Covid-19 : est-il conseillé de souscrire à une assurance GLI ?

Covid-19 : est-il conseillé de souscrire à une assurance GLI ?

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Alors que la France commence à peine à sortir la tête de l’eau, les multiples conséquences de la crise sanitaire liée au Covid-19 imposent de réfléchir à certains aspects de nos vies. Les bouleversements économiques inquiètent de nombreuses personnes, dont les propriétaires bailleurs, qui craignent une augmentation des loyers impayés. L’assurance GLI serait-elle alors la solution pour eux ?

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  • En bref :
  • Si l’on a pu relever çà et là une légère hausse des loyers impayés durant la période de confinement, la situation ne semble pas généralisée.
  • Cependant, l’on manque encore de recul – et surtout de données – pour avoir une vision globale du phénomène.
  • Beaucoup craignent en revanche que les conséquences économiques du Covid-19 se produisent surtout ces prochains mois.
  • Ces observateurs anticipent une augmentation significative des loyers impayés à ce moment-là.
  • Pour se protéger, les propriétaires bailleurs peuvent souscrire à une assurance GLI.

Loyers impayés : la crise sanitaire a-t-elle aggravé la situation ?

Pour beaucoup de propriétaires bailleurs, il s’agit d’une crainte incontournable : le(s) loyer(s) impayé(s). Les conséquences de retard ou d’absence de paiement par les locataires sont multiples, et parfois graves. Alors, existe-t-il des solutions pour se protéger ? Car il est important de savoir qu’en tant que propriétaire bailleur, la loi n’est pas forcément faite pour vous protéger. C’est à vous de couvrir les risques.

La solution la plus évidente pour éviter de mauvaises surprises si un locataire ne paie pas est simple : l’assurance loyers impayés, aussi connue sous le nom d’assurance GLI (pour garantie loyers impayés). Si certains n’avaient pas encore souscrit à une telle couverture avant la pandémie de Covid-19, la crise sanitaire et économique qui en a découlé aura fini par les convaincre de sa nécessité.

En effet, la pandémie n’a pas simplement touché la santé des Français, mais aussi leur porte-monnaie. Propriétaires comme locataires se retrouvent dans des situations complexes, et parfois ne sont plus solvables. Le secteur de l’immobilier est loin d’avoir été épargné par la crise et une augmentation des retards de paiement a été constatée. Par exemple, l’Union sociale pour l’habitat relevait 4,8 % de loyers impayés en avril 2020, contre 4 % habituellement. Enfin, divers sondages et enquêtes ont été menés, tous notant l’inquiétude généralisée des locataires et des propriétaires bailleurs. Les premiers craignent de ne pouvoir régler leur loyer, alors que les seconds anticipent une hausse des impayés.

Beaucoup de propriétaires doivent rembourser un prêt immobilier. Ne pas obtenir les loyers de leur location implique pour eux de se retrouver dans une situation financière catastrophique, puisqu’incapables de s’acquitter des mensualités de leur emprunt.

Loyers impayés : une crainte généraliséeL’Agence nationale pour l’information sur le logement – ou Anil – a mis en place une ligne téléphonique « SOS Loyers Impayés ». Ce centre de contact propose d’accompagner, conseiller les particuliers – bailleurs et locataires – au sujet des risques d’expulsions en cas de loyers impayés. Entre janvier et avril 2020, le nombre d’appels a doublé. De plus, sur les 4 000 appels recensés en avril, 63 % provenaient de locataires en difficulté financière, rapport 20minutes.fr.

Covid-19 : l’assurance GLI deviendra-t-elle indispensable ?

Ainsi, plus que jamais, l’assurance GLI s’impose comme une couverture indispensable. On sait qu’aujourd’hui, seuls environ 15 % des propriétaires bailleurs disposent de la garantie des loyers impayés.

Parmi les mesures prises au début de la crise, la loi du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 permettait entre autres « de reporter intégralement ou d’étaler le paiement des loyers, des factures d’eau, de gaz et d’électricité » pour les locaux professionnels des microentreprises particulièrement en difficulté. Rien n’avait cependant été fait pour les particuliers.

Ces derniers mois, un locataire, quelle que soit sa situation, était donc toujours soumis aux mêmes obligations concernant son loyer. En cas de complications, la solution la plus efficace est toujours la discussion afin de tenter de trouver un terrain d’entente entre locataire et propriétaire bailleur aboutissant à un accord à l’amiable. Pour beaucoup de spécialistes, l’un des aspects les plus importants quant à la gestion de loyers impayés est d’agir vite. En discutant rapidement de la situation avec son locataire, le propriétaire bailleur peut à la fois déterminer ce qu’il est possible ou non pour lui de faire pour l’arranger, mais aussi s’assurer que son locataire a bien fait les démarches pour des aides auxquelles il aurait éventuellement droit.

Si tout cela est impossible ou n’aboutit pas, alors l’assurance GLI devient incontournable. En cas d’impayés, le propriétaire bailleur n’a plus qu’à l’activer dès que possible – car il faut compter un délai de paiement pour le versement des remboursements. En général, la GLI de base comprend une protection juridique et couvre les loyers impayés, les divers frais de procédure, le coût lié aux dégradations immobilières. L’assurance GLI peut aussi comprendre le départ prématuré par exemple. Pour connaître tous les détails de la procédure, n’hésitez pas à consulter le guide très complet de Selectra sur le sujet.

Malgré les craintes que beaucoup ont expérimenté durant la période de confinement, à ce jour, la situation ne serait pas catastrophique. Christophe Demerson, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers – ou UNPI – relativisait ainsi la situation dans Les Échos : « Ces deux derniers mois, hormis dans quelques poches en banlieue parisienne, nous n’avons pas observé de hausse significative des impayés - avec un taux toujours compris entre 1 % et 2 % pour les impayés durs et de 4 % à 5 % si l’on tient compte des retards de paiement. Le dispositif de chômage partiel a permis de faire cataplasme. » Pour autant, les observateurs s’accordent à dire que le plus dur serait à venir et que le nombre de loyers impayés pourrait significativement augmenter ces prochains mois, où nous allons expérimenter de plein fouet le plus dur de la crise économique due au Covid-19.

L’assurance GLI n’est pas une assurance habitation et, contrairement à cette dernière pour les locataires, elle n’est pas obligatoire.

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