Comment améliorer l’isolation de ses fenêtres à moindre coût ?

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L'isolation de son logement revient souvent au cœur des questionnements à l'approche de la période hivernale. Isoler son logement est une bonne manière d'économiser l'énergie et concerne de très nombreux foyers. Cependant, si cela permet de réduire la facture à long terme, les coûts des travaux d'isolation thermique peuvent sembler avoir un coût important à court terme. C'est pourquoi, en plus des aides, il existe différentes techniques d'isolation pouvant s'adapter à tous les budgets.


🪟 Pourquoi améliorer l’isolation de ses fenêtres ?

Les déperditions de chaleur sont courantes dans les habitations. Si elles peuvent concerner le toit, le sol, ou les murs, elles concernent également les fenêtres et autres parois vitrées.

À noter que, selon l'Ademe, 53,6% des foyers vivent dans un logement à performance énergétique comprise entre D et E. La mauvaise performance de l'isolation peut s'expliquer par le fait que 2/3 des logements existants datent d'avant 1974.

Si vous vivez dans un logement construit entre 1948 et 1975, il y a une très forte probabilité qu’il n’y ait pas d’isolation, ou qu'elle soit insuffisante et trop ancienne et que le confort thermique soit moindre, sauf s’il a été rénové Romain Marten, architecte ingénieur énergéticien à Nantes et président des Architectes de la Rénovation des Pays de la Loire

Un investissement dans l'isolation qui rapporte Selon l'Ademe, rénover efficacement son logement permettrait de réaliser jusqu'à 67 % d'économies !

Quelles sont les conséquences d’une mauvaise isolation ?

Selon l'Ademe, le taux de pertes de chaleur dû à une mauvaise isolation des fenêtres peut aller jusqu'à 15 %. C'est un chiffre qui se ressent forcément sur la facture. Une déperdition entraine en effet :

  • Des sensations d'inconfort et de froid pour les membres du ménage ;
  • Une augmentation de la consommation de chauffage au-delà du nécessaire, et donc une surconsommation d'énergie ;
  • Une facture énergétique plus élevée ;
  • Un impact sur l'environnement plus important ;
  • Une isolation phonique peu importante : même si l'isolation thermique et l'isolation phonique sont à différencier, l'isolation thermique augmente l'isolation phonique d'un logement ;
  • Une dévalorisation du logement : une habitation à bonne isolation prend de la valeur lors de sa revente.

Comment connaitre l’état d’isolation de ses fenêtres ?

Plusieurs critères permettent d'évaluer les performances d'isolation des fenêtres. Tout d'abord, de nombreux éléments influent, comme le vitrage, les menuiseries ou encore le coefficient thermique.

Il est toutefois possible de connaitre soi-même l'isolation de sa fenêtre par de simples observations :

  • L'apparition de condensation : la condensation peut apparaitre dans un logement mal isolé ou mal ventilé. Cela peut être problématique car la trop grande présence de condensation peut à termes favoriser le développement de moisissures au niveau de la fenêtre ;
  • L'ouverture ou la fermeture difficile d'une fenêtre : cela peut être signe d'un défaut d'encadrement de la fenêtre, qui peut créer des passages d'air ;
  • Les coupe-froids abîmés : les coupe-froids sont situés sur les battants de la fenêtre et préservent de la pénétration de l'air dans le logement ;
  • La sensation de froid au passage de la main près de la vitre : si une trop forte impression de froid se fait ressentir, c'est que l'isolation n'est pas optimale. À noter cependant qu'il est normal de ressentir un peu plus de fraicheur près d'une fenêtre qu'au milieu d'une pièce ;
  • Une dégradation du mastic : le mastic est un élément qui garanti l'étanchéité d'une fenêtre. Cependant, il peut être amené à se dégrader, entrainant une perte de chaleur dans le logement ;
  • Des vantaux abîmés : les vantaux participent à l'isolation du logement. Si ceux-ci présentent des dégradations, ou qu'ils s'ouvrent et se ferment mal, cela peut avoir un impact sur les déperditions de chaleur du logement.

La ventilation : un facteur important dans l'isolation ! Lorsque l'on repense l'isolation de son foyer, il ne faut pas omettre d'étudier la ventilation également. Celle-ci permet notamment de repousser l'humidité dans les pièces, c'est pourquoi l'Ademe préconise de vérifier la performance de sa ventilation lorsque l'on en a une. Si l'habitation n'en dispose pas, il est important d'en prévoir la mise en place et de favoriser une ventilation mécanique.

