Péages, électricité… Pourquoi la baisse du LEP devrait moins vous inquiéter que les changements prévus au 1er février

Péages, électricité… Pourquoi la baisse du LEP devrait moins vous inquiéter que les changements prévus au 1er février

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Le taux du LEP est officiellement abaissé à 5%. Une mauvaise nouvelle pour le budget des Français, mais ce n’est rien comparé à ce qui vous attend le 1er février.

📉 Un taux abaissé pour le livret préféré des Français modestes

Le 15 janvier, la décision avait été annoncée par Bruno LeMaire à La Voix du Nord. Le taux du LEP passe officiellement de 6 à 5% au 1er février 2024, nouvelle confirmée par publication d’un arrêté dimanche dernier au Journal officiel.

Une baisse prévue et attendue, puisque la rémunération du LEP se base avant tout sur le niveau de l’inflation. Et au cours des derniers mois, l’écart s’était creusé entre le rendement du livret et l’inflation (4,10% en moyenne au second semestre 2023), laissant présager une révision imminente.

La surprise s’est plutôt trouvée dans la décision prise par le gouvernement. Les pouvoirs publics avaient le choix entre deux solutions : appliquer le calcul habituel et abaisser le taux du LEP à 4,10%, ou bien limiter la baisse de rémunération du livret. C’est la seconde option qui a finalement été retenue par Bruno LeMaire, avec un taux fixé à 5%.

💰 Un livret qu’on ne peut pas renier

Avec cette baisse de rémunération, le LEP perd un peu de son charme. Mais il restera un produit d’épargne incontournable en 2024.

Pour rappel, son plafond avait été relevé au 1er octobre 2023, passant ainsi de 7 700 € à 10 000 €. Et malgré un taux en recul, il reste un des livrets d’épargne les plus rémunérateurs face au Livret A, toujours figé à 3%, et le LDDS (à 3% également).

Le Livret d’Epargne Populaire devrait d’ailleurs continuer à prospérer cette année : près de 8 millions de Français éligibles au dispositif n’ont toujours pas ouvert de LEP.

💸 Facture d’électricité, tabac, péages… Tout ce qui va augmenter au 1er février

Avec un rendement supérieur au taux d’inflation, la révision du LEP devrait ne pas avoir trop d’impact sur le budget des Français. En revanche, on ne peut pas en dire autant pour l’électricité, les péages, ou encore le tabac. Et oui : en 2024, la facture va être sacrément salée.

Dimanche dernier, Bruno LeMaire a notamment annoncé que la facture d’électricité des Français allait encore augmenter au 1er février. Suite à la volonté du gouvernement de mettre fin au bouclier tarifaire, cette hausse des prix devrait être comprise entre 8,6% (tarif de base) et 9,8% (tarif réglementé). Une augmentation qui fait froid dans le dos, surtout quand on sait qu’elle concerne près de 20 millions de Français.

Même combat pour les péages, avec une hausse toutefois plus modeste. Au 1er février, l’augmentation des prix tournera autour de 3% en moyenne. Si à première vue la hausse ne semble pas excessive, elle risque de s’aggraver dans le futur. En cause : une taxe sur les concessions d’autoroute est à l’étude. Et si elle venait à passer, le prix des péages pourrait vite flamber en 2025.

Un tableau bien pessimiste qui vient s’aggraver pour les fumeurs, le prix du tabac n’ayant de cesse de grimper. Annoncée au Journal officiel le 16 janvier, l’augmentation des tarifs sur les produits de tabac (cigarettes, tabac à rouler, cigares) devrait aller d’environ 10 centimes à 1 euro selon les marques. Comprenez : au 1er février, c’est le moment idéal pour arrêter le tabac avec ces 5 astuces imbattables !

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