Découvrez cette astuce infaillible et 100% gratuite pour refroidir votre intérieur sans climatiseur !

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L’été bat son plein et avec lui, les premiers épisodes de canicule. Face aux fortes chaleurs, nombreux sont les consommateurs qui songent à investir dans un climatiseur. Seulement, par souci écologique ou encore faute de budget, tous les Français ne sont pas équipés de cet outil énergivore. Il existe néanmoins quelques astuces économiques - faites maison ou non - pour mieux lutter contre les fortes chaleurs estivales. Découvrez comment fabriquer l’une d’entre elles, avec un budget mini !

Un été 2023 sous le signe des pics de chaleur

Alors que ce mardi 18 juillet, sept départements du sud de la France sont d’ores et déjà placés en vigilance orange canicule par Météo-France et que trois nouveaux départements devraient les rejoindre dès demain, nombreux sont les Français en quête d’un havre de fraîcheur pour faire face à ces températures accablantes. En effet, selon les constatations de Météo France, la barre des 40 °C a été franchie à Serralongue, dans les Pyrénées-Orientales, battant ainsi le record de 37°C enregistré le 22 août 2012. Du côté de Verdun, en Ariège, quelque 40.6 °C ont été observés, à 550 m d'altitude.

De quoi tenter les consommateurs de s’équiper d’un climatiseur cet été. Pourtant, s’il s’agit là d’une solution assurément efficace, elle n’est pas sans conséquences. Tout d’abord, il faut compter sur un prix d’achat relativement élevé. Selon Ootravaux, spécialiste de la rénovation énergétique - sur la base d’une moyenne calculée grâce à différentes données issues de sites de construction et travaux mais également de fournisseurs de climatiseurs professionnels - les fourchettes de prix pour un climatiseur sont les suivantes :

  • Pour un climatiseur monobloc : entre 150 € et 2 500 € ;
  • Pour un climatiseur monosplit : entre 350 € et 1 200 € ;
  • Pour un climatiseur multisplit : entre 1 300 € et 4 000 € ;
  • Pour un climatiseur gainable : entre 1 000 € et 8 000 €.

Un prix d’achat non négligeable, auquel vient s’ajouter une consommation d’énergie nécessairement accrue. Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), en 2020, la consommation des climatiseurs du secteur résidentiel représentait en moyenne 4,9 TWh, dont 75% était issue des maisons individuelles, et 10,6 TWh pour le secteur tertiaire. Un usage responsable de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur bâtiment.

Toujours d’après l’agence, le surcoût moyen lié à la consommation d’un climatiseur split s’élèverait à 45 € (pour 12 heures d’utilisation durant 2 semaines), tandis que la consommation d’un climatiseur mobile monobloc représenterait environ 30 € supplémentaires sur la facture d’électricité. À titre de comparaison, la consommation d’un ventilateur pour une utilisation équivalente s’élèverait quant à elle à… Seulement 1 €. Une bonne raison de privilégier ce second dispositif en vue de rafraîchir davantage son intérieur et lutter contre les températures caniculaires de ce mois de juillet !

Fabriquer son propre ventilateur “à air froid” pour presque rien

Au match qui oppose climatiseur à ventilateur, côté prix, le verdict est sans appel : le ventilateur l’emporte haut la main. Avec un coût à l’achat qui va de quelques dizaines, à quelques centaines d’euros pour les modèles les plus sophistiqués, l’appareil a de quoi se vanter d’être accessible à tous. Sans compter une consommation moindre si l’on compare ses performances à celles de son cousin. Du côté des performances toutefois, la lutte s’avère plus difficile pour celui-ci. Alors qu'un climatiseur peut refroidir un intérieur, le ventilateur se contente de brasser de l'air pour apporter un effet de fraîcheur. Mais lorsque les températures sont au plus haut, difficile de maximiser les capacités de cet appareil. Pour pallier ce handicap, il existe quelques astuces simples à mettre en place. Voici les étapes à suivre pour créer son ventilateur 2.0 fait-maison :

Le matériel nécessaire

materiel

Pour réaliser ce tutoriel, il convient de se munir de quelques ustensiles de base, faciles à trouver :

  1. Un ventilateur "à grille" ;
  2. Une bouteille en plastique vide ;
  3. Une paire de ciseaux ;
  4. Une perceuse ou, à défaut, tout ustensile capable de réaliser quelques trous dans le plastique ;
  5. Des serflex. Des morceaux de fil feront l’affaire cas échéant ;
  6. De la glace !