🔎 Quels sont les critères à étudier pour une bonne isolation des fenêtres ?

Coefficients d’isolation thermique et facteur solaire

Coefficient d’isolation thermique

Le coefficient d'isolation thermique permet d'évaluer la conductivité de chaleur d'une fenêtre. Plus sa note est basse et moins la paroi vitrée sera susceptible de laisser passer l'air. Autrement dit, plus la note est basse, plus l'isolation est bonne. Ce coefficient est noté U et exprimé en W/m²K.

Par exemple, le coefficient d'isolation thermique moyen d'un simple vitrage est de 6 W/m²K et passe à 1,3 W/m²K pour du double vitrage.

Qu'est-ce que le Coefficient de Performance et le Coefficient de conductivité ? Il s'agit tout simplement du Coefficient d'Isolation Thermique ! Il peut également se faire appeler Coefficient de Transmission Thermique. Ces quatre noms désignent la capacité d'une fenêtre à conduire la chaleur.

Facteur solaire

Le facteur solaire note la capacité d'énergie solaire à traverser le vitrage et à pénétrer dans la pièce. Noté Sw ("S" pour "Sun", soleil en anglais, et "w" pour "windows", fenêtre en anglais). Cette notation est comprise entre 0 et 1 : plus le chiffre s'approche de 1 et plus l'énergie solaire traverse la fenêtre.

La pertinence de cet indicateur pour un logement dépend de l'environnement de ce dernier. Par exemple, dans une région aux températures plutôt basses en hiver, il est préférable que le logement bénéficie d'une note proche de 1 pour le facteur solaire. À l'inverse, s'il s'agit d'une région plus chaude, il vaut peut-être mieux favoriser un logement au facteur solaire bas.

Qu'est-ce que le Coefficient de Transmission Lumineuse ? Ce coefficient, noté TLw, est un indicateur permettant de connaitre la capacité d'une vitre à transmettre la lumière naturelle du soleil au sein d'une habitation. À noter que, même si un chiffre proche de 1 énonce de potentielles économies d'énergie, il n'apporte rien dans le calcul de l'isolation thermique des parois vitrées.

Coefficient AEV

Le coefficient AEV désigne la résistance d'une fenêtre à trois facteurs environnementaux extérieurs : l'air, l'eau et le vent. Ce coefficient s'ajoute aux autres et permet d'étudier et tester les potentielles réactions d'une fenêtre dans diverses conditions naturelles.

Étanchéité à l’air (A)

Notée de 1 à 4, cette part du coefficient est noté A, A1 désignant une mauvaise résistance à l'air et A4 une bonne robustesse face à l'air.

Perméabilité de l’eau (E)

Évaluant l'imperméabilité d'une fenêtre, cette part-ci est notée E et présente une note de 1 à 9. Plus celle-ci se rapproche de 9, plus la paroi vitrée est étanche.

Résistance au vent (V)

Cette part du coefficient est notée V et se rapporte sur une échelle allant de 1 à 9 qui indique la robustesse à la pression. Elle indique également une résistance à la déformation via notation allant de A à C. Pour la robustesse à la pression tout comme la résistance à la déformation, plus la note est élevée, mieux la fenêtre sera isolée.

Certificats Cekal et Acotherm

Les certifications Cekal et Acotherm sont deux labels qui indiquent la performance thermique et phonique d'un vitrage. Concernant la performance thermique, elles permettent d'attester de la pertinence technique sur le vitrage et la menuiserie.

Peut-on se chauffer gratuitement ? Il arrive parfois de se demander si l'on peut se chauffer gratuitement. Des astuces existent en tout cas pour optimiser un chauffage naturel et ne dépenser qu'un minimum.

  • Le certification Cekal s'applique aux vitrages ;
  • Le certification Acotherm quant à lui concerne les menuiseries des fenêtres et les porte-fenêtres.

Ces certifications notent l'état thermique des fenêtres sur une échelle de TH1 à TH11 ; plus la note se rapproche de TH11, plus l'isolation thermique de la fenêtre est bonne.

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💡 Quelles sont les techniques pour isoler ses fenêtres sans les remplacer ?

Calfeutrer la fenêtre grâce à l’installation ou à la réhabilitation des joints

Une première technique qui ne nécessite aucun remplacement au niveau des fenêtres est l'utilisation de joints pour calfeutrer sa fenêtre. Les fenêtres en sont souvent déjà pourvues, mais il peut arriver que ceux-ci nécessitent d'être rénovés.

