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Engie envisagerait de céder des parts dans des centrales à charbon en Asie

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Le groupe Engie aurait ouvert des négociations pour la cession d'actifs en Inde et en Indonésie. Ces transactions s'inscriraient logiquement dans la mue engagée par Engie vers une production d'énergie plus décarbonée.

Avec son récent changement de nom et un changement de gouvernance, Engie (anciennement GDF Suez) entend s’adapter à la « nouvelle donne énergétique ». Parmi les objectifs affichés du groupe, figure désormais de faire basculer progressivement son mix énergétique des énergies carbonées aux énergies renouvelables telles que l’hydraulique, l’éolien, le photovoltaïque ou encore la biomasse. Pour l'année 2015, Engie s'est par ailleurs lancée dans une restructuration de ses activités pour une organisation par pays plutôt que par filiales.

C’est dans cette optique qu’Engie aurait ouvert des négociations avec des acquéreurs potentiels pour la vente de ses participations dans des centrales électriques au charbon en Asie orientale. Selon Bloomberg, le groupe envisagerait de céder les parts qu’il détient au capital de PT Paiton Energy, le premier producteur indépendant d’électricité en Indonésie. Il envisagerait aussi de vendre ses actions dans la centrale Meenakshi, en Inde.

En 2015, le parc de production d’électricité d’Engie à travers le monde reste encore dominé par les énergies fossiles, avec une forte présence des centrales au gaz naturel (56,4%) et dans une moindre mesure des centrales à charbon (14,9%). Le gaz naturel est une énergie aujourd’hui considérée comme relativement propre, susceptible d’accompagner la transition énergétique pour les décennies à venir, et dans laquelle Engie dispose d’une expertise historique. Le charbon, en revanche, est une énergie qui demeure plus polluante, dont on comprend qu’Engie cherche à se séparer progressivement.

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