Augmenter la R&D dans les énergies "propres" pour respecter les objectifs de l'AIE

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Le COP 21, Conférence Mondiale sur le Climat de Paris, doit se réunir dans 7 mois afin de mettre en place un accord international pour limiter l'augmentation de la température à 2°C à la fin du siècle. Dans le cadre de ce sommet, l'AIE, Agence Internationale de l'Energie, a publié un rapport sur l'innovation technologique dans le domaine des énergies. Ce rapport apporte certains éclairages sur les politiques d'investissements menées dans les énergies propres.

Les énergies fossiles sont toujours les plus utilisées

Le rapport part du constat suivant : "Le recours aux énergies carbonées (gaz, pétrole, charbon) doit être fortement limité. Notamment dans les systèmes de chauffage [...] qui représente 40% de la consommation finale d'énergie de la planète."

Pour atteindre l'objectif d'une limitation de l'augmentation de la température à 2°C, les Etats doivent augmenter leur efficacité énergétique de près de 2,3% alors qu'elle est aujourd'hui de 1,1%.

L'efficacité énergétique représente l'état de fonctionnement d'un système avec une consommation énergétique donnée. Plus ce ratio est important, plus la quantité d'énergie nécessaire à un usage particulier est faible.

Ainsi la diminution de l'usage des énergies fossiles est nécessaire. Elle permet de diminuer les émissions de gaz à effets de serre, ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs de l'AIE.

Des solutions "vertes" de substitution sont cependant possibles

Dans le même temps, le rapport révèle que l'usage des énergies "propres" (éolien, photovoltaïque, ...) est sous développé. Ces énergies ont un potentiel qui permettrait de couvrir plus de 50% des besoins mondiaux en énergie.

L'éolien, le solaire et le voltaïque pourraient assurer 22% de réduction des gaz à effets de serre du secteur de l'électricité.
Eéoliennes

Les énergies propres pourraient couvrir 50% des besoins mondiaux.

Le développement de ces énergies rencontre cependant certaines difficultés. Les investissements réalisés pour mettre en place ces politiques énergétiques et développer les technologies sont insuffisants. Ils représentent à l'heure actuelle 4% des dépenses globales de R&D (Recherche et Développement) tous domaines confondus.

Ce niveau d'investissement est loin d'être suffisant selon l'AIE qui précise que l'investissement public devrait être multiplié par 3 pour pouvoir atteindre l'objectif prévu en amont de la conférence. Les rapporteurs concluent que si la diminution des énergies fossiles est bénéfique pour l'environnement, elle peut également permettre des améliorations sociétales.

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