Il existe deux sortes de joints :

  • Les joints de vitrage : ils se situent entre le cadre de la fenêtre et le vitrage. Ils évitent toute entrée d'air entre le verre et la menuiserie ;
  • Les joints de frappe : ceux-ci sont positionnés entre le cadre et les montants. Ils permettent d'éviter les infiltrations d'air entre les pièces de menuiserie.

Les joints existent en plusieurs matériaux, caoutchouc, mousse, métal ou silicone et peuvent se trouver sur le marché pour une valeur entre 15 et 45€.

Apposer des films de survitrage

Les films de survitrages permettent de faire disparaitre une grande partie des fuites thermiques que l'on peut trouver au niveau des fenêtres. Il fonctionne grâce à une couche d'air matérialisée entre le vitrage et le film de survitrage qui permet d'améliorer les performances d'isolation mais aussi phoniques.

Le coût d'un film de survitrage se situe entre 70 et 180€ en fonction de la gamme choisie. Complémentaire à une autre solution d'isolation, il peut s'abîmer au cours du temps, demandant parfois un changement régulier.

Comment installer un film de survitrage ? Il est possible de l'apposer à l'intérieur du vitrage ou à l'extérieur. Concernant l'installation du film de survitrage, il est préconisé de nettoyer la vitre avant la pose puis de le réchauffer avec un sèche-cheveux pour assurer l'adhérence au vitrage.

Installer du survitrage

Plus performant que le simple film de survitrage, le survitrage de fenêtre convient tout à fait aux vitres qui ne seront pas rénovées par du double vitrage. La pause d'un survitrage permet notamment de passer le Coefficient d'Isolation Thermique de 6W/m²K à 3,3 W/m²K.

  • Il existe différentes sortes de survitrage :
  • Survitrage fixe : disposé à 6 mm de la première vitre, il reprend le principe du double vitrage ;
  • Survitrage ouvrant : il a pour principe de positionner la vitre de survitrage sur un support articulé permettant de la déplacer et d'accéder à la première vitre ;
  • Survitrage démontable : il fonctionne sur le même principe que le survitrage fixe, seulement qu'ìl a la possibilité d'être démonté grâce à son implémentation dans un encadrement en caoutchouc ou métal ;
  • Survitrage en kit pour fenêtre : ce survitrage correspond aux amateurs de bricolages. L'ensemble des éléments sont livrés pour l'installation, à l'exception de la vitre.

Également, le survitrage peut être profilé de deux façons différentes :

  • En PVC : les deux avantages du PVC sont qu'il présente une large de gamme de couleurs mais aussi qu'il est plébiscité pour son rapport qualité/prix ;
  • En aluminium : la différence avec le PVC réside principalement dans le mode de pose inhérente aux caractéristiques des matériaux. Cependant, le survitrage en aluminium est apprécié pour ses atouts esthétiques.

Les prix d'un survitrage sont compris dans une fourchette assez ample : il est possible de trouver des survitrages à partir de 80€ et jusqu'à 200€.

Installer ou optimiser ses rideaux

L'installation de rideaux isolants est une méthode pour éviter d'importants travaux d'isolation pour sa fenêtre. Ces rideaux thermiques sont spécialement conçus pour faire rempart aux fuites d'airs, mais aussi aux bruits extérieurs. Ils présentent ainsi une forte différence en comparaison à des rideaux communs.

Le coût de rideaux thermiques peut varier sur une échelle de 15 à 70€.

Mettre en place des volets roulants

Afin de parfaire l'isolation de ses fenêtres, il est possible d'installer des volets roulants. Ils sont beaucoup plus efficaces que des volets à battants, et, en plus d'être totalement occultant, ils conservent totalement une pièce des déperditions de chaleur. C'est notamment observable en été, lorsque les pièces sont maintenues au frais.

Les volets roulants ont des prix qui varient selon le type de matériau qui les compose. Par exemple, un volet roulant manuel en PVC pourra être trouvé entre 100 et 300€ tandis qu'un volet roulant électrique en aluminium peut voir son prix grimper jusqu'à 2000€.

Rénover les vantaux

Changer ses vantaux est également une solution pour optimiser l'isolation de sa fenêtre sans la changer entièrement. En effet, le temps peut les user, créer des écarts entre les vantaux et la vitre et être source d'infiltration d'air.

