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Qui est Golem.ai, la start-up parisienne qui vient de lever un million d’euros ?

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Le 28 novembre 2018, la start-up parisienne Golem.ai communiquait officiellement sur une levée de fonds d’un million d’euros. Une somme qui permettra à l’entreprise de développer son intelligence artificielle et de démocratiser sa solution à plus grande échelle.

Domotique : les petites entreprises, un enjeu incontournable

Face à l’hégémonie des géants du Web, quelle est donc la place des start-ups ? Quel avenir pour ces jeunes et petites entreprises pleines de vitalité, évoluant dans un marché déjà prit d’assaut par des multinationales richissimes ?

Au cœur d’un marché domotique en perpétuelle évolution, il est important pour les start-ups de parvenir à exister face aux géants du Web. Mais peuvent-elles vraiment s’imposer ? On le sait, aujourd’hui, Amazon et Google dominent ce secteur, suivi de près par Apple. Le plus souvent, les enceintes connectées concentrent tous les enjeux économiques de la domotique – ainsi que leur intelligence artificielle – en témoigne les succès de Google Home, d’Amazon Echo ou du HomePod.

En France, la vitalité des petites entreprises donne de l’espoir pour le futur de cette industrie de l’innovation. Lors du bilan Selectra du marché de la maison connectée en France pour l’année 2017, le constat était sans appel : les ventes des objets connectés décollent, et les attentes du public suivent le rythme. D’ici 2022, 1,5 milliard d’euros devraient être investis en France dans l’intelligence artificielle, qui avance main dans la main avec l’Internet des objets.

Pour prendre le pouls du marché domotique français, il est donc important de surveiller les investissements faits dans les jeunes entreprises. Et la levée récente d’un million d’euros pas la start-up Golem.ai permet d’espérer un futur doré pour l’innovation sur notre territoire. Son but ? Proposer « une intelligence artificielle agile de compréhension du langage humain », explique l’entreprise.

Domotique made in France : le cas NetatmoNetatmo, la start-up connectée française, est l’un des plus beaux exemples de réussite pour une entreprise française dédiée à la domotique. Grâce à sa gamme d’objets intelligents performants, élégants et abordables, la marque a réussi à s’imposer durablement. Mi-novembre 2018, l’annonce de l’acquisition de Netatmo par le géant industriel Legrand – avec qui l’entreprise a collaboré de nombreuses fois sur des solutions destinées à la maison connectée – amenait son lot de questions, notamment sur l’avenir de la domotique et la propension des petites structures à se pérenniser face à une compétition féroce.

Golem.ai : l’intelligence artificielle au cœur de l’innovation technologique

Dans Golem.ai, les langues sont déjà présentes et prêtes à l’emploi. Pas besoin d’entraîner l’IA en lui donnant des exemples (méthode statistique du machine learning). Il suffit de décrire le métier et les différentes finalités attendues. C’est plus simple, plus rapide à mettre en place et surtout plus fiable : la qualité de l’IA ne dépend pas de votre capacité à l’éduquer, précise la start-up.

La start-up Golem.ai, basée à Paris, est spécialisée dans l’intelligence artificielle. Fin novembre 2018, l’annonce d’une levée d’un million d’euros a fait le tour de la presse dédiée à la high-tech.

Un apport qui arrive seulement dix mois après une levée de 300 000 € en février dernier.

« Golem.ai est une technologie de compréhension automatisée du langage humain qui n’a pas besoin d’être entraînée. Elle peut automatiser des tâches à faible valeur ajoutée », explique la start-up dans l’un de ses documents officiels. Son expertise est donc essentielle au regard de l’évolution du marché domotique, qui se concentre autour de l’IA, mais aussi afin de proposer à des entreprises l’automatisation de certaines tâches, et ce dans le but d’optimiser leur rendement.

L’avenir de la technologie et de l’intelligence artificielle pourrait bien être au cœur des jeunes start-ups ambitieuses.

Cette levée de fonds est donc importante pour Golem.ai. Avec cet argent, l’entreprise pourra investir davantage dans la recherche et le développement de sa technologie et en faciliter l’accès grâce à un meilleur accompagnement de ses clients. Dans son communiqué de presse officiel, la start-up dévoile ses prochains axes d’actions :

  • La promotion : de son intelligence artificielle explicable,
  • L’accessibilité : à une technologie souvent réservée aux développeurs,
  • Le développement : de partenariats afin de « proposer des solutions clés en main » et des services personnalisables et sur-mesure pour aider les entreprises qui désirent intégrer Golem.ai,
  • L’internationalisation : pour que leur technologie s’adapte aux besoins d’un monde globalisé.

Pour Thomas Solignac, le cofondateur et CEO de la start-up, « Golem.ai est à un moment charnière, de nombreux projets passent en production, avec une échelle inattendue ». Des aventures intelligentes à suivre, donc.

  • Golem.ai, l’essentiel sur la start-up parisienne :
  • Date de création : 2016
  • Fondateurs : Guillaume Navarre, Thomas Solignac et Killian Vermersch
  • Domaine d’expertise : intelligence artificielle dans le domaine du langage naturel de la compréhension – ou NLU pour « Natural-language understanding »
  • Nombre d’effectifs : 18 personnes

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