Jean-Bernard Lévy demande une modification du décret de création de l’EPR de Flamanville

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Face aux retards accumulés sur le chantier de la centrale nucléaire de Flamanville, EDF réclame une extension de la date limite présente dans le décret de création.

La mise en service du réacteur nucléaire nouvelle génération, originellement prévue pour 2012, a depuis été repoussée à quatre reprises. Le dernier retard en date est le résultat d’« anomalies de fabrication » sur la cuve du réacteur. Annoncées en avril 2015, ces irrégularités ont repoussé la date de mise en service prévue à fin 2018.

Afin de permettre au projet de Flamanville de rester dans le cadre de la légalité, EDF a donc demandé la publication d’un nouveau décret étendant sa date de validité, qui s’étend à l’heure actuelle au 10 avril 2017. Le chantier de la centrale nucléaire, qui devait à l’origine représenter un coût de 3,3 milliards d’euros, a vu son budget gonfler pour atteindre 10,5 milliards d’euros aujourd’hui.

L’Observatoire du nucléaire, une ONG, a qualifié cette demande de « subterfuge juridique » et a appelé à l’ouverture d’une nouvelle enquête d’utilité publique.

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