Au port d’Anvers, les employés portent un « bracelet électronique anti-Covid-19 »

Au port d’Anvers, les employés portent un « bracelet électronique anti-Covid-19 »

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Le port d’Anvers en Belgique est un lieu très animé, où de nombreuses personnes travaillent chaque jour. À travers le monde, afin que la phase de déconfinement se passe dans les meilleures conditions, beaucoup d’entreprises se tournent vers la technologie. Ainsi, les employés du port d’Anvers testent le port d’un bracelet connecté permettant de faire respecter les mesures de distanciation sociale.

  • En bref :
  • En Belgique, au port d’Anvers, les employés seront équipés d’un bracelet connecté conçu par l’entreprise Rombit.
  • Ses fonctionnalités permettent un respect plus efficace des mesures de distanciation sociale.
  • De nombreuses entreprises sont intéressées par le bracelet connecté de Rombit, une solution simple et efficace à incorporer dans leur structure professionnelle afin de protéger la santé des employés.

Déconfinement : comment protéger les travailleurs au quotidien ?

La France n’est évidemment pas le seul pays à être touché par la pandémie de Covid-19. Selon les pays, les mesures de confinement et de déconfinement sont variées, et il est évidemment intéressant de voir ce que font les autres. Par exemple, nos voisins belges font notamment appel à la technologie connectée pour que les citoyens respectent les règles de distanciation sociale, en particulier dans le milieu professionnel.

Ainsi, depuis le mois de mai 2020, les employés du port d’Anvers en Belgique ont pour obligation de porter un bracelet connecté. Celui-ci permet de garantir le respect des mesures de distanciation sociale dans le cadre de leur travail. Les équipements fabriqués par le spécialiste des objets connectés Rombit ont donc des fonctions très concrètes, et sont destinés à protéger la santé des employés.

© Rombit

Concernant les questions entourant le respect des libertés individuelles et de la vie privée, John Baekelmans, PDG de Rombit, a expliqué à Reuters que ce logiciel n’est « pas conçu pour suivre les déplacements des employés afin de respecter la vie privée. » L’entreprise insiste ainsi sur le fait que les bracelets sont connectés en local, et non via Internet. « Nous garantissons la confidentialité en veillant à ce que seuls les bracelets communiquent entre eux et qu’il n’y ait aucun moyen de communication en dehors du bracelet, vers un serveur, vers le cloud ou vers Internet. Seulement une communication locale et non globale », précise ainsi le directeur d’entreprise.

Rombit : une brève présentationL’entreprise flamande Rombit a été fondée en 2012. L’an dernier, elle lançait un bracelet connecté destiné à la détection des chutes dans le cadre professionnel, afin de sécuriser l’activité des employés. C’est sur la base de cet objet qu’elle a pensé la fonctionnalité spécifique de distanciation sociale liée au Covid-19.

Bracelet connecté Rombit : que fait-il exactement ?

© Rombit

Le bracelet connecté Rombit permet d’informer son porteur si un véhicule s’approche de lui par exemple, ou encore de le prévenir si un de ses collègues tombe à l’eau, rapporte L’Usine digitale. « À partir de deux mètres et demi, il va m’avertir. Il va montrer un témoin, il va commencer à vibrer. Si je vais encore plus me rapprocher, à partir d’un mètre et demi, le témoin va être rouge et il va encore vibrer de façon plus intense », explique ainsi à la RTBF Olivier Lelièvre, chef de projet chez Rombit. Concrètement, la distance de détection est décidée et programmée par l’employeur, elle varie en fonction des règles en place dans le pays. Si une personne portant le bracelet entre dans le champ de limitation, alors la situation est notifiée.

Ce « bracelet électronique anti-Covid-19 » est donc une opportunité intéressante. En revanche, celle-ci a un coût : entre 120 et 200 euros par bracelet connecté la première année, en fonction de la taille de la commande auprès de Rombit.

Le grand avantage de la fonctionnalité de distanciation sociale du bracelet connectée Rombit est qu’elle peut être incorporée dans d’anciens équipements comme dans de nouveaux. En revanche, certains questionnent l’utilisation excessive de la technologie comme réponse unique à une crise comme celle que nous connaissons actuellement. Si les applications, bracelets connectés et autres formes de collecte de données représentent des solutions pour lutter contre le Covid-19, beaucoup prônent pour un usage vigilant et conscient de l’innovation.

Bracelet connecté et distanciation sociale : les entreprises sollicitent RombitConcernant son bracelet connecté, Rombit a déclaré avoir été contacté par de nombreuses entreprises très intéressées par la fonctionnalité de cet équipement – entre 400 et 500 –, alors que l’activité économique reprend un peu partout dans le monde. L’entreprise désire ainsi pouvoir commercialiser quelque 25 000 bracelets dans les semaines à venir.

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