellent à une journée nationale de fermeture des pharmacies. La mobilisation s'annonce massive, avec près de 98% des pharmacies qui pourraient garder leur rideau baissé. Il est vivement recommandé d'anticiper tout besoin en médicaments.
Les kinésithérapeutes libéraux rejoignent également le mouvement. Le syndicat FFMKR appelle à la fermeture des cabinets, hors urgences vitales, pour protester contre le report d'une hausse de leurs tarifs.
Éducation : écoles et établissements scolaires très perturbés
Une large intersyndicale enseignante (FSU, UNSA, FO, etc.) soutient la mobilisation. L'impact s'annonce important dans les écoles, collèges et lycées.
De nombreuses écoles primaires risquent d'être partiellement ou totalement fermées. Dans les collèges et lycées, les professeurs n'ayant pas à se déclarer grévistes à l'avance, l'ampleur du mouvement ne sera connue que le jour même. Les parents sont invités à se rapprocher de la direction des établissements pour connaître la situation.

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