Gaz à effet de serre : la Grande-Bretagne et la France, championnes de la réduction des émissions

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Selon une étude parue le 12 octobre, la Grande-Bretagne et la France sont les deux pays du G20 qui ont le plus réduit leurs émissions de gaz à effet de serre en 2014. A l’approche de la COP21, les résultats de la France en matière de faibles émissions sont les meilleurs parmi les grandes puissances. 

La France est un très bon élève de la lutte contre le réchauffement climatique et peut-être le meilleur. Le 12 octobre 2015, le cabinet PwC a publié une étude sur la réduction annuelle des émissions de gaz à effet de serre par million de dollars de PIB et par pays du G20, afin de déterminer les bons et les mauvais élèves de la baisse des émissions. Si des efforts restent à faire, en France, pour atteindre les objectifs établis par la loi sur la transition énergétique — notamment pour ce qui est de l'électricité, cette étude est de bonne augure à quelques semaines de l'ouverture de la COP21.

Paris et Londres premiers de la classe

Entre 2013 et 2014, ce sont la Grande-Bretagne (- 10,9%) et la France (- 9,1%) qui ont le plus réduit leurs émissions de gaz à effet de serre par million de dollars de PIB. Suivent l’Italie, l’Allemagne et la Chine, meilleure note parmi les nations non-européennes du classement. Les mauvais scores sont récoltés en Turquie (+ 4,4%), en Arabie Saoudite (+ 4%) et au Brésil (+ 3,6%), des pays dotés d’un taux de croissance élevé. 

Alors qu’approche la COP21, la grande conférence sur le climat qui se tiendra au Bourget du 30 novembre au 11 décembre, la France, du fait de son mix énergétique, peut se targuer d’une autre performance flatteuse. En 2014, l’Hexagone est le pays du G20 où l’intensité des émissions de gaz à effet de serre (intensité carbone) est la plus faible parmi les pays du G20, avec 124 tonnes de CO2 produites par million de dollars de PIB. Paris est loin devant le second du classement, l’Italie, qui émarge à 151 tonnes. 

Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter dans le monde.

A l’échelle du monde, les résultats de l’étude sont mitigés. Si l’intensité carbone baisse de 2,7%, la quantité globale de gaz à effet de serre augmente de 0,5%. Des chiffres trop faibles pour avoir des conséquences positives sur le réchauffement climatique, selon le cabinet PwC, qui rappelle que pour limiter la hausse de température à 2% d’ici à 2100, le taux mondial de décarbonisation par unité de PIB doit atteindre 6,3% en moyenne par an. Ce sera sans doute l’un des nombreux sujets de discussions lors de la COP21.

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