Une rénovation de vantaux atteint facilement plusieurs centaines d'euros, et peut aller jusqu'à environ 300€.

🔧 Quelles sont les possibilités d’isolation en changeant les fenêtres ?

Installer du double vitrage

Une première solution est d'opter pour le double vitrage. Aujourd'hui, le double vitrage est très plébiscité par les consommateurs, car c'est un bon compromis entre le simple vitrage, pas assez isolant et le triple vitrage, encore peu accessible. Il s'agit également d'une solution approuvée comme plus efficace que la simple pose de survitrage.

Comment fonctionne le double vitrage ? Le double vitrage présente deux parois vitrées séparées chacune de 16 mm. Entre ces deux vitres circule un gaz nommé argon. Il apporte un atout supplémentaire au double vitrage car il possède des caractéristiques isolantes, en hiver pour lutter contre le froid mais aussi en été lors de canicules et lutter contre la chaleur.

Le prix du double vitrage est différent en fonction de la taille de la paroi vitrée mais aussi des matériaux utilisés.

  • Le coût d'un double vitrage en PVC est compris dans une fourchette démarrant à 250€ et s'étendant jusqu'à plus de 600€ ;
  • Le coût d'un double vitrage en bois peut atteindre 500€ ;
  • Le coût d'un double vitrage en aluminium peut démarrer à 150€ et s'étendant jusqu'à plus de 800€.

Installer du triple vitrage

Le triple vitrage fonctionne sur le même principe que le double vitrage : trois couches de verres sont toutes séparées par un espace d'air rempli du gaz isolant argon. Du fait de son efficacité, il est souvent préconisé pour des zones très froides comme en haute altitude par exemple.

Le triple vitrage n'est pas conseillé pour tous les logements car il présente certains désavantages, comme son poids qui le rend parfois inadapté à certaines fenêtres ou encore son coût. Aussi, étant très isolant il peut avoir comme impact d'empêcher la chaleur de pénétrer dans les pièces en été.

Quel matériel privilégier pour isoler thermiquement sa fenêtre ?

Il existe trois possibilités de menuiseries pour ses fenêtres : le PVC, le bois et l'aluminium. Ces trois matériaux présentent leurs avantages, mais aussi parfois des inconvénients.

Avantages et inconvénients des différentes menuiseries pour fenêtres
Menuiseries Avantages Inconvénients
PVC
  • Bon rapport qualité/prix ;
  • Très bonne isolation thermique mais aussi phonique ;
  • Aucun entretien nécessaire.
  • Résistance variable en fonction de la qualité du PVC ;
  • Matériel non recyclable ;
  • Aspect esthétique moins pertinent que les autres matériaux.
Aluminium
  • Matériaux résistants et durable ;
  • Résistant aux tentatives d'effraction ;
  • Belle esthétique ;
  • Recyclable.
  • Performance d'isolation thermique plus faible que le PVC ;
  • Coût plus important ;
  • Aspect esthétique moins pertinent que les autres matériaux.
Bois
  • Très bonne performance thermique ;
  • Apprécié pour son esthétique ;
  • Recyclable.
  • Coût relativement élevé ;
  • Nécessite un entretien régulier ;
Les menuiseries hybrides

Il existe des possibilités de couplages de menuiseries :

  • L'alliage aluminium/bois est très efficace pour isoler thermiquement et phoniquement et ne demande pas d'entretien mais présente un coût très élevé.
  • Le mélange PVC/aluminium a de bonnes performances énergétiques et ne demande que peu d'entretien. Par contre, ce couplage est peu écologique.

🤝 Faire la rénovation de son isolation pas à pas

Quelles sont les différentes démarches pour faire isoler ses fenêtres ?

Faire appel à un professionnel RGE

Pour réaliser ses travaux d'isolation de fenêtre, il est essentiel de faire appel à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l'Environnement). Cela assure une installation rigoureuse de la structure (paroi vitrée, menuiserie,...), car le label RGE garantie que les artisans ont les compétences nécessaires pour les travaux de rénovation énergétique.

Le professionnel RGE : un atout essentiel pour toucher les aides.Il est possible de toucher différentes aides de la part de l'État pour la rénovation de l'isolation de ses fenêtres. Or, une des conditions nécessaires pour en faire la demande et les obtenir est de faire appel à un professionnel RGE. Autrement, le consommateur ne sera pas éligible à ces aides.

