Pour réduire sa dette, l'État lâche Engie

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De Gaz de France à Engie, la présence de l'État dans le groupe énergétique se fait de plus en plus petite : Bercy vient d'annoncer une revente d'une partie de sa participation dans Engie (ex-GDF Suez). 

L'État cède 1% d'Engie pour près de 400 millions d'euros

L'État actionnaire à 33,24% d'Engie compte bien réduire son engagement auprès du fournisseur historique de gaz. Les ministres de l'Economie et des Finances Emmanuel Macron et Michel Sapin ont annoncé la semaine dernière que l'État allait vendre jusqu'à 22 028 492 actions d'Engie

Trois mois pour vendre au meilleur prix

Ce sont des banques qui seront chargées de la vente. En effet l'État, via l'Agence des participations de l'État, leur a confié un mandat irrévocable pour céder les actions, en fonction des conditions du marché. L'opération ne devrait pas dépasser les 3 mois.

Vente d'actions Engie : un moyen de renflouer les caisses de l'État

Cette cession rentre dans une politique de gestion active des participations de l'État. L'objectif est de dégager des ressources pour réduire la dette française, tout en préservant les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l'État. La puissance publique détient encore des positions dans 74 entreprises pour une valeur estimée à 110 milliards d'euros. L'intention est donc de revendre entre 5 et 10 milliards d'euros d'actifs d'ici les dix-huit prochains mois. Cet apport supplémentaire pourra aussi servir à réinvestir dans des entreprises dans des secteurs porteurs de développement économique.

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