Engie confirme qu'il n'investira plus dans le charbon

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Dans la matinée d'hier, la ministre de l'Environnement avait indiqué qu'Engie n'investirait plus dans le charbon à l'avenir. L'annonce a été confirmée dans la foulée par le P-DG du groupe Gérard Mestrallet. L'État détient un tiers du capital de l'ancien Gaz de France.

Engie renonce à tous ses projets dans le charbon

L'initiative du géant de l'énergie français est un signal fort à quelques semaines du début de la COP 21. Une porte-parole du groupe a déclaré hier à l'AFP que les projets de centrales à charbon en Turquie et Afrique du sud seraient abandonnés, ainsi que d'autres moins avancés au Brésil, au Chili, au Maroc et en Mongolie. « Nous avons pris la décision de ne pas lancer de nouveaux projets dans le charbon » a-t-elle confié, précisant toutefois que les centrales fonctionnant déjà ne seraient pas fermées. Fin 2014, le charbon représentait 15% des capacités de production d'électricité du groupe, contre 20% environ pour les énergies renouvelables.

Une décision « à la fois économique et écologique »

Le dirigeant d'Engie (ex GDF Suez) a expliqué hier après-midi au Figaro sa décision : « Les conditions sont donc réunies pour que nous prenions cette décision, à la fois économique et écologique, de ne plus construire aucune nouvelle centrale à charbon » avant de détailler : « Nous croyons fermement (...) que le prix du carbone va se raffermir, les investissements dans les centrales à charbon fortement émettrices seront pénalisés ».

Cette prise de position est sans doute avant-gardiste dans le secteur de l'énergie. Du reste, les associations de défense de l'environnement ont apprécié ce premier pas dans la décarbonisation de la production d'énergie.

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