Le professionnel RGE pourra agir en plusieurs étapes :

  • Le conseil dans le choix du support de vitrage, mais aussi de menuiserie, afin qu'il soit totalement en adéquation avec les besoins du consommateur tout en lui assurant une bonne isolation thermique ;
  • L'installation du support d'isolation choisi.

Faire appel à France Rénov

Anciennement appelé le réseau FAIRE, le service France Rénov a pour objectif de diffuser l'ensemble des informations vérifiées sur la rénovation énergétique.

Ainsi, en cas de questionnements ou de doutes le service met en place un numéro de téléphone ainsi qu'une plateforme web afin de répondre à l'ensemble des interrogations (conseils en matière d'artisans RGE, besoin de se prémunir des arnaques, simulations...).

Quelles sont les aides disponibles pour refaire son isolation ?

Il existe de nombreuses aides pour réaliser des travaux de rénovation énergétique, notamment dans le cadre de la rénovation de l'isolation de ses fenêtres. Ces aides peuvent être attribuées ou non en fonction de différents critères comme les matériaux utilisés ou encore les revenus du foyer.

  • Ma Prime Renov : née de la fusion entre l'aide CITE et les aides de l'ANAH, cette aide est réservée aux propriétaires les moins aisés. Son montant varie de 40 à 100€ d'aide, en fonction des revenus du ménage. À noter qu'elle peut s'appliquer sur le remplacement d'une menuiserie ou d'un simple vitrage ;
  • Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : il s'agit d'un prêt bancaire à taux zéro donnant la possibilité aux propriétaires mais aussi aux locataires de financer les travaux d'isolation des fenêtres. Le montant de ce prêt peut atteindre 30 000 € si au moins trois autres travaux de rénovation énergétique sont entrepris ;
  • Programme Habiter mieux de l'ANAH : ce programme permet d'obtenir un financement jusqu'à 30 à 35 % du coût total des travaux, mais aussi d'une aide additionnelle équivalente à 10 % et d'un bonus de 1 500€. Cependant, cette offre présente de nombreux critères de sélectivité : en plus de s'adresser aux foyers modestes, ceux-ci doivent être propriétaires depuis au moins 15 ans et en résidence principale. Également, l'ensemble des travaux doit permettre au logement d'abaisser sa consommation énergétique de 35€ ;
  • La Prime Énergie : cette prime fait partie des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) pour les travaux d'isolation thermique. Les fournisseurs d'énergie ont l'obligation de délivrer une prime aux consommateurs pour les aider financièrement dans leurs travaux de rénovation énergétique. Son montant peut cependant varier car il est fixé librement par le fournisseur, il est donc important de comparer les offres de ceux-ci ;
  • Chèque énergie : un chèque énergie est délivré chaque année aux foyers les plus modestes pour faire face à l'augmentation des factures en période hivernale. Or, il est également possible d'utiliser ce chèque en vue de travaux de rénovation énergétique, comme l'isolation des fenêtres ;
  • TVA à taux réduit : la TVA est réduite à 5,5 % pour le matériel utilisé mais aussi pour l'installation par les professionnels. À noter cependant que le logement en bénéficiant doit avoir une ancienneté de plus de deux ans ;
  • Aides locales : les régions, départements et collectivités disposent parfois d'aides supplémentaires auxquelles peuvent bénéficier les consommateurs pour leurs travaux de rénovation énergétique.

Est-il possible de cumuler des aides ? Ce n'est pas le cas pour toutes, mais certaines aides peuvent être cumulées entre elles. C'est le cas par exemple de Ma Prime Rénov et de l'Éco-prêt à taux zéro. À noter toutefois qu'il est fortement conseillé de cumuler les travaux d'isolation et plus largement de rénovation énergétique entre eux afin de toucher plus d'aides qui soient plus intéressantes.

❓ FAQ

Comment isoler phoniquement ses fenêtres ?

Les techniques d'isolation thermique peuvent s'appliquer pour de l'isolation phonique : installer un survitrage, faire poser du double vitrage, sont par exemple des méthodes qui aideront à la fois à isoler thermiquement un logement mais aussi phonétiquement.

Cependant, il existe également des matériaux spécifiques pour l'isolement phonique des fenêtres :

  • Double vitrage asymétrique : il s'agit d'un double vitrage dont les deux vitres ont chacune une épaisseur différente. Cette spécificité procure au double vitrage asymétrique une meilleure performance d'isolation phonique qu'un double vitrage classique 
  • Double vitrage en verre feuilleté : dans le cas où il n'est pas possible de poser un double vitrage trop épais, il est possible d'opter pour un double vitrage en verre feuilleté. En même temps de considérablement réduire la pollution sonore, il est aussi très efficace pour annihiler les ponts thermiques.

