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L’Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité

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Créé dans les années 80, l’INRETS a oeuvré pendant plus de 20 ans à la recherche, au conseil scientifique et à l’information publique dans le domaine des transports terrestres et plus spécialement sur la sécurité de ceux-ci. Il se positionnait selon sa formule propre : “ancrage régional, intégration nationale, excellence internationale”.

Un Établissement public de recherche et développement. 

L’Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité (INRETS) et né au cours de l’année 1985, à la suite de la fusion de l’Institut de recherche des transports (IRT) et de l’Organisme national de sécurité routière (ONSER). Le premier étant un centre de recherche scientifique et le second un bureau d’étude, l’organisme ayant résulté de leur fusion a donc eu la lourde tâche de combiner ces deux missions et d’en assurer le fonctionnement effectif.

Il a ainsi obtenu le statut d’établissement public à caractère scientifique et technologique et était placé sous la tutelle simultanée de deux ministères : le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et le Ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables. Cette double tutelle représentait bien les implications des missions de l’INRETS, que ce soit l’impact des transports sur l’écologie, les problématiques liées à l’énergie, mais également sa contribution à la diffusion des connaissances notamment via l’enseignement supérieur.

Au delà de ses tâche de R&D, l’organisme avait un rôle d’expert dans le cadre de prises de décision importantes et de l'implémentation de politiques publiques au niveau local, national voire européen ou international, si le projet concernait la France au premier plan. L’INRETS présentait son activité autour de cinq axes principaux :

  • Recueillir et enrichir les savoirs scientifiques dans le domaine des système de transports
  • Apporter des services de conseil en tant que centre de recherche auprès d’établissement publics
  • Prendre part à la diffusion des thèses et des connaissances doctorales dans le cadre de l’enseignement supérieur et universitaire
  • Utiliser les résultats des recherches afin de mettre en place des partenariats économiques et d'améliorer la compétitivité
  • Aller encore plus au loin au niveau de la transmission des connaissances scientifiques et des informations en l’étendant au grand public

Des études et des projets menés à bien sur tout le territoire.

Le domaine des transports étant particulièrement étendu, l’INRETS effectuait des missions d’étude scientifique et technique et répondait à des appels à projets dans la totalité du spectre des système de transports, avec une réflexion plus poussée sur les problématiques de sécurité.  

Dans ce secteur, l’instance élaborait des études expérimentales aussi bien sur la régulation des risques humains et des comportements que sur la santé des personnes. Elle se concentrait également sur les enjeux de technologie, notamment à partir des années 2000 qui a vu le développement des technologies et d’internet : ainsi, il a par exemple dû considérer l’utilisation du mobile au volant avec son développement rapide.

L’institut national de recherche avait également la responsabilité d’étudier l’impact environnemental des différents mode de transport, en le mettant en perspective avec la mobilité, l’évolution des territoires ainsi que la fiabilité des différents systèmes. De cette manière, il a participé à des expérimentations concernant la réduction de la dépendance au pétrole et l’expansion de l’électricité comme source d’énergie pour les véhicules. 

Au delà des études académiques menées par l’INRETS et des colloques qu'il organisait, ce dernier a mis en place des projets de recherche en collaboration avec des doctorants et des enseignants chercheurs, avec des établissements publics comme le CNRS, l'INRA ou l'INSERM, mais également des structures privés du secteur des transports. Parmi les projets marquants menés par l’agence nationale, on compte notamment le projet LAVIA (limiteur s’adaptant à la vitesse autorisée) et le projet Realman, en partenariat avec Renault, qui permettait la modélisation de mouvements humains.

La fusion de l’INRETS avec le LCPC

Annoncée depuis de nombreuses années, la fusion entre l’INRETS et le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) a finalement eu lieu. Les deux organismes publics étant sous la responsabilité du même président depuis plus de 13 ans et sous le même statut juridique, cette réunion faisait sens. De cette fusion est né un nouvel organisme : l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR). 

Ce nouvel établissement a donc repris les missions et les compétences des deux anciens. En effet, l’INRETS était un centre national pour la recherche scientifique spécialisé dans les questions relative à l’environnement et à l’être humain, quand le LCPC était compétent en matière technique et dans l’étude des matériaux et des structures. 

Le but de cette fusion était ainsi d’arriver à effectuer des économies d’échelles et de renforcer la puissance de l’institution à l’international. Ainsi, cela lui permettait de combiner les savoir-faire et de devenir à la fois spécialiste de la conception des réseaux routiers et autoroutiers et des questions entourant les transports telles que la pollution de l’air et de l’eau.

Tout au long de son existence, l'INRETS aura oeuvré pour la recherche appliquée en tant que centre d'études et aura permis de mettre en place une vraie méthodologie, de créer des pôles de compétitivité et de diffuser l'information scientifique dans tous les domaines touchant à la prévention des accidents et à la sécurité des transports. Il aura permis de faire avancer la recherche en France dans des disciplines variées telles que les sciences de la vie, la sociologie, la géotechnique, la biomécanique et la transition énergétique. Enfin, l'institut d'études aura été impliqué dans l'aménagement du territoire, la prévention des risques, la transformation des infrastructures routières et l'amélioration de la santé et sécurité des usagers des transports.

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