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Danger de la 5G : que dit le rapport préliminaire de l'ANSES ?

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L'ANSES a publié un rapport préliminaire sur la dangerosité des nouvelles fréquences utilisées pour le développement de la 5G. L'agence s'inquiète du manque d'études sur la dangerosité des ondes autour de la bande des 3,5GHz qui sera utilisée par cette nouvelle génération de réseau mobile.

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Un rapport de l'ANSES qui se penche sur les nouvelles fréquences 5G

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L'ANSES (L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié un rapport préliminaire le 26 janvier dernier sur la potentielle dangerosité des ondes qui vont être prochainement mises à disposition pour le développement du réseau 5G. Ce rapport intitulé "Exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie de communication 5G et effets sanitaires associés" fait suite à la feuille de route nationale 5G du gouvernement présentée le 16 juillet 2018.

Dans ce cadre, l'ANSES a été sollicitée pour produire ce document qui répond à l'exigence "d'assurer la transparence et le dialogue sur le déploiement et l’exposition du public" du gouvernement vis-à-vis de la 5G. Cette étude sur les effets de la 5G sur la santé est ainsi indispensable puisque comme le rappelle l'ANSES :

L’augmentation prévue, avec le déploiement de la 5G, du nombre de sources émettant des champs électromagnétiques dans de nouvelles bandes de fréquences, nécessite à présent d’évaluer les effets biologiques ou sanitaires éventuels qui leur seraient spécifiquement associés.

Dans le cadre du développement du réseau mobile 5G, ce sont ainsi deux nouvelles bandes de fréquences qui vont être utilisées pour son déploiement. Les fréquences de la bande 3,5GHz et les fréquences de la bande 26GHz qui doivent toutes deux être évaluées par l'ANSES.

Les fréquences de la bande 3,5GHz seront bientôt mises aux enchères par l'ARCEP car ce sont celles qui seront utilisées prioritairement dans les zones géographiques étendues. La bande de 26GHz, à plus courte portée, sera quant à elle mise en place dans un second temps pour la diffusion de la 5G dans des périmètres plus restreints.

Un manque d'études significatives pour la bande de fréquences 3,5GHz

L'ANSES détaille sa méthodologie dans ce rapport et démontre la pertinence de distinguer les bandes de fréquences de 26GHz de celles de 3,5GHz. L'agence explique qu'elle a déjà réalisé des études sur les fréquences fonctionnant autour de 26GHz dans la cadre d'un travail sur les "scanners corporels" comme ceux utilisés dans les aéroports par exemple.

Dans le cadre de cette étude, des similarités entre les effets biologiques potentiels des fréquences autour de 30GHz et des fréquences comprises entre 40GHz et 60GHz semblent concevables puisque : "Les expositions aux fréquences autour de 26 GHz et au-delà déterminent clairement des phénomènes biophysiques spécifiques, liés à une absorption superficielle de l’énergie des rayonnements."

C'est en suivant cette réflexion basée sur les études précédentes que l'ANSES pointe le bien-fondé de singulariser ces deux bandes de fréquences dans les études s'attachant à mesurer les effets biologiques et sanitaires de celles-ci. Et c'est là où le bât blesse pour le moment selon l'ANSES puisqu'après avoir recensé et recherché toutes les publications scientifiques sur le sujet, il semblerait que les études sur la dangerosité des ondes dans la bande de fréquences autour de 3,5GHz soient aux abonnés absents.

Une carence qui n'est cependant pas étonnante :

Ceci peut naturellement s’expliquer, tout particulièrement pour la bande de fréquences autour de 3,5 GHz, par le fait qu’en l’absence d’exploitation importante jusqu’à présent de cette bande, aucune recherche spécifique sur les effets potentiels de l’exposition n’a jusqu’alors été menée.

Le rapport préliminaire de l'ANSES lance de nombreuses pistes de réflexion et pointe notamment du doigt la difficulté d'évaluer pour le moment la dangerosité des ondes dans la bande 3,5GHz.

En conclusion, le rapport s'interroge sur l'extrapolation possible d'études précédentes sur les radio-fréquences (8,3 kHz-2,45 GHz) pour la bande 3,5GHz et laisse pour le moment cette question en suspens : "Compte tenu des spécificités des signaux de la 5G, peut-on anticiper l’exposition des populations et son impact sanitaire ?".

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