 

Qu’est-ce que les ponts thermiques ?

Le pont thermique désigne une partie défectueuse dans l'isolation d'un logement. Il peut s'agir d'une zone d'un mur, d'une fenêtre, d'une porte, ou de tout autre élément censé faire barrière aux infiltrations d'air. Les ponts thermiques entrainent notamment de fortes déperditions de chaleur et augmentent la consommation énergétique d'un logement.

Comment repérer les ponts thermiques ? Pour repérer les ponts thermiques et les localiser, il suffit de passer la main près des parois où l'on constate une baisse de la température qu'ailleurs dans le logement. Si cela se confirme au passage de la main, il est très probablement nécessaire de renforcer l'isolation thermique sur la zone en question.
À noter qu'il est normal que la température soit légèrement plus basse près des fenêtres qu'au centre d'une pièce par exemple.

Comment bien isoler ses murs ?

Isoler thermiquement ses murs est aussi important que l'isolation des fenêtres, si ce n'est plus : selon l'Ademe, les murs représentent 20 à 25 % des pertes de chaleur pour un logement construit avant 1974 et non isolé.

En plus de l'isolation des murs par l'extérieur, il existe de nombreux matériaux performants pour l'isolation de ses murs par l'intérieur.

  • La ouate de cellulose : considéré comme un des meilleurs matériaux pour l'isolation thermique d'un mur, la ouate de cellulose est très robuste face à l'humidité et aux incendies. Cependant, elle présente l'inconvénient de ne pas être adaptée aux environnements sujets aux champignons lignivores et la mérule, car ceux-ci se nourrissent de cellulose ;
  • Le lin et le chanvre : relativement abordables financièrement, ces matériaux assurent une bonne isolation thermique tant lors de basses températures que de fortes chaleurs ;
  • La laine de bois : conçu à partir de copeaux de bois et donc écologique, cet isolant est souvent utilisé et connu pour sa résistance à l'humidité. Il est également disponible à des prix raisonnables ;
  • Le liège : très bon isolant à la fois thermique et phonique, le liège est reconnu pour avoir une très grande résistance à l'humidité et sur la durée. C'est un matériau ignifuge et imputrescible, qui n'a comme seul défaut que son prix, plus élevé que les précédents matériaux d'isolation ;
  • La laine de verre : très plébiscitée parmi les matériaux d'isolation thermique et très peu chère, la laine de verre présente toutefois le défaut de ne pas être assez isolante sur le long terme notamment en été ;
  • La laine de roche : elle est principalement utilisée pour l'isolation des combles mais peut tout à fait servir à isoler ses murs. Inflammable, elle repousse également les thermites et se trouve à bon prix.

Quels sont les écogestes à adopter pour se protéger du froid ?

De nombreux écogestes existent pour économiser de l'énergie et alléger sa facture tout en se protégeant du froid. Les mettre en place et les intégrer dans ses habitudes permet d'introduire son ménage à la sobriété énergétique.

  • Principaux écogestes à favoriser en période hivernale
  • Renforcer la performance de son chauffage : l'efficacité d'un chauffage peut s'optimiser de deux façons. Tout d'abord, il faut veiller à ne pas couvrir les radiateurs, ce qui entraverait la diffusion de la chaleur dans la pièce. Également, il est important de changer sa chaudière lorsqu'elle est trop ancienne, car les modèles les plus récents sont plus efficaces sur le traitement de l'énergie ;
  • Maintenir optimale la température de ses appareils de chauffage : les radiateurs, mais aussi la chaudière, doivent être régulièrement vérifiés pour s'assurer que leur consommation d'énergie ne soit pas entravée par un potentiel défaut ;
  • Empêcher les déperditions de chaleur : si l'isolation des fenêtres est importante, il ne faut pas non plus délaisser les autres parties du logement pouvant contribuer à des pertes de chaleur. Parmi elles, peuvent se compter les portes, les murs, les combles, le sol,... ;
  • Chauffer son logement à la température recommandée : l'Ademe recommande de chauffer son logement à 19º dans les pièces principales et 22º dans la salle de bain lorsqu'elle est utilisée. Également, disposer d'un thermostat programmable peut permettre d'avoir une meilleure gestion et maitrise de son chauffage en le programmant directement.
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