DIRECT. Prix de l'électricité 2025 et chute du gouvernement Barnier

Actuellement, sur les 44 offres d'électricité disponibles pour les particuliers, 33 proposent des prix bloqués et 11 sont indexées sur le tarif réglementé, y compris le Tarif Bleu EDF. Les 9 autres évoluent librement selon les décisions du fournisseur.

Malgré la prédominance des offres à prix bloqués, la majorité des Français préfère le tarif réglementé. Sur les 34,6 millions de ménages français, 20,6 millions (soit 59 % des ménages) ont opté pour le tarif réglementé. Cependant, la baisse prévue début 2025 ne s'appliquera qu'aux ménages ayant un contrat au tarif réglementé ou indexé sur celui-ci. Ceux ayant souscrit à une offre à prix bloqué ne pourront pas bénéficier de cette réduction.

Si les députés adoptent les motions de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, celui-ci sera contraint de démissionner. Cela limiterait son pouvoir à la gestion des affaires courantes, et il serait dans l'incapacité de promouvoir ou défendre le projet de loi de finances pour 2025. Ce projet comprenait des hausses de taxes, telles que l'accise sur l'électricité passant de 21 € à 32 € par MWh et la TVA sur l'abonnement passant de 5,5% à 21%.

Ces augmentations ne pourront pas être mises en œuvre si le gouvernement démissionne, entraînant potentiellement une baisse du prix de l'électricité bien plus profonde que prévue, qui pourrait se situer entre -20 % et -30 % pour février 2025. En revanche, sans la démission du gouvernement, le tarif réglementé de l'électricité pourrait diminuer de 9 % à 14 %, comme promis par Barnier dans un contexte de baisse des prix sur les marchés de l'électricité.

Même si le gouvernement venait à tomber, l'effet de la chute historique des prix de l'électricité sur les marchés, qui ont diminué de 80 % depuis août 2022, se reflètera dans le tarif réglementé. Ce scénario offrirait une opportunité significative d'économies aux consommateurs, surtout ceux qui ont souscrit au tarif réglementé d'EDF ou à une offre indexée, contrastant avec les contrats à prix fixes qui ne bénéficieraient pas de cette fluctuation.

Au-delà du sort de Michel Barnier, il est confirmé que le prix de l'électricité baissera d'au moins 14% en février 2025. Les grands gagnants seront les consommateurs qui ont souscrit au tarif réglementé d'EDF ou à une offre indexée sur celui-ci. Ces offres verront leurs tarifs diminuer à partir du 1er février 2025. Le montant exact de la réduction sera connu à la fin décembre 2024 ou au début de l'année 2025.

Si la démission du gouvernement est finalement confirmée, cette baisse pourrait dépasser les 20%.

La prochaine baisse du prix de l'électricité en février 2025 ne s'appliquera pas à tout le monde. En effet, les titulaires d'un contrat à prix fixes ont par définition bloqué leur prix de l'électricité et, par conséquent, ne profiteront pas de la baisse. Les offres à prix fixes perdront donc en compétitivité face au tarif réglementé et aux offres indexées sur celui-ci.

Pour savoir si vous disposez de tarifs bloqués, vous pouvez consulter le contrat dans l'espace client de votre fournisseur ou vérifier le mail de bienvenue envoyé lors de la souscription.

Pire, si les motions de censure ne prospèrent pas, les titulaires d'un contrat à prix fixes verront leur budget électricité augmenter en raison du réhaussement des taxes voulu par Michel Barnier. À l'heure actuelle, ce scénario est peu probable.

Dans un entretien accordé au Figaro le vendredi 29 novembre, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé renoncer à l'augmentation des taxes sur l'électricité dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025. Cependant, dans ce Projet de Loi de Finances 2025, il est clairement précisé que la CSPE passera de 21 € à 32 € par MWh, soit une augmentation de 52,4 %. De plus, le taux de TVA sur l'abonnement devrait passer de 5,5 % à 21 %.

En réalité, Michel Barnier renonce à fixer la CSPE à un niveau supérieur à son taux plein, c'est-à-dire 32 € par MWh. Il était question il y a quelques semaines d'une CSPE à 40 €, voire 50 € par MWh, mais l'augmentation est bien présente.

Ironiquement, la seule façon d'éviter une hausse des taxes serait le départ de Michel Barnier de Matignon et le maintien du Budget 2024.

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L'examen des motions de censure commencera à partir de 16h. Le vote suivra en fin d'après-midi, aux alentours de 18h ou 19h. Les résultats seront annoncés immédiatement après.

À 20h, Marine Le Pen prendra la parole au JT de TF1 à 20h. Le lendemain, ce sera au tour de Jean-Luc Mélenchon.

Si les motions de censure ne prospèrent pas, le Premier Ministre pourra alors appliquer son projet de loi de finances 2025 (PLF 2025). Dans ce PLF, Michel Barnier prévoyait une hausse de l'accise sur l'électricité, de 21€ du MWh à 32€ ainsi que la fin de la TVA réduite sur le prix de l'abonnement (partie fixe de la facture), passant donc de 5,5% à 20%.

Malgré ces augmentations de taxes, le tarif réglementé de l'électricité devait initialement diminuer de 9%, puis de 14%, selon la dernière promesse faite par Michel Barnier, grâce à la forte baisse des prix de l'électricité sur les marchés.

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Si les motions de censure aboutissent, le gouvernement sera contraint de démissionner. En conséquence, le projet de loi de finances pour 2025 (PLF 2025) élaboré par Michel Barnier ne pourra pas être mis en œuvre. Les augmentations de l'accise sur l'électricité ainsi que de la TVA sur la partie abonnement de la facture ne pourront pas être appliquées.

La baisse prévue du prix de l'électricité, qui initialement devait être de -14% en tenant compte de l'augmentation des taxes, serait alors nettement plus importante, probablement comprise entre -20% et -30%.

Oui ! Environ 40% du prix de l'électricité est calculé en fonction de l'évolution des marchés sur les 2 dernières années. Or, après avoir atteint des sommets en août 2022, avec un prix de 743,84€ du MWh sur le marché Epex Spot, le prix aujourd'hui est de 144,54€ du MWh ! Cette baisse de 80% par rapport à août 2022 se reflétera dans le futur calcul du tarif réglementé.

Dès juin 2024, alors en pleine campagne des élections législatives, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances sous le gouvernement Attal, avait promis une baisse du tarif réglementé entre 10 et 15%.

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