Étape 1

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Une fois la bouteille vidée, il convient de la couper dans le sens de la largeur, environ à mi-hauteur et ne conserver que la partie haute de celle-ci.

Étape 2

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La bouteille découpée, il faut encore percer des trous (les plus réguliers possible) sur un côté de celle-ci. Rien ne sert de percer l’entièreté de la bouteille. En l’absence de perceuse, il est possible de se munir d’une perforeuse, ou tout autre outil qui puisse percer le plastique efficacement.

Étape 3

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La troisième étape consiste tout simplement à glisser les serflex (ou la ficelle) dans les trous préalablement percés de la bouteille, extrémités vers l'extérieur. Attention, à ce stade, il ne faut en aucun cas resserrer les serflex ou nouer la ficelle, au risque de devoir recommencer l’opération.

etape 4

Étape 4

etape 5

Il convient ensuite de nouer les attaches installées directement sur la grille de son ventilateur, le plus loin possible des boutons d’allumage et de vitesse, pour ne pas risquer de faire tomber une goutte d’eau sur ceux-ci.

Refroidir davantage son intérieur Pour optimiser les performances de son ventilateur, il est possible de fixer la bouteille à l’arrière de celui-ci, ainsi l’air aspiré est immédiatement refroidi. Seulement, tous les modèles de ventilateurs ne permettent pas de mettre en place ce dispositif, le moteur étant disposé à l’arrière de la grille. C’est pourquoi ce tutoriel présente une bouteille fixée à l’avant de la grille.

Étape 5

etape 6

Il ne reste plus alors qu’à placer quelques glaçons à l’intérieur de la bouteille dûment fixée et à mettre en marche son ventilateur. Celui-ci sera donc en mesure de brasser la fraîcheur transmise par la glace et ainsi, la diffuser dans l’ensemble de la pièce, aussi longtemps que celle-ci n’aura pas fondu.

Étape 6

etape 7

Une fois la glace fondue et de retour à l’état liquide, il convient donc de se munir d’un récipient, afin de recueillir l’eau restée dans la bouteille. Il est alors possible de réitérer l’opération autant de fois que cela s’avère nécessaire.

Une astuce qui n’a pas manqué de faire des émules sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, sur lequel elle a été repartagée des milliers de fois.

@originalcraventattooer Cheap trix. #toohot #cooldown #lifehack #britishsummer #england #summer #fan #AC #aircon #hot #hydrate #ice ♬ Escape (The Pina Colada Song) - Rupert Holmes

Encore plus d’économies d’énergie pour 0 €

congelateur givre

Si les glaçons s’avèrent un moyen efficace d’alimenter cet appareil fait-maison, une autre astuce insoupçonnée peut s’avérer particulièrement payante : il s’agit d’utiliser le givre récolté directement dans son congélateur. En effet, celui-ci provient de la vapeur d’eau et est ainsi présent dans la plupart de ces appareils, plus encore lorsque ceux-ci ne sont pas entretenus. S’il peut sembler anecdotique, il n’en est rien. Selon l’Ademe, un demi-centimètre de givre peut augmenter la consommation d’un congélateur jusqu’à 30% et plus.

Une hausse significative lorsqu’on sait qu’un congélateur consomme à lui seul chaque année quelque 308 kWh*, ce qui représente en moyenne - au tarif bleu d’EDF - environ 63 euros supplémentaires (6 kVA - option Base). Alors pour pallier cette problématique et se rafraîchir par la même occasion, n’hésitez pas à dégivrer votre congélateur et à réutiliser le givre récolter pour faire tourner votre ventilateur !

Source : Ademe - “Électricité : combien consomment les appareils de la maison ?”

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